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La revue canadienne de productivité

15-206-XWF

Volume 2007
numéro 7

Croissance de la productivité du travail au niveau provincial,
1997 à 2005

Résumé

Introduction

Croissance de la productivité au niveau provincial,
1997 à 2005

Productivité du travail au niveau provincial
1997 et 2005

Conclusion

Bibliographie

Figures

Renseignements supplémentaires

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Croissance de la productivité au niveau provincial, 1997 à 2005

Nous commençons par rendre compte des taux annuels moyens de croissance de la productivité du travail de 1997 à 2005 (figure 1). Au niveau national, la productivité du travail a augmenté à un taux moyen de 1,6 % par année au cours de cette période de neuf ans1. À Terre-Neuve-et-Labrador (3,2 %), la croissance moyenne de la productivité a été beaucoup plus forte que dans toute autre province. La Saskatchewan (2,1 %) est la seule autre province dont la productivité du travail a connu une croissance marquée, supérieure à la moyenne nationale. Le Nouveau-Brunswick, le Manitoba, l'Ontario, la Nouvelle-Écosse et la Colombie-Britannique ont affiché des taux de croissance de la productivité du travail équivalents ou près de la moyenne nationale (allant de 1,7 % au Nouveau-Brunswick à 1,4 % en Colombie-Britannique). Le Québec (1,3 %), l'Île-du-Prince-Édouard (1,3 %) et l'Alberta (1,2 %) ont connu des hausses moyennes de la productivité du travail les plus faibles au cours de cette période de neuf ans.

Quel est le rapport entre ces différences dans la croissance à moyen terme et la vigueur relative de la productivité du travail dans les différentes régions du pays? Avant d'examiner cette question, il convient de mettre en contexte ces moyennes de croissance et les classements implicites qui en découlent. Elles visent à nous renseigner sur la façon dont les progrès économiques ont évolué au cours de la majeure partie de la dernière décennie. Au cours de cette période, Terre-Neuve-et-Labrador se démarque clairement des autres provinces du point de vue de l'amélioration de la productivité du travail. En Alberta, en dépit de l'essor économique, la croissance moyenne de la productivité a été relativement terne au cours de cette période.

Il est important de se rappeler que ces perceptions de la productivité relative peuvent se situer aux antipodes des mouvements à court terme, par exemple, la croissance de la productivité provinciale qui s'est produite entre 2004 et 2005. En fait, il existe une corrélation négative entre les taux de croissance à moyen terme figurant dans le présent document et les taux de croissance pour 2005 (le coefficient de corrélation entre les deux séries est de -0,31). Ces écarts entre les taux à moyen et à court termes peuvent certainement compliquer la compréhension des progrès relatifs. Prenons l'Alberta et Terre-Neuve-et-Labrador, les deux provinces qui ont connu respectivement la croissance moyenne la plus faible et la plus forte sur neuf ans. L'Alberta a enregistré la plus forte augmentation de productivité en 2005, soit 3,4 %, tandis que Terre-Neuve-et-Labrador se situait loin derrière, à -0,2 %, c'est-à-dire le deuxième taux de croissance de productivité le moins élevé en 2005, ne devançant que l'Île-du-Prince-Édouard.

Même si les taux de croissance de la productivité peuvent sembler très différents à court et à moyen termes, la croissance de la productivité dans les diverses provinces peut aussi varier de façon substantielle à court terme. La répartition relative de la croissance de la productivité entre les provinces est souvent assez différente d'une année à l'autre. Lorsque nous examinons la corrélation entre les taux de croissance de la productivité pour des années adjacentes, seulement un des sept ensembles de taux adjacents affiche une forte corrélation positive. La plupart des corrélations ont été fortement ou faiblement négatives. Ainsi, les provinces qui connaissent des hausses importantes de leur productivité une année donnée font souvent face à une croissance beaucoup plus faible l'année suivante, et vice-versa. Dans ce cas aussi, Terre-Neuve-et-Labrador est représentative, étant donné qu'elle a généralement affiché des taux très élevés ou très faibles de croissance de la productivité selon l'année.

Cette volatilité d'une année à l'autre appuie la notion selon laquelle la croissance est un processus fortement stochastique, ce qui signifie qu'il faut faire preuve de prudence lorsqu'on applique à plus long terme les perceptions à court terme de la performance relative. Les moyennes sur neuf ans comprises dans la figure 1 rendent compte de l'effet cumulatif de ces mouvements d'une année à l'autre. Même si ces taux de croissance nous renseignent sur le total de toutes les variations marginales qui se sont produites au cours de cette période, l'enjeu réel pour plusieurs a plutôt trait à la signification de ces différences de croissance du point de vue des différences qui existent entre les provinces au chapitre de la productivité réelle. Plus simplement, quelle est l'importance de l'écart de productivité entre les provinces, et dans quelle mesure cet écart change-t-il au fil du temps? Nous nous penchons sur cette question dans la section intitulée « Productivité du travail au niveau provincial, 1997 et 2005 ».

  1. Toutes les totalisations de cette analyse sont fondées sur le produit intérieur brut (PIB) au prix du marché. La croissance de la productivité moyenne annuelle pour la province i, de 1997 à 2005, est calculée en fonction de
    équation utilisée pour les totalisations
    où la productivité du travail, partie de l'équation utilisée pour les totalisations, représente le PIB divisé par le nombre d'heures travaillées. Ces estimations de la productivité couvrent l'économie en entier et comprennent l'activité économique du secteur des entreprises et du secteur non commercial.

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Date de modification : 2007-01-15 Avis importants