Regard sur le patrimoine du Canada en ressources naturelles

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Kazi Islam

Les ressources naturelles contribuent de manière significative à la richesse totale du Canada. La valeur de cette contribution varie en fonction des cours, des stocks et des coûts d'extraction. Nourri par l'augmentation des prix des ressources, le patrimoine naturel du Canada s'est accru, en moyenne, de 10 % par an au cours de la dernière décennie. Ce taux de croissance aurait pu être encore plus élevé si les coûts d'extraction n'avaient pas autant augmenté au cours de cette période. En 2006, la valeur monétaire de certaines réserves de ressources naturelles, constituant le patrimoine des ressources naturelles, a dépassé 1 billion de dollars, soit plus de 30  000 $ par habitant1. Les réserves de ressources naturelles, lesquelles constituent les origines concrètes de ce patrimoine, sont restées relativement stables au cours de cette période.

Graphique 1 Répartition de différents types de richesses, de 1997 à 2006. Une nouvelle fenêtre s'ouvrira.

Graphique 1
Répartition de différents types de richesses, de 1997 à 2006

Au cours des dix dernières années, le patrimoine des ressources naturelles a représenté entre 12 % et 19 % de la richesse totale du Canada (graphique 1). Les ressources naturelles ne génèrent pas uniquement de la richesse, mais permettent également, à partir des matières premières, de produire d'autres éléments de patrimoine tels des bâtiments, des ponts, des machines et du matériel. Le bois d'œuvre et le fer sont utilisés à profusion dans la construction résidentielle et pour bâtir des ponts. Les machines et le matériel sont fabriqués de différents métaux comme le fer, le cuivre et le zinc. En outre, ces ressources entrent aussi dans la fabrication de biens de consommation durables comme les véhicules automobiles et les ordinateurs.

Le patrimoine des ressources naturelles joue également un rôle important dans la production de revenus. Les entreprises investissent des capitaux et emploient des travailleurs pour produire, transformer, commercialiser, transporter et exporter les ressources. Ainsi, elles réalisent des bénéfices et en versent une partie aux gouvernements fédéral et provinciaux sous forme d'impôts et de redevances. Ces investissements, exportations, bénéfices et autres impôts et redevances constituent des éléments importants du produit intérieur brut (PIB) ou du revenu courant. De la même façon, le patrimoine des ressources produira un flux de revenu futur. Le présent article fournit un aperçu des tendances ainsi que des données essentielles sur l'évolution du patrimoine des ressources du Canada au cours des dix dernières années.

Les ressources énergétiques, minérales et en bois d'œuvre sont prises en compte
Les ressources énergétiques façonnent le patrimoine des ressources total
L'offre et la demande déterminent les prix
Des réserves de ressources naturelles relativement stables
Augmentation rapide des coûts d'extraction
Conclusion

Les ressources énergétiques, minérales et en bois d'œuvre sont prises en compte

Les estimations actuelles sur les richesses réalisées par Statistique Canada sont fondées sur les ressources pour lesquelles toutes les données nécessaires à l'évaluation sont disponibles.  Les ressources sont divisées en trois catégories : ressources énergétiques, ressources minérales et bois d'œuvre.

Les ressources énergétiques comprennent le gaz naturel, le pétrole brut, le bitume brut (les sables bitumineux) et le charbon. Dans la catégorie des ressources minérales, on trouve les gisements d'or-argent, de nickel-cuivre, de cuivre-zinc, de plomb-zinc, de fer, de molybdène, d'uranium, de potasse et de diamants2.  Les réserves de bois d'œuvre comptent les stocks de bois d'œuvre physiquement accessibles ainsi que les quantités prêtes à être récoltées.

En raison du manque de données et de méthodes nécessaires pour leur attribuer une valeur, les autres ressources renouvelables comme le poisson et l'eau douce ne sont pas incluses à cette étape. Le patrimoine total des ressources naturelles serait bien plus important si ces ressources y étaient incluses.

Note aux lecteurs

Le patrimoine des ressources dépend principalement du produit des ventes des ressources extraites, des coûts d'extraction et des réserves restantes. Pour les ressources minérales et énergétiques, les réserves sont déterminées par l'ampleur prouvée et potentielle des stocks dont l'extraction, à l'aide des techniques disponibles, peut permettre de dégager des bénéfices.

Les réserves récupérables économiquement sont constituées des stocks extractibles dont l'extraction, au moyen des procédés d'exploitation disponibles, peut générer des profits. Par conséquent, les estimations des réserves peuvent évoluer en fonction de nombreux facteurs comme les variations des cours des ressources, les coûts d'extraction, ainsi que la découverte de nouveaux gisements et l'épuisement des réserves.

Pour évaluer le patrimoine des ressources naturelles, on détermine tout d'abord le bénéfice tiré des ressources, soit le produit des ventes moins les coûts d'extraction. Supposons que le stock de ressources minérales de l'année dernière s'élève à 15 unités et que 5 unités en soient utilisées. Les réserves restantes seront alors constituées de 10 unités. Si le produit des ventes des 5 unités consommées s'élève à 50 $ et que le coût d'extraction total est de 30 $, alors les bénéfices tirés des ressources s'établissent à 20 $.

Dans l'hypothèse que chacun de ces facteurs demeure constant, les réserves restantes généreront un bénéfice annuel de 20 $ au cours des deux années suivantes. Cependant, au terme de ces deux années, ces 20 dollars vaudront moins que maintenant. Avec un taux d'intérêt annuel de 5 %, également appelé « taux d'escompte », la valeur estimée de la réserve restante sera de : 

equation

Concernant le bois d'œuvre, seuls les stocks physiquement accessibles et prêts à être récoltés sont pris en compte dans l'estimation du patrimoine des ressources naturelles. Parce que le bois d'œuvre est une ressource renouvelable, le calcul de sa valeur est fondé sur le postulat que le flux de rentes se maintiendra sans limite de durée.

Les ressources énergétiques façonnent le patrimoine des ressources total

En 1997, le patrimoine naturel du Canada valait environ 500 milliards de dollars. En dix ans, la valeur du patrimoine des ressources naturelles n'a cessé de croître, dépassant 1 billion de dollars. En moyenne, entre 1997 et 2006, le patrimoine des ressources naturelles s'est accru de 10 % par an (graphique 2).

La valeur du patrimoine des ressources énergétiques, laquelle a dépassé la valeur du patrimoine de bois d'œuvre en 2000, a été le facteur clé de l'augmentation du patrimoine total des ressources.

En 2006, les ressources énergétiques représentaient 57 % de la totalité du patrimoine de ressources, suivies du bois d'œuvre (24 %) et des ressources minérales (19 %). Au cours de la quasi-totalité de la décennie, la richesse des ressources naturelles a connu une croissance rapide, avec le prix des ressources jouant un rôle important dans l'expansion et la diminution du patrimoine.

Graphique 2 Patrimoine de ressources naturelles, de 1997 à 2006. Une nouvelle fenêtre s'ouvrira.

Graphique 2
Patrimoine de ressources naturelles, de 1997 à 2006

L'offre et la demande déterminent les prix

À moins d'être fixé par un organisme de réglementation ou par des organisations, le prix de tout bien ou ressource est généralement déterminé en fonction de l'offre et de la demande. En règle générale, pour les ressources naturelles, l'offre est établie à court terme. À long terme cependant, l'offre dépend d'un certain nombre de facteurs parmi lesquels figurent notamment les variations des cours des ressources et le progrès des technologies d'extraction, mais également la découverte de nouveaux gisements ainsi que l'épuisement des ressources.

En revanche, pour la plupart des ressources naturelles, la demande est variable à court et à long terme et subit les fluctuations de facteurs relevant notamment de l'activité économique nationale et mondiale. Quand la demande de ressources naturelles monte à court terme, les contraintes sur l'offre à court terme peuvent entraîner une hausse sensible de prix. Cet événement est illustré par l'indice des prix des ressources naturelles (graphique 3), marqué d'une volatilité assez forte au cours des dix dernières années, principalement causée par la fluctuation de la demande.

En moyenne, entre 1997 et 2006, l'indice d'ensemble des prix des ressources naturelles a enregistré une croissance annuelle supérieure à 9 %. À l'origine des chutes brutales des cours des ressources  survenues en 1998 et en 20023, la crise financière de 1997-1998 en Asie orientale et les événements du 11 septembre 2001 ont engendré des ralentissements de l'économie mondiale4,5.

Ce que vous devriez savoir à propos des graphiques 3, 4 et 5

L'indice des prix des ressources présenté dans le graphique 3 s'apparente à l'indice des prix à la consommation (IPC). L'indice fournit une mesure d'ensemble de la fluctuation des prix pour le groupe de ressources incluses dans cette analyse. Puisque les prix de ces ressources varient de façon indépendante et sont basés sur des unités de mesure très différentes (mètres cubes pour le pétrole, kilogrammes pour l'or) une moyenne pondérée des fluctuations de leur prix respectifs est calculée pour obtenir une mesure d'ensemble de la fluctuation des prix pour le groupe. Plusieurs moyennes pondérées sont possibles, toutefois cette étude utilise la formule de l'indice de volume en chaîne Fisher pour calculer les indices présentés dans les graphiques 3, 4 et 5.

Les indices de prix des ressources naturelles du graphique 3 pondèrent les fluctuations de prix des diverses ressources selon la proportion de la valeur totale de la production des ressources naturelles qu'elles représentent.. Le graphique 4 présente l'indice des réserves des ressources naturelles, qui pondère les fluctuations des volumes physiques de diverses réserves, utilisant la proportion de la valeur totale du patrimoine de ressources naturelles qu'elles représentent. L'indice des coûts d'extraction du graphique 5 établit la moyenne des fluctuations des coûts d'extraction de différentes ressources en les pondérant selon la proportion du coût d'extraction total des ressources naturelles qu'elles représentent.

Entre 2002 et 2006, l'indice des prix des ressources naturelles a connu un rythme de croissance soutenu. Au cours de ces dernières années, l'Inde et la Chine, les deux pays les plus peuplés du monde, ont vu leur PIB réel augmenter de plus de 8 % par an6. Ces pays sont tous deux d'importants importateurs de ressources naturelles. En Chine, en particulier, la demande de matières premières industrielles a poussé à la hausse les cours mondiaux de l'énergie et des métaux7.

La volatilité de l'indice des prix des ressources énergétiques a été le principal facteur de la volatilité de l'indice d'ensemble des prix des ressources naturelles (graphique 3). Au cours des dix dernières années, l'indice des prix des ressources énergétiques a enregistré une croissance annuelle moyenne de 12 %. Pour les ressources minérales et le bois d'œuvre, le taux de croissance de l'indice s'établit respectivement à 7 % et 2 %.

Graphique 3 L'indice des prix des ressources naturelles, de 1997 à 2006. Une nouvelle fenêtre s'ouvrira.

Graphique 3
L'indice des prix des ressources naturelles, de 1997 à 2006

Des réserves de ressources naturelles relativement stables

De manière générale, entre 1997 et 2006, l'indice d'ensemble des réserves des ressources naturelles est demeuré relativement stable (graphique 4). Ceci signifie que les fluctuations de la taille  des réserves de ressources naturelles ont eu peu d'incidence sur la croissance du patrimoine de ressources naturelles au Canada entre 1997 et 2006. En dépit d'une baisse progressive enregistrée au début des années 2000, l'indice d'ensemble a affiché en 2005 des signes de reprise. Les fluctuations des prix des ressources et des coûts d'extraction, le progrès des techniques d'extraction, la découverte de nouveaux gisements et l'épuisement des ressources sont autant de facteurs qui pèsent sur la taille des réserves de ressources naturelles.

En cas de hausse des prix, les entreprises prennent des mesures de relance de la production destinées à engendrer des bénéfices et investissent davantage dans les activités d'exploration et de forage. Une telle démarche est susceptible d'aboutir à la découverte de nouveaux gisements. En outre, dans un contexte économique marqué par des cours élevés, si l'extraction de ressources connues mais inexploitables auparavant devient intéressante, cela contribuera en retour à l'accroissement des réserves récupérables économiquement.

Par exemple, la production de pétrole et de gaz extracôtiers et de diamants, dont les gisements ont été respectivement découverts à la fin des années 1970 et au début des années 1990, a été lancée seulement à la fin des années 1990 lorsque leur extraction est devenue économiquement et techniquement envisageable8,9. Ces ressources ont contribué au maintien de la stabilité de l'indice d'ensemble des réserves.

Graphique 4 L'indice des réserves des ressources naturelles, de 1997 à 2006. Une nouvelle fenêtre s'ouvrira.

Graphique 4
Répartition de différents types de richesses, de 1997 à 2006

Bien que l'indice d'ensemble des réserves soit demeuré relativement stable, les réserves de ressources énergétiques et minérales ont démontré une certaine volatilité. La hausse de l'indice des réserves des ressources énergétiques a été partiellement absorbée par le recul de l'indice des réserves des ressources minérales. En 1998, la prise en compte additionnelle du pétrole et du gaz extracôtiers, associée à un accroissement considérable des réserves de bitume brut (sables bitumineux), a propulsé l'indice des réserves énergétiques à 118. En contrepartie, l'indice des réserves des ressources minérales a chuté à 78, en raison notamment de l'important déclin des réserves de minerai de fer. L'indice des réserves de bois d'œuvre a connu une baisse progressive peu marquée durant ces années pour s'établir à 97 à la fin de la période.

Augmentation rapide des coûts d'extraction

Entre 1997 et 2006, l'indice d'ensemble des coûts d'extraction a enregistré une croissance annuelle moyenne d'environ 10 % (graphique 5)10. Une telle augmentation est causée principalement par la hausse, au cours des dernières années, du coût de la main-d'œuvre et des coûts en capital.

Les entreprises doivent embaucher plus de travailleurs et investir des sommes d'argent considérables dans des technologies avancées pour extraire les ressources qui se trouvent dans des régions reculées et dont les coûts d'extraction sont élevés. Le coût nécessaire au maintien de ces investissements supplémentaires, également appelé coûts fixes, reste identique même en cas de chute de la production. 

Graphique 5 L'indice des coûts d'extraction, de 1997 à 2006. Une nouvelle fenêtre s'ouvrira.

Graphique 5
L'indice des coûts d'extraction, de 1997 à 2006

Dans l'ensemble, les coûts d'extraction ont connu une augmentation plus rapide entre 2003 et 2006 qu'au cours des six années précédentes, atteignant une moyenne annuelle de plus de 13 %. L'augmentation de ces coûts est imputable en partie à la pénurie de main-d'œuvre qui touche le Canada. En 2006, le taux de chômage national était de 6,3 %, soit le taux le plus bas jamais atteint en trente ans. La même année, la province de l'Alberta, riche en ressources naturelles, affichait un taux de chômage de 3,4 %11.

Entre 2003 et 2006, le taux d'emploi dans les secteurs de l'extraction minière et de l'extraction de pétrole et de gaz a connu une croissance annuelle moyenne de 10,5 %, tandis que la rémunération hebdomadaire des employés a augmenté de 4,4 % par an12.  La croissance des taux d'emploi et de rémunération a entraîné à la hausse les coûts totaux de la main-d'œuvre. Au cours des dernières années, tandis que l'indice du coût de récolte du bois d'œuvre reculait, les indices des coûts d'extraction des ressources énergétiques et minérales ont tous deux connu une croissance soutenue.

Conclusion

Le Canada est riche en ressources naturelles. Ce patrimoine constitue une importante source de revenus, pour aujourd'hui comme pour l'avenir. Parce qu'elles sont à l'origine de la création de richesses, les réserves de ressources naturelles contribuent de façon déterminante au soutien des activités économiques actuelles et futures. La richesse des ressources naturelles dépend d'un ensemble de facteurs comprenant la taille des réserves concrètes de ressources et les prix de celles-ci. Nourri par l'augmentation des prix des ressources, le patrimoine des ressources naturelles a augmenté, en moyenne, de 10 % par an au cours des dix dernières années. En 2005, le patrimoine naturel du Canada a franchi le cap du billion de dollars.

Notes

  1. Statistique Canada, s.d., CANSIM, tableaux 378-0005 et 051-0001.
  2. À l'exemple des mines de nickel-cuivre, certains gisements sont polymétalliques, ce qui signifie que plusieurs minerais peuvent être extraits sur un même site.
  3. Fonds monétaire international, 2007, Indices of Commodity Prices, Washington, D.C., www.imf.org/external/np/res/commod/table1a.pdf, (site consulté le 1 octobre 2007).
  4. Fonds monétaire international, 1998, « Global repercussions of the Asian Crisis and other issues in the current conjuncture », World Economic Outlook, Washington, D.C.,  www.imf.org/external/pubs/ft/weo/weo0598/pdf/0598ch2.pdf, (site consulté le 1octobre 2007).
  5. Fonds monétaire international, 2001, «The Global Economy After September 11», World Economic Outlook, Washington, D.C., www.imf.org/external/pubs/ft/weo/2001/03/index.htm, (site consulté le 4 octobre 2007).
  6. Fonds monétaire international, 2007, International Financial Statistics, Washington D.C., www.internationalmonetaryfund.org/external/data.htm#data, (site consulté le 1 octobre 2007).
  7. Statistique Canada, 2007, Commerce international des marchandises : revue annuelle, nº 65-208-X au catalogue, Ottawa.
  8. Le champ pétrolifère d'Hibernia, situé à 315 kilomètres à l'est-sud-est de St. John's, à Terre-Neuve-et-Labrador, a été découvert en 1979 et c'est seulement en novembre 1997 que le projet a vu le jour, faisant d'Hibernia le premier site d'extraction de pétrole extracôtier au Canada. Pour obtenir plus de renseignements sur Hibernia, consulter le site Web du Gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador, www.economics.gov.nl.ca/bulletins/oil.asp,  (site consulté le 20 septembre 2007).
  9. La mine de diamants Ekati, première mine de diamants au Canada, située à environ 300 kilomètres au nord-est de Yellowknife, dans les Territoires du Nord-Ouest, est exploitée depuis octobre 1997. Pour obtenir plus de renseignements sur la mine de diamants Ekati, consulter le site Web du Gouvernement des Territoires du Nord-Ouest, www.iti.gov.nt.ca/diamond/production.htm, (site consulté le 15 septembre 2007).
  10. Les coûts d'extraction des ressources énergétiques et minérales comprennent les éléments suivants : salaires et traitements, coût de mise en œuvre des machines et du matériel pour l'exploration, le forage et l'extraction des ressources, coût du carburant (mazout), de l'électricité et des matières premières. Pour le bois d'œuvre, les coûts de récolte comprennent les salaires et traitements, les coûts en capital ainsi que le droit de coupe et les frais d'aménagement forestier.
  11. Statistique Canada, 2007, « Enquête sur la population active », Le Quotidien, www.statcan.ca/Daily/Francais/070105/q070105a.htm,  (site consulté le 20 septembre, 2007).
  12. Statistique Canada, CANSIM, tableaux 282-0008 et 281-0026.