Méthodologie, concepts et définitions

Warning Consulter la version la plus récente.

Information archivée dans le Web

L’information dont il est indiqué qu’elle est archivée est fournie à des fins de référence, de recherche ou de tenue de documents. Elle n’est pas assujettie aux normes Web du gouvernement du Canada et elle n’a pas été modifiée ou mise à jour depuis son archivage. Pour obtenir cette information dans un autre format, veuillez communiquer avec nous.

Passer au texte

Début du texte

Méthodologie

Dans la présente section, on explique la méthodologie de base utilisée pour estimer le nombre d'exportateurs selon l'industrie, la taille de l'établissement exportateur, la province de résidence, la destination et le nombre d'employés (en 2009 seulement). Essentiellement, le processus comporte deux volets de base : le couplage de données et l'estimation des documents non couplés.

Processus de couplage des données

Statistique Canada obtient des données sur le commerce auprès de deux sources principales : les documents des douanes américaines et les documents de l'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC).

En 1990, le Canada et les États-Unis ont signé un protocole d'entente (PE) en vue d'échanger des données sur les importations. Par l'intermédiaire du PE, chaque pays obtient une liste exhaustive des exportations vers l'autre pays. Il s'agit actuellement de la plus importante source de données sur les exportations au Canada. Les autres données sur les exportations de marchandises canadiennes à destination de pays autres que les États-Unis sont tirées des documents de l'ASFC. Les données tirées de ces deux sources distinctes sont traitées séparément durant le processus de couplage de données.

Étape 1 : Validation de l'exportateur

Chaque document des douanes américaines porte un code d'identification du fournisseur. Ce code est établi en regroupant le nom et l'adresse de l'exportateur canadien.

Pour constituer chaque code d'identification du fournisseur, les mesures suivantes sont nécessaires :

  • Normalisation : deux codes sont attribués à chaque code d'identification du fournisseur initial. Le premier est un code révisé ou normalisé de la municipalité fondé sur le répertoire des municipalités de Statistique Canada (StatCan). Le second est un code révisé ou normalisé de la province (code numérique à deux chiffres de StatCan).
  • Élimination des enregistrements en double : chaque code d'identification du fournisseur initial (pour un exportateur unique et un emplacement) est lié à un code d'identification standard unique du fournisseur.

Le problème de dédoublement se présente parce que les renseignements descriptifs (notamment, le nom et l'adresse du fournisseur) ne sont pas compris dans un champ normalisé sur les documents des douanes américaines.

Par exemple, la ville de « ST JOHNS » (selon son orthographe dans le répertoire des municipalités de StatCan) à Terre-Neuve (le code normalisé de la province est 10) est déclarée de différentes façons, par exemple « Saint Johns », « St. Johns », « St. John's », « Saint John », « Saint Jean » et « St Jean », alors que la province est désignée comme « Newfoundland », « Nfld », « Terre-Neuve » et « TN ».

Ce dédoublement complique l'exercice de couplage automatisé puisque chaque différente graphie ou mention est considérée comme un élément distinct. C'est pourquoi on effectue le traitement automatisé initial du fichier dans le système d'analyse des adresses postales de Statistique Canada. Cette application générale transforme les adresses de forme libre en éléments normalisés.

Un code d'identification de l'exportateur est attribué à chaque enregistrement. À l'encontre des documents sur les exportations vers les États-Unis, le code d'identification de l'exportateur est tiré de diverses sources. Le code d'identification de l'exportateur peut provenir du numéro de retenue salariale, d'un numéro d'accise ou des douanes ou, depuis 1997, d'un numéro d'entreprise. Toutefois, dans de nombreux cas, le champ du code d'identification de l'exportateur n'est pas rempli. Dans ces circonstances, un code fictif est attribué, puis les renseignements sur le nom et l'adresse sont saisis et sauvegardés. Chaque code mentionné ci-dessus est également assorti à un répertoire de noms et d'adresses.

Pour chaque code d'identification de l'exportateur, les mesures suivantes sont nécessaires :

  • Normalisation : chaque code d'identification de l'exportateur initial est associé à un code de municipalité révisé ou normalisé fondé sur le répertoire des municipalités de StatCan, ainsi qu'à un code de province révisé ou normalisé (code numérique à deux chiffres de StatCan).
  • Élimination des enregistrements en double : chaque code d'identification de l'exportateur initial pour un exportateur unique et un emplacement est lié à un code d'identification unique révisé de l'exportateur.

Comme pour les exportations vers les États-Unis, les renseignements descriptifs (nom et adresse) ne sont pas normalisés. De nouveau, le traitement automatisé initial du fichier est effectué dans le système d'analyse des adresses postales.

Étape 2 : Couplage de données sur les exportations vers les destinations autres que les États-Unis par numéro d'entreprise

Des numéros d'entreprise (NE) sont obtenus pour les exportateurs qui expédient des marchandises vers des pays autres que les États-Unis. Le NE est utilisé pour faire un couplage avec le Registre des entreprises (RE) et pour obtenir plus d'information sur l'exportateur, comme sa classification selon le Système de classification des industries de l'Amérique du Nord (SCIAN), sa province de résidence et la taille de son effectif (année en cours seulement).

Étape 3 : Couplage de données sur les exportations vers les États-Unis et vers les pays autres que les États-Unis selon le nom et l'adresse de l'exportateur

Lorsque le processus de normalisation et d'élimination des enregistrements en double est achevé, il est possible d'effectuer l'agrégation des exportations par exportateur unique à l'échelle de l'emplacement.

Un fichier de correspondance est produit renfermant de nombreux codes d'identification de départ pour les États-Unis et pour les autres pays, couplés à un code d'identification d'exportateur normalisé.

Étape 4 : Couplage de l'information sur les exportateurs sans dédoublement

La dernière étape consiste à s'assurer que le couplage de données entre le RE et le nouveau fichier d'exportateurs créé pour la Base de données pour le registre des exportateurs est effectué correctement.

Non-résidents : Quand c'est possible, les exportations effectuées par les non-résidents sont réparties entre leur société filiale canadienne. Dans les cas où il n'y a pas de société filiale, les non-résidents sont considérés non couplés et les exportateurs canadiens sont évalués pendant le processus d'estimation. Par exemple, si une société des États-Unis est enregistrée comme exportateur sur le document des douanes pour une exportation nationale du Canada, la société filiale canadienne, et non l'établissement américain, sera couplée comme exportateur.

Estimation de la portion non couplée

Une portion relativement faible, mais significative, des documents n'a pas été couplée correctement au RE. Par conséquent, si l'on se fie à la portion couplée seulement, le nombre d'exportateurs donne une sous-estimation de l'importance véritable de la collectivité des exportateurs. De plus, la portion couplée ne peut fournir des estimations cohérentes lorsque le taux de couplage change au fil du temps. Il en est ainsi des exportations vers les pays autres que les États-Unis, où la proportion de documents non couplés a diminué, passant d'une moyenne d'environ 45 % de 1993 à 1995 à environ 10 % de 1996 à 2009. En revanche, la couverture des destinations américaines a été élevée et relativement stable de 1993 à 2009.

Le nombre d'établissements exportateurs et la valeur des exportations ont été estimés pour la portion non couplée, afin de brosser un tableau plus complet et fiable de la collectivité des exportateurs.

La méthode d'estimation applique tout d'abord les tendances de la portion couplée afin de produire des estimations pour la portion non couplée, et passe par les étapes suivantes :

Étape 1 : Estimation de la valeur des exportations de la portion non couplée selon le SCIAN, la taille de l'établissement exportateur, l'effectif (en 2009 seulement), la province et la région commerciale

Premièrement, de 1997 à 1999, la valeur estimative totale des documents non saisis est répartie selon les marchandises, les provinces et les destinations afin d'être comprise dans les estimations de la portion non couplée. Les documents non saisis indiquent des exportations de moins de 10 000 $ vers des destinations non américaines. Ce travail est fait suivant la répartition de la valeur observée dans des opérations semblables enregistrées dans la portion couplée des exportations vers les destinations non américaines. Tous les documents ont été saisis en 2009, quelle que soit la destination ou la valeur des exportations.

Deuxièmement, la valeur des exportations de la portion non couplée est répartie selon l'industrie dans le SCIAN, la taille de l'établissement exportateur et l'effectif (en 2009 seulement), suivant les tendances observées dans la portion couplée. Par exemple, dans l'industrie de cultures fruitières et d'autres fermes maraîchères, si la valeur des exportations de pommes a été déclarée sur les documents dans la catégorie 30 000 $ à 100 000 $ et qu'elle a été déclarée par des établissements de deux tailles (30 000 $ à 99 999 $ et 100 000 $ à 999 999 $) dans la portion couplée, alors la valeur (50 000 $) des pommes exportées déclarée sur un document non couplé serait répartie également entre ces deux exportateurs dans cette industrie.

Troisièmement, la province d'origine indiquée sur les documents non couplés est utilisée pour tenter de déterminer la province de résidence des exportateurs.

Quatrièmement, la destination déclarée sur les documents dans la portion non couplée selon l'industrie dans le SCIAN, la taille de l'établissement exportateur et l'effectif (en 2009 seulement) est répartie entre diverses régions commerciales regroupées sur la base des tendances du couplage. Par exemple, les exportations de l'industrie de cultures fruitières et d'autres fermes maraîchères au Japon, d'une valeur de 30 000 $ à 100 000 $, pourraient être également réparties dans la catégorie « Japon seulement » et « Japon et Mexique », si une telle tendance est observée dans la portion couplée. Cela est nécessaire, car un exportateur peut exporter vers de nombreux pays. Par conséquent, l'addition du nombre d'exportateurs selon la destination ne permet pas d'établir quel est le nombre exact d'exportateurs. La répartition des régions commerciales regroupées permet de répartir les exportateurs en « exportateurs uniques », dans la mesure où le nombre total d'exportateurs selon les régions commerciales regroupées est égal au nombre total d'exportateurs.

Étape 2 : Calcul des exportations moyennes par établissement selon chaque industrie, la taille de l'établissement exportateur et l'effectif (en 2009 seulement) dans la portion couplée

On présume que cette moyenne devrait être la même pour une industrie donnée, la taille de l'établissement exportateur et l'effectif (en 2009 seulement) dans l'ensemble des provinces et des destinations. Cette formule de la moyenne géométrique a été employée en raison de la répartition inégale des exportations par établissement. Notamment, il y a un nombre beaucoup plus élevé de petits établissements exportateurs que de grands.

Étape 3 : Estimation du nombre d'exportateurs selon l'industrie dans le SCIAN, la taille de l'établissement exportateur, l'effectif (en 2009 seulement), la province et la destination

Pour obtenir le nombre d'établissements exportateurs, il faut diviser les exportations (réparties selon l'industrie dans le SCIAN, la taille de l'établissement exportateur, la province et la région commerciale regroupée, ainsi que selon l'effectif en 2009 seulement), par la valeur moyenne des exportations selon l'établissement et la taille.

On obtient les estimations des chiffres de population selon la destination en additionnant toutes les régions commerciales regroupées pour chaque destination pour laquelle il y a une portion non couplée. Par exemple, en ce qui concerne le Japon, afin d'obtenir le nombre total d'exportateurs non couplés dans l'industrie de cultures fruitières et d'autres fermes maraîchères (30 000 $ à 100 000 $), il faut additionner le nombre pour le « Japon seulement » et le « Japon et Mexique »; pour le Mexique, il faut additionner le nombre pour le « Mexique seulement » et le « Japon et Mexique ». De cette façon, l'exportateur à la fois vers le Mexique et le Japon est compté comme un exportateur vers les deux pays.

Cette méthodologie est appliquée à un niveau d'agrégation qui permet d'équilibrer l'homogénéité des agrégats et d'assurer la fiabilité (observations minimales). Le niveau de classification d'industrie le plus détaillé accessible pour les établissements est le code à six chiffres du SCIAN. Afin d'assurer un nombre minimal d'exportateurs dans la portion couplée, les établissements ont été regroupés selon le code à quatre chiffres du SCIAN (ou à un niveau supérieur dans certains cas) pour former 137 classifications d'industries.

Les catégories « taille de l'établissement exportateur », « effectif (en 2009 seulement) » et « destination » utilisées dans les tableaux de la présente publication sont les mêmes que celles utilisées pour l'agrégation. Les catégories « province et territoire » ont été utilisées sans l'agrégation. À ce niveau d'agrégation, les chiffres estimatifs ont été arrondis au nombre entier le plus proche.

Dans les cas où il n'y a pas de tendances correspondantes dans la portion couplée au niveau détaillé pour les documents non couplés, la tendance la plus probable a été utilisée. Par exemple, si les établissements couplés n'exportaient pas de pommes, alors les exportations de « pommes non couplées » ont été réparties selon la répartition d'une catégorie plus agrégée pour les pommes dans le SH (Système harmonisé de désignation et de codification des marchandises).

Sources possibles d'erreurs

La nature unique des données de base de la Base de données pour le registre des exportateurs entraîne des sources uniques d'erreurs possibles. Les plus importantes sources d'erreurs sont les suivantes :

  • la classification incorrecte des marchandises;
  • l'identification incorrecte de la destination ou de l'origine (l'attribution erronée; par exemple, certaines exportations étant déclarées à destination des États-Unis, alors qu'en fait elles transitent par les États-Unis à destination d'un autre pays);
  • le sous-dénombrement des exportations (se produit lorsque les établissements exportateurs ne produisent pas de documents d'exportation);
  • l'évaluation incorrecte des exportations;
  • les erreurs de saisie des données;
  • le couplage incorrect des données (attribuable à des erreurs d'écriture ou à la déclaration erronée de renseignements).

Qualité des données des établissements non couplés

Il faut tenir compte de deux principales sources d'erreurs :

Les biais

La principale difficulté associée à ces estimations se rapporte aux biais dans les tendances de la portion couplée. Le biais le plus important découle de l'hypothèse selon laquelle la valeur moyenne des exportations par établissement est la même pour la portion couplée et la portion non couplée. Selon cette hypothèse, les documents non couplés ne sont pas liés à des établissements qui sont déjà compris dans la portion couplée. Toutefois, une proportion inconnue de documents non couplés est de fait liée à des établissements couplés. Cela laisse supposer que le nombre d'établissements qui correspond à la portion non couplée est surévalué.

On ne croit pas que cette surévaluation soit trop sérieuse et celle-ci est partiellement compensée par une seconde source de biais. Les grands établissements ont tendance à être plus efficacement appariés à ceux du Registre des entreprises, ce qui fait augmenter les exportations moyennes par établissement dans la portion couplée, et entraîne ainsi un biais vers le bas dans les estimations de la population. Cela était plus courant dans la période de 1993 à 1995 relativement aux documents indiquant des exportations de faible valeur vers des destinations non américaines.

La variance

Si les exportations par établissement observées dans la portion couplée varient beaucoup d'un établissement à l'autre dans le même groupe, les estimations qui en découlent sont vraisemblablement moins fiables. Ainsi, la variance dans les estimations de la population est directement liée à la variance des exportations par établissement dans les groupes d'établissements. En 2009, le coefficient de variation des exportations (après la transformation logarithmique) selon l'industrie, la taille de l'établissement exportateur, l'effectif, la province et la destination était inférieur à 1 % pour 97 % des groupes.

Concepts et définitions des données

Unités statistiques de mesure

Le Registre des entreprises de Statistique Canada est un répertoire central de données sur les entreprises ayant des activités au Canada. Il sert de cadre principal pour la plupart des programmes de statistiques économiques de Statistique Canada, y compris pour la Base de données pour le registre des exportateurs. Le RE fournit des données cohérentes et normalisées au niveau de l'établissement et de l'entreprise pour chaque année examinée.

Le modèle normalisé de classification des entreprises mis au point par Statistique Canada se compose d'une hiérarchie à quatre niveaux d'entités statistiques :

  • L'entreprise : l'échelon supérieur de la hiérarchie, qui est associé à un ensemble complet d'états financiers (consolidés).
  • La compagnie : le niveau auquel on peut mesurer le bénéfice d'exploitation.
  • L'établissement : le niveau de disponibilité des données comptables nécessaires pour mesurer la production (principaux intrants, recettes, salaires ou autres).
  • L'emplacement : le dernier échelon de la hiérarchie, qui est défini uniquement en fonction du nombre d'employés.

La Base de données pour le registre des exportateurs renferme des séries chronologiques de statistiques sur les entreprises et les établissements exportateurs. Le recours au Registre des entreprises dans le but de coupler les entités statistiques au fil du temps constitue une tâche complexe étant donné la fréquence des réorganisations internes, des fusions ou des acquisitions qui, souvent, n'ont qu'une incidence sur la structure de l'entreprise sans en modifier la structure de l'établissement. Un nouveau numéro d'identification d'entreprise n'est pas toujours créé lors de la modification de la structure d'une entreprise. Par conséquent, la structure la plus récente est répartie dans le temps, de 1996 à 2009, aux fins de la Base de données pour le registre des exportateurs.

Couverture de la Base de données pour le registre des exportateurs

Les transactions commerciales de marchandises pour une année donnée comprennent les exportations de marchandises fabriquées au pays ainsi que les réexportations. Les réexportations représentent des biens importés au Canada et exportés vers un autre pays sans avoir été transformés. Cela inclut des biens de l'étranger retirés pour l'exportation des entrepôts de douane. Cette définition n'inclut pas les biens provenant des États-Unis, qui retournent du Canada vers les États-Unis sans avoir été transformés. Ces biens sont codés au SH 9904.00.

La Base de données pour le registre des exportateurs comprend uniquement la valeur des exportations de marchandises fabriquées au pays et englobe plus de 95 % de ces exportations nationales. Les autres marchandises non visées se répartissent comme suit:

  • Très petits exportateurs : Les établissements dont la valeur des exportations était inférieure à 30 000 $ par année, pour toutes les années de 1996 à 2009, ont été exclus de la Base de données pour le registre des exportateurs. Il peut être difficile de nommer, de repérer et de classer les très petits exportateurs au moyen de la base de sondage des entreprises du fait qu'ils ne sont pas des exportateurs réguliers ou encore en raison de la faible qualité des documents de base. Bon nombre de ces exportateurs sont des entreprises non constituées en société, des particuliers ou des établissements institutionnels dont les structures d'exportation sont irrégulières et difficiles à surveiller. Par conséquent, les exportateurs dont la valeur annuelle des exportations était inférieure à 30 000 $ chaque année de 1996 à 2009 ne sont pas inclus dans la Base de données pour le registre des exportateurs.
  • Transactions commerciales spéciales : Les exportations de marchandises comprennent les produits qui traversent la frontière. Les exportateurs englobent les grandes multinationales de même que les particuliers qui expédient des effets personnels dans un autre pays. La raison d'être de la Base de données pour le registre des exportateurs est de déterminer quels établissements canadiens mènent des activités d'exportation. Il est donc important de retirer toutes les données qui ne sont pas liées d'une façon ou d'une autre aux activités des entreprises. Un moyen de le faire est d'éliminer tous les produits qui, selon toute probabilité, sont exportés par des particuliers à des fins d'utilisation personnelle et non commerciale. Ces produits sont essentiellement décrits dans le chapitre 99 du Système harmonisé de désignation et de codification des marchandises, appliqué par la Division du commerce international.
  • Transactions confidentielles : Les transactions attribuées au chapitre 99 ne sont pas comprises dans la Base de données pour le registre des exportateurs.

Commerce non déclaré

Les exportations canadiennes vers des destinations autres que les États-Unis et dont la valeur est inférieure à 2 000 $ n'ont pas à être déclarées à l'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC). Par conséquent, ces données ne figurent pas dans les statistiques sur les exportations de Statistique Canada et ne sont pas comprises dans la Base de données pour le registre des exportateurs.

Dimensions abordées dans la Base de données pour le registre des exportateurs

La Base de données pour le registre des exportateurs diffuse des données sur le nombre d'exportateurs et sur la valeur des exportations de marchandises, selon l'industrie, la taille de l'établissement exportateur, sa province de résidence et la destination des exportations. Dans la présente édition du Registre, les exportateurs sont également regroupés selon leur effectif (pour 2009 seulement). Des tableaux multidimensionnels comportant des données agrégées sont également disponibles. Un contexte descriptif de ces dimensions suit ci-après.

  • Classification des industries
    La Base de données pour le registre des exportateurs classe les exportateurs conformément au SCIAN. Le SCIAN est un système complet qui englobe toutes les activités économiques de l'établissement en considération.
  • Taille de l'exportateur
    Cette variable désigne la valeur des exportations d'un établissement. Chaque établissement exportateur a été classé dans une catégorie de taille en fonction de la valeur de l'ensemble de ses exportations nationales (et de l'emploi pour 2009 seulement). Ce concept est une variable clé dans l'analyse de la collectivité des exportateurs, étant donné la forte proportion d'exportations attribuables à une petite proportion d'exportateurs.
  • Effectif
    Le nombre d'établissements exportateurs et la valeur de leurs exportations sont également regroupés selon le nombre d'employés pour 2009 uniquement.
  • Province de résidence

    L'expression « province de résidence » correspond à la province ou au territoire où l'établissement exportateur est établi. La « province d'origine » correspond à la province ou au territoire où les marchandises sont produites, extraites, transformées ou fabriquées.

    La Division du commerce international de Statistique Canada fait état des statistiques sur le commerce de marchandises selon la province d'origine. Les données de la Base de données pour le registre des exportateurs sont par ailleurs déclarées selon la province de résidence de l'exportateur. En déterminant l'identité de l'exportateur, il nous est possible de classer les marchandises selon la résidence de l'exportateur plutôt que selon l'origine du fabricant ou du producteur. Cette distinction est importante puisque la fabrication de la marchandise est souvent une activité différente de l'exportation.

    Supposons, par exemple, le cas d'un produit fabriqué en Ontario et exporté depuis la Nouvelle-Écosse. L'Ontario serait la province d'origine consignée sur le document de douane, même si l'exportateur est en fait établi en Nouvelle-Écosse. Les données sur la province de résidence de l'exportateur sont obtenues à partir des documents de douane. Souvent, le même établissement dirigera les activités de production et d'exportation. Cependant, lorsque ces deux activités sont distinctes et exécutées à des emplacements situés dans des provinces ou territoires différents, la province d'origine et la province de résidence ne concordent pas.

  • Destination
    • Les pays ou États (des États-Unis) de destination figurant dans les documents de douane ont servi à répartir les exportations d'un établissement. Des destinations précises ont été réparties en cinq régions américaines et cinq groupes de pays. Elles ont ensuite été regroupées comme suit : États-Unis; autres pays que les États-Unis; États-Unis seulement; autres pays que les États-Unis seulement; à la fois États-Unis et autres pays que les États-Unis; total de tous les pays. Vous trouverez ci-dessous une liste détaillée des destinations par groupe :
    1. États-Unis :
      • Côte Est : Caroline du Nord, Connecticut, Delaware, District de Columbia, Maine, Maryland, Massachusetts, New Hampshire, New Jersey, New York, Pennsylvanie, Rhode Island, Vermont, Virginie, Virginie-Occidentale.
      • Centre industriel : Illinois, Indiana, Kentucky, Michigan, Ohio, Wisconsin.
      • Midwest : Colorado, Dakota du Nord, Dakota du Sud, Idaho, Iowa, Kansas, Minnesota, Missouri, Montana, Nebraska, Nouveau-Mexique, Oklahoma, Texas, Utah, Wyoming.
      • Sud-Est : Alabama, Arkansas, Caroline du Sud, Floride, Géorgie, Louisiane, Mississippi, Porto Rico, Tennessee, Iles Vierges des États-Unis.
      • Ouest : Arizona, Alaska, Californie, Hawaii, Oregon, Nevada, Washington.
    2. Autres pays que les États-Unis  :
      • Union européenne : Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie, Chypre, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Slovaquie, Slovénie, Suède.
      • Amérique du Sud : Argentine, Bolivie, Brésil, Chili, Colombie, Équateur, Îles Malouines, Guyane, Pérou, Paraguay, Suriname, Uruguay, Venezuela.
      • Autres : Ce groupe comprend tous les pays et territoires autres que l'Union européenne, le Japon, le Mexique, l'Amérique du Sud, et les États-Unis.
Date de modification :