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Profil d’écorégion : basses terres du fleuve Saint-Laurent

Hugo Larocque, Doug Trant et Giuseppe Filoso, Division des comptes et de la statistique de l’environnement

L’écorégion des basses terres du fleuve Saint-Laurent (carte 1) compte parmi les 194 écorégions du Canada. Elle couvre une superficie totale de plus de 40 000 kilomètres carrés, ce qui est légèrement inférieur à la moyenne canadienne1. L’écorégion s’étend de Brockville, Ontario à Québec le long du fleuve Saint-Laurent et comprend également une partie de la rivière des Outaouais.

Carte 1 Écorégion des basses terres du fleuve Saint-LaurentCarte 1 Écorégion des basses terres du fleuve Saint-Laurent

Lors du Recensement de 2006, l’écorégion des basses terres du fleuve Saint-Laurent était la troisième plus densément peuplée au pays avec 158 personnes par kilomètre carré. Les deux écorégions ayant la plus grande densité de population étaient l’écorégion des basses terres continentales de la Colombie-Britannique2  et l’écorégion des basses terres du lac Érié3. Malgré le fait que l’écorégion des basses terres du fleuve Saint-Laurent soit densément peuplée avec 21 % de la population canadienne qui y habite, sa population a crû de seulement 31 % entre 1971 et 2006 comparativement à 47 % pour l’ensemble du Canada (tableau 1). Les principales agglomérations situées dans cette écorégion sont les régions métropolitaines d’Ottawa–Gatineau, Montréal, Trois-Rivières et Québec.

Tableau 1 Basses terres du fleuve Saint-LaurentTableau 1 Écorégion des basses terres du fleuve Saint-Laurent

L’écorégion des basses terres du fleuve Saint-Laurent est propice à l’agriculture grâce à son sol, qui est principalement argileux, sa proximité au fleuve Saint-Laurent et à de nombreux plans d’eau. Il s’agit également d’une région où il y a peu de dénivelées à l’exception des collines montérégiennes. Les couvertures terrestres principales sont l’agriculture, les forêts et les terres aménagées (graphique 1 et carte 2). La superficie couverte par les terres agricoles et les forêts représente plus de 80 %  de la superficie totale de l’écorégion des basses terres du fleuve Saint-Laurent.

Graphique 1 Écorégion des basses terres du fleuve Saint-Laurent, par type de couverture terrestre, circa 2000Graphique 1 Écorégion des basses terres du fleuve Saint-Laurent, par type de couverture terrestre, circa 2000

Carte 2 Couverture terrestre, écorégion des basses terres du fleuve Saint-Laurent, circa 2000Carte 2 Couverture terrestre, écorégion des basses terres du fleuve Saint-Laurent, circa 2000

On y pratique principalement la culture du maïs. En 2006, la superficie de maïs cultivé dans cette écorégion a représenté 39 % de la superficie du maïs cultivé au pays. Entre 1971 et 2006, la culture du soya a connu une croissance considérable. Alors qu’environ 600 hectares étaient cultivés en 1971, plus de 240 000 l’ont été en 2006. La région produit également du sirop d’érable comme en font foi les 8 millions d’entailles faites sur des érables, ce qui a représenté 23 % des entailles au Canada en 2006 (tableau 1).

On retrouve un grand nombre de fermes laitières dans cette écorégion. Malgré une diminution de 56 % du nombre de vaches laitières entre 1971 et 2006, l’écorégion des basses terres du fleuve Saint-Laurent regroupait tout de même 33 % des vaches laitières au pays en 2006. En ce qui concerne l’élevage porcin, il y a eu une augmentation de 193 % du nombre de porcs dans l’écorégion entre 1971 et 2006. Durant cette période, la proportion de porcs dans cette écorégion par rapport à l’ensemble du pays est passée de 13 % à 24 % (tableau 1).


Notes

  1. La moyenne canadienne est d’environ 45 000 kilomètres carrés.
  2. D. Trant, H. Larocque et G. Filoso, 2009. « Profil d’écorégion : basses-terres continentales de la Colombie-Britannique », EnviroStats, 16-002-X200900411031 au catalogue de Statistique Canada, vol. 3, 4.
  3. G. Filoso et H. Larocque, 2010. « Profil d’écorégion : basses terres du lac Érié », EnviroStats, 16-002-X201000111135 au catalogue de Statistique Canada, vol. 4, 1.