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    Série de documents de travail sur l'agriculture et le milieu rural

    Variabilité du revenu agricole et diversification hors ferme dans l'agriculture canadienne

    Choix des variables et description des données

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    Dans cette étude, nous utilisons les données longitudinales sur l'exploitant agricole élaborées par Statistique Canada au moyen des données de l'impôt sur le revenu des particuliers qui déclarent un revenu agricole brut et des personnes morales qui sont classées comme fermes1. La base de données contient des données longitudinales sur les exploitants agricoles pour plus de 38  000 exploitants agricoles du Canada pour les années 2001 à 2006, et a été conçue de façon à être représentative de la population d'exploitants agricoles canadiens de 2001. Dans cette étude, seuls les exploitants agricoles déclarant en moyenne 10 000 $ ou plus de revenu agricole brut du marché sont pris en compte, ce qui laisse 31 305 exploitants agricoles dans l'échantillon. L'ensemble de données fournit des renseignements détaillés sur toutes les sources de revenus hors ferme ainsi que sur les revenus et les dépenses agricoles. L'information sur le type de production agricole (p. ex., laitière, céréalière, bovine) est également fournie dans l'ensemble de données, ainsi que l'emplacement géographique de chaque ferme (c.-à-d. division et subdivision de recensement de l'emplacement principal). Cette référence spatiale nous permet de compléter l'ensemble de données avec l'information socio-économique supplémentaire de la région géographique où l'exploitant réside à partir des données du Recensement de la population qui se déroule tous les cinq ans.

    Pour examiner les différences éventuelles des tailles et types de fermes, l'échantillon d'exploitants de fermes non constituées en société a été réparti selon cinq types de ferme différents (voir le tableau 1). Les fermes non commerciales ont été divisées en deux groupes; une catégorie à faible revenu comprenait les exploitants agricoles enregistrant un revenu total inférieur à 25 000 $ et un  revenu agricole brut du marché inférieur à 50 000 $. L'autre catégorie de fermes non commerciales appartient à la catégorie des fermes d'agrément/appartenant à un retraité, qui comprend les exploitants agricoles dont le revenu agricole brut du marché est inférieur à 50 000 $ et dont le revenu hors ferme total est supérieur à 50 000 $. Les exploitants des fermes commerciales sont divisés en trois groupes selon la taille de leurs fermes. La catégorie des petites et moyennes fermes comprend les exploitants agricoles qui déclarent en moyenne 100 000 $ et moins de revenu agricole brut du marché. La catégorie des grandes fermes est constituée des exploitants agricoles qui déclarent un revenu agricole brut du marché entre 100 000 $ et 500 000 $, tandis que la catégorie des très grandes fermes rassemble les exploitants agricoles qui déclarent plus de 500 000 $ de revenu agricole brut du marché.

    Tableau 1 Typologie des fermes des exploitants de fermes non constituées en sociétéTableau 1 Typologie des fermes des exploitants de fermes non constituées en société

    Revenu hors ferme au Canada de 2001 à 2006

    Les variables dépendantes utilisées dans le modèle empirique sont définies en fonction du revenu d'un emploi hors ferme de l'exploitant agricole dont on a calculé la moyenne sur la période de 2001 à 2006 (voir le tableau 2). Le revenu d'un emploi hors ferme désigne le revenu de salaires et traitements et le revenu provenant d'un revenu net d'un travail indépendant non agricole et exclut le revenu de placements ou de pension. Cette distinction permet de nous concentrer sur la capacité de l'exploitant agricole à diversifier la répartition de son travail sur des activités non agricoles. Ceci nous permet de délimiter les interactions éventuelles entre les politiques de stabilisation rurales et agricoles. Alors que l'investissement hors ferme peut également contribuer à la stabilisation du revenu, son lien avec la conjoncture économique et les politiques locales est bien plus faible, car l'on peut facilement investir dans des actions ou des biens à peu près n'importe où dans le monde. Cependant, les possibilités d'affecter du travail aux activités non agricoles sont probablement reliées plus étroitement à la conjoncture économique locale ou régionale.

    La première étape du modèle empirique, le modèle probit, fait appel à une variable binaire qui prend la valeur de 1 si le revenu d'un emploi hors ferme de l'exploitant moyen est positif pendant la période de 2001 à 2006, et zéro dans l'autre cas. La figure 1 montre que presque 60 % des exploitants agricoles ont réalisé un revenu d'un emploi hors ferme sous forme de salaires ou de revenu d'un emploi autonome au cours de la période de 2001 à 2006. Pour les exploitants de fermes non constituées en société, les données indiquent que l'exploitation d'une petite ferme non constituée en société accroît la probabilité que l'exploitant gagne un revenu hors ferme, comparativement à ceux des grandes fermes, ce qui rend probablement compte des contraintes du travail agricole. Cependant, le pourcentage d'exploitants ayant un emploi hors ferme demeure supérieur à 40 % chez les exploitants des plus grandes fermes, ce qui nous porte à penser que certains exploitants peuvent combiner le travail hors ferme avec l'exploitation d'une grande ferme.

    Figure 1 - Revenu hors ferme des exploitants agricoles, Canada, de 2001 à 2006Figure 1 – Revenu hors ferme des exploitants agricoles, Canada, de 2001 à 2006

    Le revenu d'un emploi hors ferme est également élevée chez les exploitants de fermes constituées en société, à environ 80 %. Cette estimation est possiblement biaisée due à la capacité unique des exploitants de fermes constituées en société de transférer une partie du revenu agricole sous forme de salaire qu'ils peuvent se verser à eux-mêmes (qui est inclut comme revenu hors ferme aux fins d'impôt) et pourrait contribuer à gonfler les statistiques du revenu hors ferme pour cette catégorie d'exploitations2. Il convient de noter que cette limitation des données ne s'applique pas aux fermes qui ne sont pas constituées en société et pour cette raison, les exploitants de fermes constituées en société et non constituées en société sont traités séparément dans cette étude.

    Nous utilisons le revenu d'un emploi hors ferme moyen comme variable dépendante dans la deuxième partie du modèle économétrique. La figure 1 montre que les exploitants ont gagné en moyenne 18 371 $ par an en salaires hors ferme et revenu d'emploi autonome. Une fois de plus, les exploitants de fermes d'agrément/fermes appartenant à un retraité comptent le plus fortement sur le revenu hors ferme, affichant en moyenne 53 611 $ par an. La figure 1 montre également que les exploitants de très grandes fermes commerciales ont réalisé en moyenne 18 679 $ par an de revenu d'un emploi hors ferme, ce qui est supérieur à celui de leurs homologues de fermes plus petites. Ceci étayerait davantage l'idée que le travail hors ferme est devenu une source de revenu considérable, même pour les exploitants de grandes fermes.

    La figure 2 peint un tableau plus détaillé de la répartition du revenu d'un emploi hors ferme parmi chaque type de ferme en montrant l'importance relative de ces sources. En premier lieu, les statistiques pour les fermes médianes indiquent que le revenu d'un emploi hors ferme représentait 7,1 % du revenu total des exploitants agricoles. Il représentait également 74,6 % du revenu total d'un exploitant agricole sur quatre (75e centile). Pour de nombreux exploitants de fermes non constituées en société et non commerciales et de petites et moyennes fermes commerciales, la part du revenu total provenant de salaires hors ferme et du revenu d'un emploi autonome non agricole est supérieure à 100 %, ce qui rend compte du fait que bon nombre d'entre eux sont confrontés à un revenu agricole net négatif. Parmi les exploitants de grandes fermes non constituées en société, le revenu d'un emploi hors ferme représentait 4,5 % et plus du revenu total pour au moins 25 % de ces exploitants (75e centile), et il est la source principale (55,5 %) de revenu d'au moins un exploitant sur dix (90e centile). Dans l'ensemble, les données indiquent que le travail hors ferme revêt une importance économique pour les exploitants de la plupart des types et des tailles de fermes.

    Figure 2 - Revenu hors ferme exprimé comme part du revenu total de l'exploitant, Canada, de 2001 à 2006Figure 2 – Revenu hors ferme exprimé comme part du revenu total de l'exploitant, Canada, de 2001 à 2006

    Variables indépendantes

    Nous présentons les statistiques sommaires pour toutes les variables indépendantes au tableau A1 en annexe. Le risque afférent au revenu agricole est la variable indépendante clé de l'étude. L'aspect longitudinal de l'ensemble de données nous permet de définir différentes mesures du risque afférent au revenu agricole. Le coefficient de variation (CV) a été choisi comme substitut du risque afférent au revenu agricole, parce qu'une mesure normalisée de la variabilité permet d'établir des comparaisons pour les fermes de toutes tailles. Un choix naturel aurait consisté à utiliser le CV du revenu agricole. Cependant, comme l'échantillon contient un grand nombre d'observations comportant des revenus agricoles nets moyens négatifs, il n'est pas possible d'utiliser le CV comme mesure du risque afférent au revenu agricole pour l'ensemble de l'échantillon. Au lieu de cela, nous utilisons le CV du revenu agricole brut du marché. Nous prévoyons que la plupart des fluctuations du revenu seront imputables aux variations des revenus et, par conséquent, cette mesure devrait fournir un bon substitut pour le risque afférent au revenu net agricole. Les statistiques de l'échantillon indiquent que le revenu du marché est très instable, présentant un CV dans une fourchette de 26,0 % à 43,6 %. Cette mesure du risque diminue avec la taille de la ferme, et elle était la plus faible pour les fermes constituées en société. On peut en déduire que les exploitants des grandes fermes et celles qui sont constituées en société sont peuvent avoir adoptés des mesures pour gérer le risque afférent au revenu agricole et/ou peuvent être en meilleure position de tirer parti de certains outils de gestion des risques pour stabiliser le revenu agricole brut du marché.

    Les paiements de programme et leur effet stabilisant devraient également influer sur le risque afférent au revenu agricole et sur la décision de travailler hors ferme. Les données sur les paiements de programme comprennent les paiements de programme provinciaux, les versements d'aide en cas de catastrophe, les revenus de l'assurance-récolte et les paiements du Programme canadien de stabilisation du revenu agricole. La corrélation entre les paiements de programme et le revenu agricole a été obtenue pour la période de 2001 à 2006. Comme nous le prévoyions, les paiements de programme présentent une corrélation négative avec le revenu agricole net. La relation négative est davantage prononcée pour les grandes exploitations commerciales, ce qui indique un effet stabilisant plus fort des paiements de programme pour ces exploitants.

    Pour mesurer l'importance relative des paiements de programme pour chaque exploitant agricole, nous avons exprimé les paiements de programme moyens reçus au cours de la période de 2001 à 2006 comme pourcentage du revenu agricole brut total. Cette mesure relative nous permet de comparer plus facilement les fermes de toutes tailles. S'il faut en croire les résultats, les exploitants agricoles canadiens ont reçu en moyenne en paiements de programme un peu plus de 15,4 % de leur revenu agricole brut total. Les exploitants de très grandes fermes non constituées en société comptaient le moins sur les paiements de programme, en termes relatifs, car ils représentaient en moyenne 9,2 % du revenu agricole brut total. Cependant, ces exploitants ont également touché les paiements de programme les plus élevés avec une moyenne de 74 280 $.

    Le bénéfice net d'exploitation devrait également influer sur le revenu hors ferme. On constate d'importantes différences du bénéfice net d'exploitation agricole chez les fermes de toutes tailles et de tous types. Les exploitants de fermes constituées en société ont réalisé en moyenne un bénéfice net d'exploitation agricole de 42 620 $ contre 72 260 $ de pertes moyennes subies par les très grandes fermes non constituées en société. Nous avons mesuré la taille de la ferme selon les revenus bruts du marché moyens au cours de la période de 2001 à 2006. La variation de la taille des fermes (mesurée par le CV du revenu brut du marché) au sein de la typologie de la ferme était particulièrement prononcée pour les grandes fermes non constituées en société et les fermes constituées en société.

    Une autre variable clé qui influe sur la contrainte du travail agricole était le type de production agricole, fondé sur l'activité principale de la ferme. Les variables binaires incluses dans le modèle sont déterminées par la contribution de différentes activités au revenu agricole. Pour être classée dans un type de ferme donné, l'activité doit représenter plus de 50 % des revenus du marché. Les fermes les plus fortement représentées dans l'échantillon étaient celles qui se spécialisaient dans la production de céréales et de graines oléagineuses (36,3 %) et de bovins de boucherie (29,9 %). Les fermes laitières représentaient 10,9 % des autres types de ferme, les autres cultures 6,7 % et chacun des autres types représentait 5 % et moins de l'échantillon.

    La dernière caractéristique de la ferme introduite dans le modèle était la valeur régionale des terres agricoles. Cette variable a été incluse comme substitut pour la productivité de la ferme qui, selon le cadre théorique, peut influer sur la valeur du travail agricole et la décision de travailler hors ferme. Dans la mesure où les valeurs foncières rendent compte du revenu foncier, elles devraient fournir un indicateur de la productivité de la ferme qui, quant à lui, peut fournir de l'information sur la productivité du travail agricole. La valeur des terres agricoles était définie pour chaque division de recensement au moyen de données émanant des transactions à l'égard de terres agricoles de 1996 à 2006, obtenues de Financement agricole Canada (FAC).

    Tableau 2 Statistiques sommaires, Canada, de 2001 à 2006Tableau 2 Statistiques sommaires, Canada, de 2001 à 2006

    Caractéristiques de l'exploitant

    La litérature précédente établissait que les caractéristiques de l'exploitant individuel étaient les déterminants clés de l'offre de travail hors ferme. Dans le cadre de cette étude, l'âge de l'exploitant a été ajouté à partir de 2001. Alasia et coll. (2007) ont présenté des données probantes d'une relation non linéaire entre l'offre de travail hors ferme et l'âge. À la suite de leurs constatations, nous avons inclus un terme quadratique dans le modèle. Le revenu de pension et de placements a également été fourni pour chaque exploitant agricole. Les gains en capital imposables étaient aussi inclus dans le revenu de pension et de placements. Dans la mesure où ces sources de revenus présentent d'autres possibilités de diversification, elles devraient influer sur les décisions en matière de revenu hors ferme.

    Caractéristiques socio-économiques

    L'environnement socio-économique devrait influer sur le coût de renonciation du travail hors ferme. Nous avons utilisé plusieurs variables pour définir le milieu socio-économique, notamment la densité de la population, le taux d'emploi et la Classification des secteurs statistiques (CSS). La densité de la population était déterminée pour chaque Subdivision de recensement unifiée et compte en moyenne 174,9 habitants au kilomètre carré. La variable taux d'emploi a été définie pour chaque subdivision de recensement et rend compte du pourcentage de la population active âgée de 15 ans et plus qui était employée. Le taux d'emploi moyen était de 63,5 %3. Nous nous attendons à ce qu'une plus forte densité de la population et un taux d'emploi plus élevé soient des signes d'un marché du travail plus dynamique, de davantage de possibilités hors ferme et de salaires plus élevés dans le secteur hors ferme.

    Les autres variables socio-économiques étaient fondées sur la CSS qui rend compte de l'influence urbaine sur le marché du travail local. Les deux premières catégories de la CSS sont les Régions métropolitaines de recensement (RMR) et les Agglomérations de recensement (AR), qui indiquent habituellement toutes deux la présence de régions urbaines, les RMR ayant un noyau urbain plus densément peuplé que les AR. Les quatre autres catégories, en l'occurrence les zones d'influence métropolitaine (ZIM) sont fondées sur le pourcentage de travailleurs de la subdivision de recensement qui font la navette vers les régions urbaines (une RMR ou une AR)4. La majorité des exploitants agricoles de l'échantillon se trouvent dans des régions rurales dont moins de 30 % des travailleurs font quotidiennement la navette vers les régions urbaines et leur lieu de résidence. Cependant, les données semblent indiquer qu'une concentration particulièrement importante d'exploitants de fermes d'agrément/appartenant à un retraité se trouve dans les régions urbaines. Cette répartition des exploitants agricoles de fermes d'agrément/appartenant à un retraité peut s'expliquer par les plus grandes possibilités de travail hors ferme. Pour environ 3 % des observations, il n'a pas été possible d'obtenir les variables de la CSS. Pour éviter de perdre ces observations, nous avons attribué la valeur zéro aux variables de la CSS et nous avons inclus une variable indicative pour rendre compte de ces observations manquantes.

    La répartition de l'échantillon dans les régions du Canada est présentée au tableau 3. La majorité des exploitants de l'ensemble de données se trouvait dans les provinces des Prairies.

    Tableau 3 Répartition régionale des exploitants agricoles, Canada, 2001Tableau 3 Répartition régionale des exploitants agricoles, Canada, 2001


    Note

    1. Les détails sur les sources de données et la méthodologie d'échantillonnage sont fournis dans Statistique Canada (2008).
    2. Il n'est pas possible à l'heure actuelle de déterminer si la source des salaires et traitements des exploitants proviennent de leur ferme constituée en société ou d'autre entreprise ou d'un revenu d'emploi hors ferme.
    3. La population active totale, selon la définition de Statistique Canada, comprend tous les membres de la population âgés de 15 ans et plus, à l'exclusion des pensionnaires d'un établissement institutionnel (c.-à-d. les personnes vivant dans un établissement institutionnel, notamment un hôpital ou une prison). Cette mesure contraste avec la mesure américaine standard de la population active, qui ne tient compte que des personnes employées ou activement à la recherche d'un emploi.
    4. Les quatre catégories de ZIM sont définies comme suit :
      1. ZIM forte : au moins 30 % de la population active occupée résidant dans la municipalité fait la navette pour travailler dans une RMR ou une AR quelconque.
      2. ZIM modérée : au moins 5 %, mais moins de 30 % de la population active occupée résidant dans municipalité fait la navette pour travailler dans une RMR ou une AR quelconque.
      3. ZIM faible : plus de 0 %, mais moins de 5 % de la population active occupée résidant dans municipalité fait la navette pour travailler dans une RMR ou une AR quelconque.
      4. ZIM sans influence : moins de 40 ou aucun membre de la population active occupée résidant dans municipalité ne fait la navette pour travailler dans une RMR ou une AR quelconque.
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