Le paysage changeant des régions métropolitaines du CanadaAppendice C. Glossaire



Autres terres naturelles et semi-naturelles : En 2011, la catégorie des terres naturelles et semi-naturelles a été divisée en trois : les plans d'eau, les forêts et autres. Le calcul pour cette dernière catégorie est résiduel, c'est-à-dire que les zones bâties, les terres arables, les forêts et les plans d'eau ont été retranchés du total de la RMR-E.

Autres terres naturelles et semi-naturelles perdues au profit de la zone habitée : d'après l'Inventaire des terres du Canada : utilisation des sols, les classes peuvent comprendre le roc et les surfaces sans végétation, les terres humides, les mines, les carrières, sablières et gravières, les zones récréatives extérieures et les zones non cartographiées.

Biens et services écosystémiques : Les biens matériels (p. ex., poisson, bois) et les services moins palpables (p. ex., air pur, sol productif) qui proviennent des structures et fonctions des écosystèmes et qui offrent des avantages aux personnes.

Capital naturel : Le stock d'actifs naturels — terres, air, eau, organismes vivants, ressources naturelles — qui fournit des biens et services écosystémiques, ainsi que d'autres ressources naturelles.

Centre de population : A une concentration démographique d'au moins 1 000 habitants et une densité de population d'au moins 400 habitants au kilomètre carré, d'après les chiffres de population du recensement actuel. Les centres de population sont divisés en trois groupes selon la taille de leur population afin de refléter l'existence d'un continuum entre urbain et rural : petits (de 1 000 à 29 000 personnes), moyens (de 30 000 à 99 999 personnes) et grands urbains (100 000 et plus). En 2011, il y avait 31 grands centres de population urbains comptant une population totale de 20,1 millions de personnes, 54 moyens centres de population comptant une population totale de 2,9 millions de personnes et 857 petits centres de population comptant une population totale de 4,1 millions. Le terme « centre de population » remplace le terme « région urbaine » utilisé avant le Recensement de 2011.

Couvert arborescent en zone urbaine : La couche de feuilles, de branches et de tiges d'arbres qui couvrent le sol lorsque vu du dessus, comme par imagerie par télédétection, dans les centres de population.

Couverture terrestre : La surface physique et biologique observée de la Terre, qui comprend les surfaces biotiques (les matières vivantes, comme la végétation) et abiotiques (les matières non vivantes, comme les pierres). La couverture terrestre peut être établie par une évaluation sur le terrain et l'imagerie satellitaire.

Densification : L'action ou le processus d'accroissement de la densité, par exemple, de la population ou du nombre de logements. Voir aussi « Intensification ».

Densité de logements : Calculée ici en divisant le nombre de logements de la zone habitée par la zone habitée.

Densité de la population : Calculée ici comme la population de la zone habitée divisée par la zone habitée.

Écosystèmes : Collectivités écologiques d'espèces vivantes qui interagissent avec leur environnement et fonctionnent en harmonie. À des fins de comptabilité, le concept est généralisé, les écosystèmes étant définis comme le territoire où les espèces vivantes interagissent entre elles et avec leur environnement.

Expansion urbaine : Croissance des zones bâties, particulièrement sur des terres non aménagées dans nos villes ou à proximité de celles-ci.

Îlot de diffusion (ID) : Géographie du recensement utilisée en 2011 et 2006, appelée « îlot » en 2001. Il s'agit d'un territoire dont tous les côtés sont délimités par des rues et/ou des limites des régions géographiques normalisées. L'îlot de diffusion est la plus petite unité géographique pour laquelle les chiffres de population et le nombre des logements peuvent être diffusés. Il a remplacé le secteur de dénombrement comme unité de base pour la diffusion.

Intensification : Renvoie à l'aménagement dans les zones bâties existantes, y compris l'aménagement intercalaire et le fait de réaménager des zones bâties constituées de types de logements à faible densité en zones bâties constituées de types de logements à forte densité. Voir aussi « densification ».

Noyau : Une RMR peut avoir deux types de noyaux : le noyau et le noyau secondaire. Le noyau est le centre de population dont la population est la plus élevée et autour duquel une RMR est délimitée. Le noyau doit avoir une population (selon le dernier recensement) d'au moins 50 000 habitants. Le noyau secondaire est un centre de population à l'intérieur d'une RMR ayant au moins 10 000 habitants et était le noyau d'une agglomération de recensement (AR) qui a été fusionné à une RMR adjacente.

Polygone des pédo-paysages du Canada (PPC) : Les polygones des PPC délimitent les principales caractéristiques naturelles permanentes des sols et des terres pour tout le pays. Ces caractéristiques comprennent le type de sol, la forme de la surface, la pente, l'eau de surface et la profondeur de la nappe phréatique, fournissant ainsi des renseignements sur certaines caractéristiques de base des écosystèmes. Les polygones des PPC constituent le plus petit élément de base du Cadre écologique national pour le Canada.

Région métropolitaine de recensement (RMR) : Une région formée d'une ou de plusieurs municipalités adjacentes ayant un degré élevé d'intégration sociale et économique, qui sont situées autour d'un centre de population principal. Une RMR doit compter au moins 100 000 habitants, dont au moins 50 000 vivent dans le noyau. Dès qu'une région devient une RMR, elle conserve cette appellation même si sa population totale baisse en deçà de 100 000 habitants ou si la population de son noyau descend au-dessous de 50 000 habitants. L'intégration dans le noyau est mesurée par le débit de la migration quotidienne calculé à partir de données sur le lieu de travail tirées des recensements antérieurs ou de l'Enquête nationale auprès des ménages.

Région métropolitaine de recensement-écosystème (RMR-E) : Une unité géographique qui associe les RMR avec la géographie environnementale — les pédo-paysages du Canada (PPC). La RMR-E combine tout polygone des PPC contenu dans les limites d'une RMR ou qui croise ces limites, ainsi que les polygones des PPC qui se trouvent entièrement dans les limites de cette RMR-E nouvellement formée.

Secteur de dénombrement (SD) : Géographie du recensement utilisée de 1961 à 1996. Il s'agissait de la région géographique dénombrée par un recenseur et était la plus petite région géographique normalisée pour laquelle des données du recensement étaient déclarées. Dans toute la mesure du possible, les limites du SD suivaient les caractéristiques visibles comme les rues et les rivières. Le nombre de logements d'un SD variait en général d'un maximum de 440 dans les grandes régions urbaines à un minimum de 125 dans les régions rurales.

Terres agricoles : Par terres agricoles, on entend à la fois les « terres agricoles cultivables » et les « terres agricoles ayant des limitations », telles que définies par les données de l'Inventaire des terres du Canada : possibilités des sols. Bien que l'on puisse également penser que le terme « terres agricoles » englobe toutes les terres utilisées par les fermes — ce que représente la variable « superficie agricole totale » tirée du Recensement de l'agriculture de Statistique Canada —, le présent rapport ne tient pas compte de cet usage.

Terres agricoles ayant de graves limitations restreignant l'agriculture : Représente les terres agricoles de classe 4 à 6 dans l'Inventaire des terres du Canada : possibilités agricoles des sols. Dans cette classification, les terres de classe 4 sont des terres à faible rendement pour les cultures et exigent le recours à des pratiques de gestion ou de conservation supplémentaires; les terres de classe 5 offrent la possibilité de pâturages permanents et de cultures de foin; les terres de classe 6 sont appropriées pour les pâturages naturels. Pour calculer la croissance de la zone habitée sur des terres agricoles selon la classe de potentiel des terres, nous avons superposé la croissance des zones habitées de 1971 à 2011 à la couche de base de l'Inventaire des terres du Canada : possibilités agricoles des sols (1969). Les terres agricoles perdues au profit des routes ne sont pas incluses dans cette analyse.

Terres agricoles cultivables : Représente les terres agricoles de classe 1 à 3 dans l'Inventaire des terres du Canada : possibilités agricoles des sols. Dans cette classification, les terres de classe 1 n'ont aucune limite importante quant à l'utilisation pour les cultures; les terres de classe 2 ont des limites moyennes qui exigent l'application de pratiques modérées de conservation; les terres de classe 3 ont des limites moyennement strictes qui restreignent la variété des cultures ou qui exigent l'application de pratiques de conservation spéciales. Pour calculer la croissance de la zone habitée sur des terres agricoles selon la catégorie de potentiel des terres, nous avons superposé la croissance des zones habitées de 1971 à 2011 à la couche de base de l'Inventaire des terres du Canada : possibilités agricoles des sols (1969). Les terres agricoles perdues au profit des routes ne sont pas incluses dans cette analyse.

Terres arables : Les régions de terres arables sont représentées ici par les variables de terres en culture, de pâturages cultivés ou ensemencés et de terres en jachère des données interpolées du Recensement de l'agriculture. L'utilisation de ces variables est conforme aux données présentées pour les terres arables au Canada par l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture. Les données pour les terres arables n'indiquent pas la superficie des terres qui pourraient être cultivables.

Terres arables perdues au profit de la zone habitée : Pour calculer la superficie des terres arables perdues au profit de la zone habitée, nous avons superposé la croissance des zones habitées de 1971 à 2011 aux terres arables de la couche de base de l'Inventaire des terres du Canada : utilisation des sols et, pour les zones où la zone habitée de 1971 a été réduite, à la zone reclassée au moyen de l'Utilisation des terres en 1990 d'AAC. Les classes de l'ITC : US suivantes sont incluses : terres cultivées, pâturages et cultures fourragères améliorés, vergers et vignobles et horticulture, ainsi que la classe des terres cultivées de l'Utilisation des terres en 1990. Les terres arables perdues au profit des routes ne sont pas incluses dans cette analyse.

Terres naturelles et semi-naturelles : Calculées comme la superficie résiduelle après le retranchement des zones bâties et des terres arables de la superficie totale. Sont comprises les zones qui ont été peu modifiées par l'homme, telles que les forêts, les pâturages et parcours grossiers, les terres arbustives, les terres stériles, les terres humides et les plans d'eau. Toutefois, compte tenu du fait que le calcul a été effectué à partir de ce qui reste, la classe comprend également des habitations et autres bâtiments, en particulier ceux situés sur de grands lots et dans les régions rurales, car ils peuvent ne pas être saisis par imagerie satellitaire comme des zones bâties, notamment en raison de la résolution des données et du couvert arborescent.

Terres naturelles et semi-naturelles perdues au profit de la zone habitée : Calculées en superposant la croissance de la zone habitée de 1971 à 2011 aux terres naturelles et semi-naturelles de la couche de base de l'Inventaire des terres du Canada : utilisation des sols (ITC : US) et, pour les zones où la zone habitée de 1971 a été réduite, à la zone reclassée au moyen de l'Utilisation des terres en 1990, d'AAC. Les classes de l'ITC : US suivantes sont incluses : les terres boisées, les pâturages et parcours grossiers, les zones récréatives extérieures, le roc et les surfaces sans végétation, les terres humides dégagées et les zones non cartographiées. Les terres naturelles perdues au profit de des routes ne sont pas incluses dans cette analyse.

Unité de rapprochement : Un cadre spatial utilisé par Environnement et Changement climatique Canada qui combine le Cadre écologique du Canada et les limites administratives provinciales et territoriales.

Utilisation des terres : Décrit les fonctions économiques et sociales des terres nécessaires pour répondre aux besoins des êtres humains, y compris des activités et des arrangements institutionnels visant à assurer le maintien ou le rétablissement des habitats naturels. Les classes d'utilisation type des terres comprennent l'agriculture, les zones habitées et les zones gérées.

Zone bâtie : Zone qui se caractérise par un pourcentage élevé de surfaces imperméables telles que les chaussées, les parcs de stationnement et les toits. Les logements de faible densité et les petites structures ou petits immeubles situés dans les régions rurales à l'extérieur des zones bâties principales pourraient ne pas être saisis en raison de la résolution des données et du couvert arborescent. Les ensembles de données spatiales utilisés pour représenter les zones bâties dans le présent rapport comprennent des terres qui sont majoritairement aménagées, y compris la végétation associée à cette couverture terrestre. Cela inclut les routes, les surfaces revêtues, les immeubles, les voies ferrées, les sites industriels, les structures minières, les fermes et d'autres couvertures terrestres semblables, et peut comprendre les parcs et les terrains de golf. Les données pour les zones bâties sont elles-mêmes classées dans le présent rapport comme zones habitées et routes.

Zone habitée : Dans le présent rapport, une zone habitée est définie comme une zone bâtie sans les routes.



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