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Les révisions de 2002 des Comptes économiques et financiers nationaux

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Introduction

Selon la pratique habituelle, les estimations révisées résultant de la révision annuelle des comptes économiques et financiers nationaux ont été diffusées en même temps que celles se rapportant au premier trimestre de 2002. La révision annuelle du Système de comptabilité nationale est un processus intégré selon lequel les estimations révisées des comptes des revenus et des dépenses, des comptes des flux financiers et de la balance des paiements internationaux sont diffusées simultanément. Les révisions correspondantes des estimations mensuelles du produit intérieur brut selon la branche d’activité et des comptes d’entrées-sorties en prix courants et constants seront achevées en septembre.

On procède périodiquement à des révisions statistiques du Système de comptabilité nationale afin d’y intégrer les renseignements les plus à jour provenant des recensements, des enquêtes annuelles, des statistiques fiscales, des comptes publics, etc. En principe, la révision se déroule selon le calendrier suivant : les estimations relatives à chaque trimestre sont révisées lorsque celles se rapportant aux trimestres subséquents de la même année civile sont diffusées; elles ne peuvent être révisées ensuite qu’une fois l’an au cours des quatre années suivantes, au moment de la diffusion des estimations du premier trimestre. On procède à des révisions limitées pour des périodes qui remontent à encore plus loin que quatre ans, et périodiquement, soit environ tous les dix ans, on procède à des révisions historiques. Ces dernières fournissent l’occasion d’améliorer les méthodes d’estimation, d’éliminer les ruptures dans les séries de données résultant des révisions plus limitées et d’apporter des changements conceptuels au système.

La politique qui consiste à réviser les estimations des années précédentes seulement une fois l’an est appliquée systématiquement à tous les comptes nationaux. La période pour laquelle les estimations peuvent faire l’objet de révisions, toutefois, varie d’un ensemble de comptes à un autre. Ainsi, la révision des comptes des revenus et des dépenses et de la balance des paiements porte normalement sur quatre ans. Celle des comptes d’entrées-sorties porte normalement sur un an, qui correspond à la première des quatre années sur lesquelles porte la révision des comptes des revenus et des dépenses et de la balance des paiements. Les comptes d’entrées-sorties pour la deuxième année de la période de quatre ans sont inclus pour la première fois au moment de ces révisions. Habituellement, la révision des comptes des flux financiers se fait parallèlement à celle des comptes du bilan national et, souvent, porte sur plus de quatre ans.

La dernière révision historique a été achevée en décembre 1997. On peut consulter les documents qui s’y rapportent à l’adresse :

Révisions des comptes des revenus et des dépenses

À compter de la diffusion des données effectuée en mai 2001, un certain nombre de changements conceptuels ont été apportés aux comptes des revenus et des dépenses, y compris l’adoption de l’indice de volume en chaîne Fisher, un changement de la base d’évaluation du coût des facteurs au prix de base et un changement en ce qui a trait à la capitalisation des logiciels.

Cette année, dans le cas de la majorité des composantes à l’intérieur des comptes des revenus et des dépenses, la révision a porté sur une période normale de quatre ans. Toutefois, plusieurs changements conceptuels ont été mis en œuvre remontant jusqu’à 1981.

Changements conceptuels

Les changements conceptuels suivants ont été mis en œuvre à la suite de la révision de 2002 aux Comptes nationaux des revenus et dépenses (CNRD) et appliqués rétroactivement jusqu’à 1981 :


1. Licences et immatriculations

Auparavant, les droits relatifs aux immatriculations de véhicules et aux permis de conduire ainsi qu'aux permis de chasse et de pêche étaient identifiés comme des impôts sur la production selon l’approche des revenus des CNRD et comme dépenses personnelles (approche des dépenses). Après revue des conventions internationales de la comptabilité nationale et des définitions d'impôts et de transferts, il fut décidé que la classification de ces droits serait plus appropriée en tant que transferts des particuliers aux administrations publiques. Ce changement a entraîné une révision à la baisse des dépenses personnelles, des impôts sur la production et donc, sur le produit intérieur brut (PIB).

Au Québec, le droit d'immatriculation comprend des frais d'assurance et cette portion, nette des réclamations, a été maintenue comme dépenses personnelles et est ajoutée aux ventes de biens et services des administrations publiques ainsi que les primes payées par les entreprises. Les réclamations sont enlevées des transferts aux particuliers où elles étaient classées auparavant.

2. Stocks agricoles

L'investissement en stocks agricoles en dollars courants a été révisé pour incorporer les résultats du recensement de l’agriculture de 1996 dont les effets sur les données remontent jusqu’à 1986. (Ces résultats n’étaient pas disponibles en décembre 1997, lors de la parution de la dernière révision historique). La révision des stocks agricoles en dollars courants a également entraîné une révision du revenu comptable net des exploitants agricoles au titre de la production agricole. En termes réels (dollars enchainés de 1997), les stocks agricoles ont été révisés à partir de 1981 en raison de la méthode de l’enchaînement.

3. Taxes sur les transferts de terrains

Conformément aux normes internationales de la comptabilité nationale, les impôts sur les produits comprennent les taxes sur les produits et services payables à la suite de la production, de la vente, du transfert, de la location ou de la livraison de produits et services ou à la suite de la consommation pour usage propre ou pour la formation de capital propre. Les taxes sur les transferts de terrains sont maintenant classés comme impôts sur les produits. Auparavant, ils étaient classés comme impôts sur les facteurs de production. Ce changement de classification a entraîné une réduction du PIB aux prix de base mais n’a pas eu d’incidence sur le PIB aux prix du marché. Les taxes sur les transferts de terrains continueront de faire partie de la série des dépenses au titre d’investissements dans la construction résidentielle.

4. Frais de fréquences

Les utilisateurs de téléphones cellulaires versent des droits d’accès mensuels. À leur tour, les entreprises de télécommunications versent à l’administration fédérale des frais de fréquences. Ces frais sont classés comme redevances versées à l’administration fédérale (une composante du revenu de placement) pour l’utilisation des ondes. Ces postes ont été classés correctement comme tels dans nos séries à compter de 1996 mais ils ont été classés comme impôts sur les facteurs de production de 1993 à 1995. Nous avons apporté des modifications rétroactivement à 1993, quand les frais de fréquences ont été imposés, aux fins d’uniformité de traitement.

Le tableau qui suit montre les répercussions de ces changements pour 1995, année où ils ont tous eus une incidence.

Tableau 1 - Révisions aux dépenses personnelles, administrations publiques, impôts et transferts

  1995
  millions de dollars
PIB revenus  
  Impôts sur la production -2 956
  Impôts sur les produits 752
  Revenus de placements 57
  Revenu comptable net des exploitants agricoles au titre de la production agricole 114

    PIB total -2 033
PIB dépenses  
  Dépenses personnelles (total) -1 959
  Administrations publiques (total) -188
  Investissement en stocks (agricoles) 114

    PIB total -2 033
Transferts du secteur des particuliers  
  Transferts aux particuliers -449
  Transferts aux administrations publiques 1 510

    Nets 1 959
Épargne personnelle  
  Transferts aux administrations publiques, nets 1 959
  Dépenses personnelles -1 959

    Épargne 0
  Impôts sur la production  
    Moins: frais d'immatriculations et permis de véhicules automobiles -1 931
    Moins: frais de permis de chasse et pêche -128
    Moins: impôts sur les transferts de terrains -752
    Moins: primes d'assurance du Québec, commerciales -88
    Moins: communications (frais de fréquence - impôts sur les facteurs de production) -57

      Total -2 956
  Impôts sur les produits  
    Impôts sur les transferts de terrains 752
  Revenus de placements  
    Communications (frais de fréquence) 57
  Revenu comptable net des exploitants agricoles au titre de la production agricole 114
  Dépenses personnelles:  
    Moins: frais d' immatriculations et permis des véhicules automobiles -1 931
    Moins: frais de permis de chasse et pêche - 128
    Ajouter: primes d'assurance du Québec, nettes (primes personnelles - réclamations) 100

      Total -1 959
  Dépenses des administrations:  
    Moins: primes d'assurance du Québec, nettes (primes personnelles et commerciales) -188
  Investissements en stocks (agricoles) 114
  Transferts aux particulars  
    Moins: demandes d'indemnités à la SAAQ -449
  Transferts aux administrations publiques  
    Ajouter: frais d' immatriculations et permis de véhicules automobiles 1 931
    Moins: primes personnelles d'assurance du Québec -549
    Ajouter: frais de permis de chasse et pêche 128

      Total 1 510

Répercussions des révisions sur le PIB

Les révisions apportées au PIB ont résulté des changements conceptuels exposés à la section précédente et de l’inclusion des dernières données provenant des sources de données tel qu’il est indiqué dans l’introduction. Durant la période normale d’examen de quatre ans, on s’attend à ce que les révisions apportées aux données des dernières années soient généralement plus importantes que celles apportées aux données des années précédentes. Des données provenant d’un plus grand nombre de sources sont diffusées et révisées pour les périodes les plus récentes.

Comme le montre la colonne des révisions courantes au tableau 2, le PIB en dollars courants a été révisé à la hausse chaque année de 1999 à 2001, et à la baisse pour 1998. Exprimé sous forme de pourcentage de l’estimation, l’écart pour 1998 représente 0,1 %. Dans une perspective historique portant sur deux décennies (tableau 6), cette révision pour la quatrième année précédente (sans tenir compte des années où des révisions historiques ont été apportées et de l’année dernière où la capitalisation des logiciels a eu une incidence importante) s’inscrit dans la fourchette des révisions allant de 0,2 % à 0.9 %. La révision de 0,5 % apportée pour 1999 se situe à un niveau plus élevé dans la fourchette des révisions pour la troisième année précédente qui s’établissent entre 0,4 % et 1,0 %. La révision de 0,9 % apportée pour 2000 se situe à un niveau élevé dans la fourchette des révisions apportées pour la deuxième année précédente, qui va de 0,7 % à 1,7 %. La révision de 0,7 % apportée pour 2001 se situe dans la moitié supérieure de la fourchette des révisions de l’année précédente, qui va de 0,9 % à 2,0 %. Les révisions apportées pour la période précédente résultent de la comparaison des données du PIB diffusées au moment du premier trimestre et de celles diffusées au moment du quatrième trimestre de l’année correspondante.

En termes réels (voir le tableau 2), sur une base annuelle, le PIB a été révisé à la baisse en 1998 mais à la hausse de 1999 à 2001. Les révisions apportées aux séries trimestrielles de données sur le PIB réel se situent dans une fourchette allant de 0,1 % à 0,5 %.

Le taux de croissance annuel du PIB en dollars courants indiqué au tableau 3 est révisé de 0,7 % en 1999 et des révisions moindres sont apportées pour les autres années. Toutefois, le taux de croissance annuel en termes réels ne change pas de façon aussi significative, l’écart le plus important étant de 0,3 % durant la période de quatre ans. Les révisions trimestrielles ont tendance à être plus importantes, la révision la plus importante des taux de croissance trimestriels se produisant au premier trimestre de 2000. L’indice implicite des prix en chaîne pour le PIB est révisé à la hausse de 0,3 % en 1999, 0,6% en 2000 et 0,5% en 2001.

Révisions aux agrégats des revenus (tableau 4)

La rémunération des salariés représentait près de 52 % du produit intérieur brut aux prix du marché en 2001. Les révisions de 0,2 % pour 1998 et de 0,1 % pour 1999 étaient très mineures. Toutefois, l’inclusion de la totalisation des traitements et salaires figurant sur les déclarations T 4 transmises à l’Agence des douanes et du revenu du Canada (ADRC) pour 2000 et l’impact subséquent sur 2001 ont donné lieu à des révisions significatives pour ces années. La révision pour 2000 s’est établie à 1,6 % et celle pour 2001, à 1,7 %. En ce qui concerne les niveaux, ces révisions sont les plus importantes apportées aux agrégats du revenu et ont une incidence significative sur la révision du PIB aux prix du marché pour l’une et l’autre année. On examine les causes de ces révisions, y compris les répercussions des bénéfices reliés aux options d’achat d’actions par les employés sur le revenu du travail.

Les bénéfices des sociétés avant impôts ont été révisés de 0,3 %, 3,9 %, 1,8 % et 1,4 % pour 1998, 1999, 2000 et 2001 respectivement. La révision plus importante apportée pour 1999 et son report sur les années subséquentes reflètent l’étalonnage des estimations tirées de l’Enquête trimestrielle sur les états financiers en fonction des déclarations de revenus des sociétés pour 1999, y compris les annexes générales des renseignements financiers (IGRF). Les annexes de l’IGRF font partie des nouvelles exigences de l’ADRC voulant que les entreprises présentent leurs états financiers selon une présentation normalisée. Les effets des régimes d’options d’achat d’actions par les employés ont été pris en compte dans les révisions apportées aux bénéfices des entreprises.

La composante intérêts et revenus divers de placements a été révisée à la baisse de 1,0 % en 1998, à la hausse de 1,3 % à 1999, à la hausse de 0,7 % en 2000 et à la baisse de 0,4 % en 2001. Les révisions apportées à cette série de données tiennent compte des renseignements nouveaux et révisés sur les frais d’intérêt et les recettes des sociétés, des administrations publiques et les entreprises publiques ainsi que des révisions apportées aux données sur le revenu de placement provenant des caisses de retraite en fiducie et des sociétés d’assurance-vie.

Le revenu comptable net des exploitations agricoles au titre de la production agricole a été révisé à la baisse de plus de 200 millions de dollars en 1998, à la hausse d’environ 150 millions de dollars en 1999, à la baisse de près de 220 millions de dollars en 2000 et à la hausse de quelque 10 millions de dollars en 2001. Cette série est révisée, entre autres, selon l’ajustement apporté pour tenir compte de l’inclusion des données du Recensement de l’agriculture de 1996 portant sur les stocks des exploitations agricoles.

Le revenu net des entreprises individuelles y compris les loyers a été révisé à la hausse pour chacune des quatre années de 1998 à 2001. Les révisions tiennent compte des nouvelles données administratives de l’ADRC sur le revenu net des entreprises non constituées en société.

Les impôts sur les facteurs de production, moins les subventions ont été révisés à la baisse pour chacune des années de 1998 à 2001, la révision moyenne excédant 3 milliards de dollars par an. Les plus importants facteurs qui ont contribué à ces révisions étaient les changements méthodologiques décrits plus haut portant sur les licences et permis, les taxes sur les transferts de terrains et les frais d’utilisation des fréquences.

Les impôts sur les produits, moins les subventions ont été révisés à la hausse pour chacune des années de 1998 à 2001. La reclassification des taxes sur les transferts de terrains d’impôts sur les facteurs de production à impôts sur les produits a eu une incidence considérable sur cette série.

Révisions des agrégats des dépenses (tableau 5)

Les dépenses personnelles en biens et services de consommation ont été révisés légèrement à la baisse en 1998 et 1999, soit de 0,6 % et de 0,1 %, respectivement, et légèrement à la hausse en 2000 et 2001, soit de 0,1 % dans les deux cas . Les dépenses au titre des services ont été révisées à la baisse chaque année, mais ces baisses ont été largement compensées par l’augmentation des dépenses au titre des biens en 2000 et 2001. Les changements conceptuels liés aux licences et immatriculations ont eu pour effet de réduire les dépenses au titre des services d’environ 2 milliards de dollars par an au cours de cette période. Les résultats de l’Enquête sur les dépenses des ménages pour 2000 ont été inclus dans ces estimations.

Les dépenses publiques courantes en biens et services ont été révisées considérablement à la hausse entre 1998 et 2001, la révision pour 2001 s’établissant à près de 5 milliards de dollars. Ces révisions reflètent les nouvelles données tirées des comptes publics provinciaux et fédéral ainsi que les derniers renseignements fournis par les administrations locales. Les estimations des dépenses au Québec, en particulier, ont été révisées de façon significative. Les dépenses des administrations provinciales au titre de l’éducation et de la santé ont été révisées à la hausse à la suite de l’inclusion de données d’enquête mises à jour.

Les révisions de l’investissement dans la construction résidentielle étaient minimes en 1998 et 1999, et une révision plus importante à la hausse, soit de près de 1,0 %, a été apportée en 2000 et 2001. Cette hausse a résulté de l’inclusion des dernières données d’enquête sur les modifications et les améliorations qui ont été partiellement compensées par des révisions à la baisse des estimations au titre des habitations neuves.

L’investissement dans la construction de bâtiments non résidentiels et les machines et le matériel est resté virtuellement inchangé en 1998, mais a été révisé à la hausse en 1999, 2000 et 2001. Les révisions apportées à la série au titre de l’investissement dans les automobiles et les camions ont eu l’incidence la plus importante sur ces changements. Les dernières estimations de l’Enquête sur les investissements publics et privés ont été incluses, y compris les estimations réelles pour 2000.

L’investissement en stocks a été révisé à la baisse en 1998, a été révisé à la hausse en 1999 et en 2000 et est resté pratiquement inchangé en 2001. Les ajustements apportés reflètent le résultat du processus de mise en équilibre des biens et services qui fait partie intégrante de l’élaboration des tableaux d’entrées-sorties, en fonction desquels les comptes nationaux des revenus et des dépenses sont étalonnés. L’inclusion des données du Recensement de l’agriculture de 1996 a eu une incidence sur la série des stocks agricoles.

Les exportations et importations de biens et services ont été révisées fortement à la hausse pour chacune des quatre années. Les révisions comprennent les modifications apportées aux données des douanes et les données des enquêtes sur les services aux entreprises et les voyages. Les révisions significatives apportées aux exportations de biens comprennent des estimations plus importantes du sous-dénombrement des exportations de marchandises. Ces estimations du sous-dénombrement résultent d’une comparaison du bilan établi dans le cadre des entrées-sorties et des données des douanes.

Révisions des indices des prix

La plupart des indices de prix au niveau de détail le plus fin utilisés dans le cadre de la déflation du PIB ne sont pas révisés. Toutefois, certaines des révisions apportées aux indices méritent d’être soulignées. Le prix à l’exportation des automobiles ne tenait pas compte du plein effet du taux de change, contrairement à la série en prix courants. Les prix du pétrole brut ont aussi été révisés. Les prix des automobiles et du pétrole brut ont été révisés rétroactivement à 1998. Les révisions des estimations en dollars courants au niveau des composantes entraînent souvent des révisions de l’indice agrégé implicite de prix en chaîne.

Tableaux

  1. Révisions aux dépenses personnelles, administrations publiques, impôts et transferts
  2. Révisions au produit intérieur brut
  3. Révisions au produit intérieur brut (taux de croissance)
  4. Révisions aux agrégats des revenus en prix courants
  5. Révisions aux agrégats des dépenses en prix courants
  6. Révisions au produit intérieur brut (perspective historique)

Tableau 2 - Révisions au produit intérieur brut

Aux prix courants
  Estimation initiale1 Estimation antérieure2 Estimation révisée3 Révision courante4 Révision courante5
Période de référence
données désaisonnalisées au taux annuel,
millions de dollars
%
1998 888 390 915 865 914 973 (892) -0,1
1999 949 400 975 263 980 524 5 261 0,5
2000 1 038 794 1 056 010 1 064 995 8 985 0,9
2001 1 084 119 1 084 119 1 092 246 8 127 0,7
           
1998 T 1 873 196 908 928 906 904 (2 024) -0,2
1998 T 2 876 120 912 144 910 572 (1 572) -0,2
1998 T 3 887 396 914 108 913 592 (516) -0,1
1998 T 4 897 284 928 280 928 824 544 0,1
           
1999 T 1 918 944 944 736 949 104 4 368 0,5
1999 T 2 936 148 965 124 969 608 4 484 0,5
1999 T 3 952 688 987 420 992 748 5 328 0,5
1999 T 4 976 716 1 003 772 1 010 636 6 864 0,7
           
2000 T 1 1 006 952 1 029 920 1 036 864 6 944 0,7
2000 T 2 1 029 412 1 050 988 1 058 644 7 656 0,7
2000 T 3 1 052 024 1 067 956 1 078 404 10 448 1,0
2000 T 4 1 058 864 1 075 176 1 086 068 10 892 1,0
           
2001 T 1 1 095 100 1 092 580 1 100 604 8 024 0,7
2001 T 2 1 099 840 1 093 836 1 100 996 7 160 0,7
2001 T 3 1 077 744 1 076 180 1 085 844 9 664 0,9
2001 T 4 1 073 880 1 073 880 1 081 540 7 660 0,7
           
Dollars (1997) enchaînés6
  Estimation initiale1 Estimation antérieure2 Estimation révisée3 Révision courante4 Révision courante5
Période de référence
données désaisonnalisées au taux annuel,
millions de dollars
%
1998 .. 919 770 918 910 (860) -0,1
1999 .. 966 362 968 451 2 089 0,2
2000 .. 1 009 182 1 012 335 3 153 0,3
2001 1 024 196 1 024 196 1 027 523 3 327 0,3
           
1998 T 1 .. 908 274 908 309 35 0,0
1998 T 2 .. 911 871 910 677 (1 194) -0,1
1998 T 3 .. 922 209 920 725 (1 484) -0,2
1998 T 4 .. 936 724 935 930 (794) -0,1
           
1999 T 1 .. 951 258 949 929 (1 329) -0,1
1999 T 2 .. 957 926 960 424 2 498 0,3
1999 T 3 .. 971 858 974 217 2 359 0,2
1999 T 4 .. 984 407 989 233 4 826 0,5
           
2000 T 1 .. 999 112 999 345 233 0,0
2000 T 2 .. 1 003 758 1 006 599 2 841 0,3
2000 T 3 .. 1 014 860 1 019 232 4 372 0,4
2000 T 4 .. 1 018 996 1 024 162 5 166 0,5
           
2001 T 1 1 025 401 1 021 897 1 025 741 3 844 0,4
2001 T 2 1 025 177 1 024 279 1 026 454 2 175 0,2
2001 T 3 1 022 883 1 022 808 1 025 210 2 402 0,2
2001 T 4 1 027 799 1 027 799 1 032 685 4 886 0,5
1 Pour les données annuelles, l'estimation initiale est celle du quatrième trimestre de l'année correspondante, tandis que pour les données trimestrielles, il s'agit de l'estimation publiée pour la première fois pour le trimestre correspondant. L'estimation annuelle initiale ne correspond pas à la moyenne des estimations trimestrielles initiales puisque ces dernières ont déjà été révisées au moment de la diffusion de l'estimation annuelle initiale.
2 Pour 1998, 1999 et 2000, l'estimation antérieure est celle au moment de la diffusion des données du premier trimestre de 2001, tandis que pour 2001, il s'agit de celle de la diffusion des données du quatrième trimestre de 2001.
3 Les estimations révisées résultent des révisions de 2002.
4 La révision courante est l’estimation révisée moins l’estimation antérieure.
5 La révision courante en pourcentage est la révision courante exprimée sous forme de pourcentage de l'estimation antérieure.
6 À compter de la diffusion des données du premier trimestre de 2001, l'indice en chaîne de Fisher a été adopté comme nouvelle mesure du PIB réel. L'utilisation de deux méthodes de déflation différentes ne permettrait pas de faire une comparaison raisonnable.
.. Indisponible.

Tableau 3 - Révisions au produit intérieur brut (taux de croissance)

 
Aux prix courants
Période de référence Estimation initiale1 Estimation antérieure2 Estimation révisée3 Révision courante4
1998 2,6 3,5 3,7 0,2
1999 6,0 6,5 7,2 0,7
2000 8,4 8,3 8,6 0,3
2001 2,7 2,7 2,6 -0,1
         
1998 T 1 0,7 0,9 1,0 0,1
1998 T 2 0,7 0,4 0,4 0,0
1998 T 3 0,3 0,2 0,3 0,1
1998 T 4 1,2 1,6 1,7 0,1
         
1999 T 1 1,6 1,8 2,2 0,4
1999 T 2 1,6 2,2 2,2 0,0
1999 T 3 2,0 2,3 2,4 0,1
1999 T 4 1,8 1,7 1,8 0,1
         
2000 T 1 2,1 2,6 2,6 0,0
2000 T 2 1,8 2,0 2,1 0,1
2000 T 3 1,7 1,6 1,9 0,3
2000 T 4 0,8 0,7 0,7 0,0
         
2001 T 1 1,9 1,6 1,3 -0,3
2001 T 2 0,4 0,1 0,0 -0,1
2001 T 3 -1,4 -1,6 -1,4 0,2
2001 T 4 -0,2 -0,2 -0,4 -0,2
 
En dollars (1997) enchaînés5
Période de référence Estimation initiale1 Estimation antérieure2 Estimation révisée3 Révision courante4
1998 .. 3,9 4,1 0,2
1999 .. 5,1 5,4 0,3
2000 .. 4,4 4,5 0,1
2001 1,5 1,5 1,5 0,0
         
1998 T 1 .. 1,0 1,3 0,3
1998 T 2 .. 0,4 0,3 -0,1
1998 T 3 .. 1,1 1,1 0,0
1998 T 4 .. 1,6 1,7 0,1
         
1999 T 1 .. 1,6 1,5 -0,1
1999 T 2 .. 0,7 1,1 0,4
1999 T 3 .. 1,5 1,4 -0,1
1999 T 4 .. 1,3 1,5 0,2
         
2000 T 1 .. 1,5 1,0 -0,5
2000 T 2 .. 0,5 0,7 0,2
2000 T 3 .. 1,1 1,3 0,2
2000 T 4 .. 0,4 0,5 0,1
         
2001 T 1 0,6 0,3 0,2 -0,1
2001 T 2 0,1 0,2 0,1 -0,1
2001 T 3 -0,2 -0,1 -0,1 0,0
2001 T 4 0,5 0,5 0,7 0,2
1 Pour les données annuelles, l'estimation initiale est celle du quatrième trimestre de l'année correspondante, tandis que pour les données trimestrielles, il s'agit de l'estimation publiée pour la première fois pour le trimestre correspondant. L'estimation annuelle initiale ne correspond pas à la moyenne des estimations trimestrielles initiales puisque ces dernières ont déjà été révisées au moment de la diffusion de l'estimation annuelle initiale.
2 Pour 1998, 1999 et 2000, l'estimation antérieure est celle au moment de la diffusion des données du premier trimestre de 2001, tandis que pour 2001, il s'agit de celle de la diffusion des données du quatrième trimestre de 2001.
3 Les estimations révisées résultent des révisions de 2002.
4 La révision courante est l’estimation révisée moins l’estimation antérieure.
5 À compter de la diffusion des données du premier trimestre de 2001, l'indice en chaîne de Fisher a été adopté comme nouvelle mesure du PIB réel. L'utilisation de deux méthodes de déflation différentes ne permettrait pas de faire une comparaison raisonnable.
.. Indisponible.

Tableau 4 - Révisions aux agrégats des revenus en prix courants

  Estimation initiale1 Estimation antérieure2 Estimation révisée3 Révision courante4 Révision courante5
Période de référence
millions de dollars
%
Rémunération des salariés
1998 466 654 474 591 475 335 744 0,2
1999 493 275 502 400 502 726 326 0,1
2000 534 601 536 578 545 110 8 532 1,6
2001 559 102 559 102 568 864 9 762 1,7
Bénéfices des sociétés avant impôts
1998 79 010 85 851 86 132 281 0,3
1999 101 353 104 689 108 745 4 056 3,9
2000 124 710 127 513 129 821 2 308 1,8
2001 119 922 119 922 118 227 -1 695 -1,4
Bénéfices des entreprises publiques avant impôts
1998 7 276 7 052 7 080 28 0,4
1999 8 133 8 490 8 544 54 0,6
2000 12 392 11 702 11 832 130 1,1
2001 9 678 9 678 10 127 449 4,6
Intérêts et revenus divers de placements
1998 45 653 47 625 47 134 -491 -1,0
1999 44 126 47 383 48 012 629 1,3
2000 52 050 53 553 53 933 380 0,7
2001 53 463 53 463 53 238 -225 -0,4
Revenu comptable net des exploitants agricoles au titre de la production agricole
1998 1 809 1 926 1 724 -202 -10,5
1999 2 305 1 783 1 935 152 8,5
2000 2 185 1 979 1 758 -221 -11,2
2001 2 963 2 963 2 972 9 0,3
Revenu net des entreprises individuelles non agricoles, loyers compris
1998 56 408 57 643 57 936 293 0,5
1999 59 360 60 629 61 351 722 1,2
2000 61 994 63 237 63 962 725 1,1
2001 65 719 65 719 66 551 832 1,3
Ajustement de la valeur des stocks
1998 -1 427 -691 -753 -62 9,0
1999 -2 187 -2 862 -2 669 193 -6,7
2000 -2 310 -2 615 -3 431 -816 31,2
2001 -458 -458 21 479 -104,6
Impôts moins subventions, sur facteurs de production6
1998 .. 51 827 48 899 -2 928 -5,6
1999 .. 53 102 50 641 -2 461 -4,6
2000 .. 54 949 51 716 -3 233 -5,9
2001 56 253 56 253 52 577 -3 676 -6,5
Impôts moins subventions, sur produits6
1998 .. 67 881 68 439 558 0,8
1999 .. 72 082 72 947 865 1,2
2000 .. 75 334 76 029 695 0,9
2001 75 269 75 269 75 370 101 0,1
Provisions pour consommation de capital
1998 114 963 122 303 122 659 356 0,3
1999 119 033 127 723 128 625 902 0,7
2000 125 165 134 315 135 781 1 466 1,1
2001 142 498 142 498 144 315 1 817 1,3
1 Pour les données annuelles, l'estimation initiale est celle du quatrième trimestre de l'année correspondante.
2 Pour 1998, 1999 et 2000, l'estimation antérieure est celle au moment de la diffusion des données du premier trimestre de 2001, tandis que pour 2001, il s'agit de celle de la diffusion des données du quatrième trimestre de 2001.
3 Les estimations révisées résultent des révisions de 2002.
4 La révision courante est l'estimation révisée moins l'estimation antérieure.
5 La révision courante en pourcentage est la révision courante exprimée sous forme de pourcentage de la estimation antérieure.
6 À compter de la diffusion des données du premier trimestre de 2001, la valeur ajoutée est mesurée aux prix de base et non selon le coût des facteurs de production (comme c'était le cas antérieurement). Cette façon de procéder permet d'inclure la ventilation des impôts indirects en impôts sur les facteurs de production et impôts sur les produits.
.. Indisponible.
... N'ayant pas lieu de figurer.

Tableau 5 - Révisions aux agrégats des dépenses en prix courants

  Estimation initiale1 Estimation antérieure2 Estimation révisée3 Révision courante4 Révision courante5
Période de référence
millions de dollars
%
Dépenses personnelles en biens et services de consommation
1998 529 433 534 391 531 169 -3 222 -0,6
1999 553 640 561 566 560 954 -612 -0,1
2000 591 051 593 275 594 089 814 0,1
2001 619 860 619 860 620 777 917 0,1
Dépenses courantes des administrations en biens et services
1998 171 112 176 842 179 317 2 475 1,4
1999 180 467 183 287 185 317 2 030 1,1
2000 191 435 192 771 196 004 3 233 1,7
2001 199 683 199 683 204 492 4 809 2,4
Fromation brute de capital fixe des administrations publiques
1998 19 300 20 014 20 046 32 0,2
1999 19 509 22 463 22 587 124 0,6
2000 22 364 24 740 23 788 -952 -3,8
2001 26 410 26 410 26 561 151 0,6
Investissements des administrations pubiques en stocks
1998 -27 -27 -27 0 0,0
1999 -3 -3 -3 0 0,0
2000 24 24 24 0 0,0
2001 13 13 13 0 0,0
Investissements des entreprises en bâtiments résidentiels
1998 45 156 42 513 42 497 -16 0,0
1999 49 064 45 861 45 917 56 0,1
2000 51 133 48 170 48 566 396 0,8
2001 51 659 51 659 52 154 495 1,0
Investissements des entreprises en ouvrages non résidentiels
1998 40 736 45 208 45 177 -31 -0,1
1999 45 469 46 822 46 816 -6 0,0
2000 50 154 50 569 50 890 321 0,6
2001 51 956 51 956 52 268 312 0,6
Investissements des entreprises en machines et matériel
1998 63 843 73 881 74 116 235 0,3
1999 68 851 78 685 79 977 1 292 1,6
2000 76 606 85 555 86 693 1 138 1,3
2001 84 728 84 728 85 504 776 0,9
Investissements des entreprises en stocks
1998 5 393 5 813 4 733 -1 080 -18,6
1999 4 315 3 909 4 987 1 078 27,6
2000 7 038 7 144 8 028 884 12,4
2001 -6 022 -6 022 -6 040 -18 0,3
Exportations de biens et services
1998 368 883 377 349 379 203 1 854 0,5
1999 411 648 418 542 421 796 3 254 0,8
2000 475 849 479 450 484 331 4 881 1,0
2001 469 355 469 355 473 000 3 645 0,8
Importations de biens et services
1998 357 124 360 261 360 871 610 0,2
1999 383 762 386 025 388 157 2 132 0,6
2000 427 389 426 223 428 934 2 711 0,6
2001 413 812 413 812 416 498 2 686 0,6
1 Pour les données annuelles, l'estimation initiale est celle du quatrième trimestre de l'année correspondante.
2 Pour 1998, 1999 et 2000, l'estimation antérieure est celle au moment de la diffusion des données du premier trimestre de 2001, tandis que pour 2001, il s'agit de celle de la diffusion des données du quatrième trimestre de 2001.
3 Les estimations révisées résultent des révisions de 2002.
4 La révision courante est l'estimation révisée moins l'estimation antérieure.
5 La révision courante en pourcentage est la révision courante exprimée sous forme de pourcentage de la estimation antérieure.

Tableau 6 - Révisions au produit intérieur brut (perspective historique)1

Version imprimable (PDF) du tableau 6

 
Année de référence
  1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001
Date de diffusion                    
1993T1 688 541                  
0,2                  
1994T1 688 391 711 658                
0,0 0,1                
1995T1 690 122 712 855 750 053              
0,3 0,2 0,2              
1996T1 690 122 712 855 747 260 776 299            
0,0 0,0 -0,4 -0,5            
1997T1   712 855 747 260 776 299 797 789          
  0,0 0,0 0,0 0,0          
1997
révision historique
698 544 724 920 762 251 799 129 820 323          
1,2 1,7 2,0 2,9 2,8          
1998T1     762 251 799 129 820 323 855 103        
    0,0 0,0 0,0 -0,1        
1998T3   724 960 767 506 806 778 828 997 866 252        
  0,0 0,7 1,0 1,1 1,3        
1999T1       807 088 833 921 873 947 895 704      
      0,0 0,6 0,9 0,8      
2000T1         833 070 877 921 901 805 957 911    
        -0,1 0,5 0,7 0,9    
2001T1 702 393 729 580 772 827 812 460 839 064 885 022 915 865 975 263 1 056 010  
0,6 0,6 0,7 0,7 0,7 0,8 1,6 1,8 1,7  
2002T1  700 480  727 184  770 873  810 426  836 864  882 733  914 973  980 524 1 064 995 1 092 246
-0,3 -0,3 -0,3 -0,3 -0,3 -0,3 -0,1 0,5 0,9 0,7
1 La première ligne représente la série elle-même, exprimée en millions de dollars. La deuxième ligne, en italique, représente la révision en pourcentage entre l'estimation et l'estimation précédente.