La syndicalisation et le système de griefs
Ernest B. Akyeampong
-
Près de la moitié de l'ensemble des travailleurs ayant fait l'objet de l'Enquête sur le milieu de travail et les employés avaient accès à un système de griefs au travail en 1999. Le taux d'accessibilité était beaucoup plus élevé chez les travailleurs syndiqués (85 %) que chez les travailleurs non syndiqués (35 %).
-
La probabilité d'avoir un système de griefs augmentait avec la taille de l'établissement — 44 % des petits établissements (moins de 20 employés) comparativement à 95 % des grands (plus de 500 employés).
-
En 1999, environ 11 % des employés ayant accès à un système de griefs en ont déposé un. Le taux total des griefs déposés chez les travailleurs syndiqués, qui ont davantage accès au système, différait à peine de celui des travailleurs non syndiqués.
-
Le règlement de griefs par un gestionnaire/superviseur ou par un comité de gestion était plus fréquent chez les travailleurs non syndiqués; chez les travailleurs syndiqués, des mécanismes plus formels (comité de gestion du travail ou arbitrage extérieur) étaient plus fréquents.
-
Près de 6 personnes sur 10 ayant déposé un grief en 1999 ont perçu une amélioration de leur situation après grief — environ 7 travailleurs non syndiqués sur 10 et 5 travailleurs syndiqués sur 10.
-
Quelque 91 % des travailleurs ayant accès à un système de griefs ont indiqué être satisfaits ou très satisfaits de leur emploi en général et 77 % affirmaient la même chose en ce qui a trait au salaire et aux avantages sociaux. Pour ceux n'ayant pas accès à un tel système, les pourcentages correspondants étaient légèrement plus faibles à 88 % et 72 %.
Auteur
Ernest B. Akyeampong est au service de la Division des enquêtes auprès des ménages et sur le travail. On peut le joindre au (613) 951-4624 ou à perspective@statcan.gc.ca.
|