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Les concepts d’« emploi » et de « chômage » trouvent leur origine dans la théorie de l’offre de travail comme facteur de production, et la production est définie comme étant les biens et services figurant dans le Système de comptabilité nationale. C’est pourquoi les travaux ménagers sans rémunération et le travail bénévole ne sont pas considérés comme du « travail » aux fins de l’enquête, bien que ces activités ne diffèrent pas nécessairement du travail rémunéré, que ce soit sur le plan de l’objectif ou de la nature des tâches accomplies.
Bien que l’unité de mesure logique et précise de l’offre globale de travail soit exprimée en heures-personnes, les concepts de l’enquête exigent que chaque membre de la population soit classé dans la catégorie des personnes occupées, des chômeurs ou des inactifs. Par conséquent, les personnes qui, au cours de la semaine de référence, ont fourni des services (peu importe la quantité) sont classées parmi les personnes occupées. Celles qui font la preuve qu’elles ont offert leurs services (peu importe la quantité) sont classées parmi les chômeurs. Le reste de la population, c’est-à-dire les personnes qui n’ont pas fourni ou offert leurs services, forme la catégorie des inactifs.
Les concepts et définitions d’« emploi » et de « chômage » adoptés par l’enquête reposent sur ceux qui sont approuvés par l’Organisation internationale du travail (OIT).
Emploi : Les personnes occupées sont celles qui, au cours de la semaine de référence :
Chômage : Puisque le concept du chômage repose sur la portion inutilisée de l’offre de main-d’oeuvre, la définition opérationnelle du chômage est donc principalement basée sur l’activité de recherche d’emploi et sur la disponibilité à occuper un emploi. Non seulement cette caractéristique s’avère appropriée sur le plan conceptuel, mais le fait d’être à la recherche d’un emploi peut, dans une enquête-ménage, se mesurer objectivement et uniformément dans le temps. La définition du chômage est donc la suivante.
Les chômeurs sont les personnes qui, au cours de la semaine de référence :
Les personnes sont considérées comme étant disponibles pour travailler si elles ont déclaré qu’elles auraient pu travailler durant la semaine de référence si on leur avait offert un emploi convenable (ou, dans le cas des personnes mises à pied temporairement, si on les avait rappelées au travail) ou encore si la raison pour laquelle elles ne pouvaient occuper un emploi était de nature temporaire, notamment du fait d’une maladie ou d’une incapacité, d’obligations personnelles ou familiales, parce qu’elles avaient déjà un emploi devant bientôt débuter ou qu’elles étaient en vacances (avant 1997, les personnes en vacances n’étaient pas considérées comme étant disponibles). Les étudiants à temps plein qui sont actuellement aux études et qui cherchent un travail à temps plein ne sont pas considérés comme étant disponibles au cours de la semaine de référence. Il est présumé que ces étudiants sont à la recherche d’un emploi d’été, d’un emploi dans le cadre d’un programme coopératif ou d’un emploi permanent qu’ils occuperont ultérieurement; ils ne sont donc pas pris en compte dans l’offre de main-d’oeuvre.
Il faut souligner que cette définition englobe deux groupes de personnes qui n’ont pas à être à la recherche d’un emploi : les personnes mises à pied temporairement et celles qui ont un emploi débutant à une date future déterminée. Les personnes mises à pied sont comptées parmi les chômeurs; elles sont manifestement disposées à fournir leurs services puisqu’elles s’attendent à retourner au travail. Le même raisonnement vaut pour les personnes qui doivent commencer un nouvel emploi dans quatre semaines ou moins.
Enfin, pour mesurer la recherche d’emploi et ainsi déterminer le nombre de chômeurs, l’EPA se fonde sur une période de quatre semaines, alors que la période de référence est d’une semaine dans le cas des personnes occupées. Cette différence est justifiée par le temps qu’il faut consacrer à la recherche d’un emploi, par exemple le temps écoulé entre le moment où l’on fait une demande d’emploi et la réception des résultats. Ces délais exigent que les démarches liées à la recherche d’emploi soient mesurées sur une période plus longue qu’une semaine pour obtenir une mesure exhaustive du nombre de chercheurs d’emploi.
Inactifs : Les personnes inactives sont celles qui, considérant les conditions qui existaient sur le marché du travail dans leur région, ne désiraient ou ne pouvaient offrir ou fournir leurs services au cours de la semaine de référence. Autrement dit, elles n’étaient ni occupées ni en chômage.
Note sur les comparaisons internationales : La plupart des pays industrialisés, incluant le Canada et les États-Unis, souscrivent aux lignes directrices établies par l’Organisation internationale du travail pour définir et mesurer l’activité sur le marché du travail, incluant le chômage. Cependant, ces lignes directrices sont, à dessein, plutôt imprécises, de façon à ce que chaque pays puisse les interpréter dans le contexte de son propre marché du travail. Par conséquent, les taux de chômage ne sont pas tout à fait comparables entre les pays. L’EPA a examiné en détail les différences de mesure entre les taux de chômage canadien et américain. Les résultats montrent que les différences de mesure expliquent environ le cinquième de l’écart entre les taux de chômage du Canada et des États-Unis.
Chaque enquêté de 15 ans ou plus est classé dans une catégorie de la population active (personne occupée, chômeur ou inactif), d’après les réponses qu’il a fournies à un certain nombre de questions durant l’interview. La table de décision qui suit illustre le cheminement suivi pour déterminer la situation des enquêtés vis-à-vis de l’activité.