Profil d'écorégion : Est de l'île de Vancouver

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Iman Mustapha, Division des comptes et de la statistique de l'environnement

L'écorégion de l'est de l'île de Vancouver fait partie de la grande écozone maritime du Pacifique, qui s'étend sur toute la côte de la Colombie-Britannique, depuis le Yukon au nord jusqu'à la ville de Victoria au sud (carte 2). Cette écozone peut recevoir plus de 3 000 mm de pluie au cours d'une année. L'écorégion de l'est de l'île de Vancouver, qui fait donc partie de cette écozone, est située sur le flanc sous le vent 23  des chaînes de montagnes de l'île de Vancouver, de sorte que les précipitations y sont moins abondantes que dans l'écorégion de l'ouest de l'île, située du côté exposé au vent 24 . L'écorégion se caractérise par un terrain mixte comportant des crêtes élevées et des vallées étroites; sa superficie est de plus de 13 200 km2, ce qui est inférieur à la superficie moyenne des écorégions canadiennes (45 000 km2).

Cette région se classait septième sur la liste des écorégions les plus densément peuplées du Canada en 2006, comptant 50 personnes par km2. Toujours en 2006, la population s'établissait à 659 342 habitants, soit une hausse de 86 % par rapport à 1971 (tableau 2). Les principaux centres de population de l'écorégion comprennent Victoria, Nanaimo, Courtenay, Campbell River et Port Alberni. La zone habitée 25  en 2006 était de 612 km2, ce qui représentait une augmentation de 11,5 % comparativement à 2001. La couverture terrestre dominante consiste en forêts de conifères, qui couvrent 68,9 % de la superficie de l'écorégion (graphique 9, carte 3 et tableau 2). Les forêts de feuillus couvrent pour leur part 3,0 % de l'écorégion. Les forêts de conifères sont composées notamment de douglas taxifoliés, de pruches de l'Ouest et de sapins grandissimes, tandis que les forêts de feuillus sont constituées principalement de chênes de Garry.

Les herbes couvrent 9,4 % de l'écorégion; viennent ensuite le couvert arbustif (5,8 %), les terres aménagées (4,2 %) et les plans d'eau (3,6 %). En 2010, la superficie protégée de l'écorégion était de 2 003 km2, soit 15,2 % de la superficie totale (tableau 2).

La population active de l'écorégion en 2006 comptait plus de 336 200 personnes en 2006, ce qui représente une hausse de 7,3 % par rapport à 2001. Au cours de la même période, le taux de croissance de la population active dans l'ensemble du Canada a été de 8,0 % (tableau 2). Ce sont les industries de la construction et des services publics qui ont enregistré la plus forte augmentation depuis 2001 (41,7 %), tandis qu'il y a eu un recul de 9,2 % dans le secteur de la fabrication. En 2006, les secteurs des administrations publiques, de la gestion et des autres services étaient ceux qui mobilisaient la plus forte proportion de l'ensemble de la population active (18,7 %), ce qui tenait à la prise en compte des institutions publiques; les services d'enseignement et de soins de santé étaient proches deuxièmes (18,2 %), puis venaient le commerce de détail et le commerce de gros (14,6 %) (Graphique 10).

La proportion de la population active de l'écorégion travaillant dans les industries primaires (agriculture, foresterie, pêche et chasse, et extraction minière et extraction de pétrole et de gaz) a diminué de 7,2 % entre 2001 et 2006.

Le tableau 3 présente des estimations relatives à la population active pour certaines industries primaires en Colombie-Britannique de 1990 à 2010 26 .

De 2001 à 2006, la population active travaillant dans la foresterie et l'exploitation forestière ainsi que les activités de soutien connexes a diminué de 22,5 %, et de 42,9 % dans le cas de la pêche et de la chasse pour l'ensemble de la province.

L'agriculture dans l'écorégion a été à l'origine de 151 millions de dollars, ce qui représente 0,4 % des 42,2 milliards de dollars de ventes agricoles au Canada en 2005 (tableau 2). La superficie totale des terres agricoles – ce qui comprend les terres en culture, les terres en jachère et les pâturages – a augmenté de 4,1 % dans l'écorégion, passant de 38 283 hectares en 1971 à 39 837 en 2006. Cette augmentation va à contre-courant de la tendance observée à l'échelle du Canada, la superficie totale des terres agricoles y ayant accusé une baisse de 1,6 % durant la même période. Toujours entre 1971 et 2006, le nombre d'entreprises agricoles dans l'écorégion a augmenté de 43,6 % pour se chiffrer à 2 310. Au cours de cette même période, le nombre de bovins a connu une hausse de 3,5 % pour s'établir à 24 073.

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