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Profil d’écorégion : basses terres du lac Érié

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Giuseppe Filoso et Hugo Larocque, Division des comptes et de la statistique de l’environnement

L’écorégion des basses terres du lac Érié (carte 1) est l’une des 194 écorégions du Canada. Elle couvre une superficie totale d’environ 24 000 kilomètres carrés allant de la ville de Toronto à l’est jusqu’à la ville de Windsor à l’ouest et comprend le point le plus méridional du Canada continental, la pointe Pelée.

Carte 1 Écorégion des basses terres du lac Érié

En raison de sa situation méridionale, l’écorégion jouit de l’un des climats les plus tempérés au Canada, avec des étés chauds et humides et des hivers doux. Le climat ainsi que l’abondance de sols fertiles au relief plat font de cette écorégion une importante région agricole.

En 2006, l’écorégion des basses terres du lac Érié était l’écorégion canadienne la plus peuplée, comptant environ 7,3 millions d’habitants ou 23 % de la population canadienne. Entre 1971 et 2006, la population des basses terres du lac Érié a connu une forte croissance (61,6 %). La densité de sa population, 305 habitants par kilomètre carré en 2006, en a fait la deuxième écorégion la plus densément peuplée du Canada (tableau 1) après l’écorégion des basses terres continentales1.

Tableau 1 Écorégion des basses terres du lac Érié

Dans l’écorégion, la couverture terrestre dominante se compose de terres cultivées. Des superficies restreintes de forêts mixtes et caducifoliées sur l’escarpement du Niagara et des terres aménagées sont les autres principaux types de couverture terrestre (graphique 1 et carte 2).

Graphique 1 Écorégion des basses terres du lac Érié, par type de couverture terrestre, circa 2000

Carte 2 Couverture terrestre, écorégion des basses terres du lac Érié, circa 2000

Entre 1971 et 2006, la superficie des terres agricoles a diminué de 9,7 % pour s’établir à 16 194 kilomètres carrés au total, tandis que le nombre de fermes a également chuté, de 43,7 %, pour passer à 19 735. Les baisses étaient significatives pour le nombre de fermes déclarant cultiver du tabac (-82,3 %) et élever de la volaille (-77,2 %), des porcs (-88,0 %) et des bovins (-73,2 %) même si, dans certains cas, la production réelle a augmenté, comme pour la volaille (20,0 %) et les porcs (67,5 %) (tableau 1).

D’autres secteurs agricoles ont connu une augmentation du nombre d’exploitations agricoles et de la superficie cultivée. Le nombre de fermes déclarant exploiter des serres a augmenté de 2,1 %, et le nombre de celles déclarant exploiter des pépinières, de 26,6 %. Fait plus important, la superficie cultivée dans les serres s’est accrue de 371,8 % et celle cultivée dans les pépinières, de 342,5 % (tableau 1). Ces hausses sont attribuables le plus probablement au climat doux de l’écorégion, à la quantité de terres cultivables et à la proximité des marchés.


Note

  1. D. Trant, H. Larocque et G. Filoso, 2009, « Profil d’écorégion : basses-terres continentales de la Colombie-Britannique », EnviroStats, 16-002-X200900411031 au catalogue de Statistique Canada, vol. 3, 4.