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Les défis qui se posent et les perspectives qui s'offrent au secteur canadien de la fabrication ont passablement évolué au cours des vingt dernières années. Les entreprises canadiennes de ce secteur s'y sont adaptées de différentes manières. La présente étude porte sur la relation entre l'adaptation et la prospérité. Elle traite notamment de la mesure dans laquelle la croissance de la productivité diffère entre les producteurs qui se sont adaptés en trouvant de nouveaux marchés et ceux qui n'y sont pas parvenus. Les constatations sont les suivantes.

  1. Un lien peut être observé entre l'entrée d'entreprises canadiennes de fabrication sur deux catégories de nouveaux marchés — soit des marchés internationaux et de nouveaux marchés provinciaux — et la croissance de la productivité. Dans les deux cas, la productivité des établissements manufacturiers canadiens ayant étendu leurs activités à de nouveaux marchés a été plus élevée que celle des établissements ayant maintenu le statu quo. Entrer sur de nouveaux marchés intérieurs est aussi avantageux qu'entrer sur des marchés internationaux. Cette constatation confirme le fait que les retombées positives de l'entrée sur de nouveaux marchés ne se limitent pas aux entreprises qui entrent sur des marchés étrangers, mais également à celles qui optent pour d'autres formes d'expansion, en particulier les entreprises qui explorent les marchés d'autres provinces.
  2. Pour une entreprise, le fait de sortir des marchés d'exportation la rend peu susceptible de subir des répercussions négatives sur la croissance de sa productivité si cette sortie est suivie d'une entrée sur de nouveaux marchés intérieurs. Les entreprises qui sortent des marchés d'exportation, mais se tournent ensuite vers de nouveaux marchés intérieurs atteignent un rendement aussi élevé que celles qui continuent d'exporter leur production, et leur rendement est supérieur à celui des entreprises qui s'en tiennent à leurs marchés d'origine. Là encore, l'exploration réussie de nouveaux marchés engendre des avantages tangibles pour l'ensemble de l'économie.

La présente étude traite aussi des différences, sur le plan de la stratégie, entre les entreprises qui entrent sur de nouveaux marchés et celles qui ne parviennent pas à s'adapter, ce qui conduit aux observations suivantes.

  1. Les entreprises qui procèdent efficacement à cette transition se distinguent en ce qu'elles mettent l'accent stratégique sur l'innovation en ce qui concerne les marchés. Les entreprises qui, au départ, se concentrent davantage sur la capacité de pénétrer de nouveaux marchés géographiques sont celles qui arrivent à atteindre cet objectif.
  2. Les entreprises qui perçoivent l'existence d'une forte concurrence sur les marchés tendent à devenir plus concurrentielles et plus prospères en explorant de nouveaux marchés.
  3. La structure organisationnelle interne constitue un aspect plus important encore. Une structure organisationnelle souple et décentralisée est une caractéristique importante des établissements entrant sur de nouveaux marchés comparativement aux autres établissements. Les établissements qui y arrivent se démarquent généralement par une conception flexible des tâches, le partage de renseignements avec les employés et l'existence d'équipes de résolution de problèmes, de comités mixtes patronaux-syndicaux et de groupes de travail autonomes.
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