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Septembre 2002     Vol. 3, no. 9

L'avantage salarial des travailleurs syndiqués

Tony Fang et Anil Verma

  • En 1999, le travailleur syndiqué moyen gagnait 20,36 $ l'heure, tandis que le travailleur non syndiqué moyen gagnait 17,82 $, ce qui représente pour les travailleurs syndiqués un avantage salarial global de 14,3 %. Après rajustement pour tenir compte des caractéristiques des employés et des milieux de travail, l'avantage n'était plus que de 7,7 %.
  • L'écart salarial entre les travailleurs syndiqués et les travailleurs non syndiqués peut s'expliquer en partie par les différences qui existent entre ces deux groupes de travailleurs. Par exemple, les travailleurs syndiqués étaient quelque peu plus instruits : une plus grande proportion d'entre eux avaient fait des études professionnelles (15 % comparativement à 11 %) ou des études de premier cycle ou supérieures (21 % comparativement à 18 %). Ils affichaient également une plus longue durée d'occupation de leur emploi (9 ans comparativement à 6 ans).
  • Les caractéristiques du milieu de travail des employés différaient aussi. Les travailleurs syndiqués étaient plus susceptibles de travailler dans les secteurs de la fabrication primaire, des communications et des services publics, ou encore dans les secteurs de l'enseignement et des soins de santé. Les syndiqués étaient aussi plus susceptibles de travailler dans de grandes entreprises (45 % comparativement à 11 %).
  • Le secteur de la construction a affiché l'avantage salarial syndical ajusté le plus élevé. De même, les métiers de la construction avaient l'avantage salarial ajusté le plus important (15 %). Le groupe des gestionnaires et du personnel professionnel présentait l'écart le plus faible (-1 %), suivi du groupe du personnel de la finance, de l'administration et du travail de bureau (2 %).
  • La Colombie-Britannique (14 %), les provinces de l'Atlantique (12 %), le Manitoba et la Saskatchewan (9 %), et l'Alberta (8 %) affichaient un avantage salarial syndical rajusté au-dessus de la moyenne. Au Québec, la région présentant le plus fort taux de syndicalisation au Canada, il y avait un écart modéré de 5 %. En Ontario, province o— la proportion de syndiqués est relativement moins élevée, l'avantage salarial des syndiqués s'élevait à 6 %, ce qui est quelque peu en deçà de la moyenne nationale.

Auteur

Tony Fang est au service de la Division de l'analyse des entreprises et du marché du travail. On peut communiquer avec lui au (613) 951-4233 ou à perspective@statcan.gc.ca.

Anil Verma est au service du Centre for Industrial Relations et de la Rotman School of Management de l'université de Toronto. On peut communiquer avec lui au (416) 946-3602 ou à perspective@statcan.gc.ca.

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© Statistique Canada - Conditions d'utilisation Date de publication : 2002-09-26