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Rendement de l’élève en mathématiques — le rôle de l’attitude, de la perception et des antécédents familiaux

Engagement de l’élève à l’égard des mathématiques
Lien entre le niveau de scolarité des parents et le rendement de l’élève
Profession des parents et établissement de modèles de rôle
Statut socioéconomique familial et rendement de l’élève
Conclusion

Dans le numéro de décembre 2004 de Questions d’éducation1, on présentait les derniers résultats du PISA concernant le rendement des élèves en mathématiques. Dans le cadre du PISA 2003, on a constaté que parmi les 41 pays participants, seuls deux pays, Hong Kong-Chine et la Finlande, ont vu leurs élèves obtenir de meilleurs résultats en mathématiques que ceux du Canada. Les élèves de sept autres pays ont acquis d’aussi bons résultats que les élèves canadiens, alors que les résultats des élèves des autres pays étaient moins bons. En fait, les élèves de trois provinces — l’Alberta, le Québec et la Colombie Britannique — se sont classés parmi les meilleurs au monde.

À partir d’une analyse des résultats du PISA 20032 , nous examinons, dans le présent article, deux ensembles de facteurs qui ont une incidence sur le rendement des élèves en mathématiques. Le premier ensemble traite du rôle de l’attitude de l’élève à l’égard des mathématiques et de la perception qu’il a de ses capacités vis-à-vis cette matière. Le deuxième met en évidence le lien entre le niveau de scolarité et la profession des parents ainsi que le rendement de l’élève en mathématiques.

Engagement de l’élève à l’égard des mathématiques

L’engagement de l’élève vis-à-vis des mathématiques fait référence à sa motivation à apprendre les mathématiques, à sa confiance en ses capacités de réussir dans cette matière et à ses sentiments à l’égard des mathématiques. L’engagement joue donc un rôle clé dans l’acquisition de compétences et de connaissances dans cette matière. Par exemple, les élèves qui participent au processus d’apprentissage auront tendance à apprendre davantage et à être plus réceptifs à un apprentissage ultérieur. L’engagement de l’élève a également une incidence sur les choix de cours, le parcours en éducation et plus tard sur les choix de carrière.

Il semble que les élèves canadiens de 15 ans soient bien motivés à apprendre les mathématiques. Bien qu’ils étaient tout aussi intéressés par les mathématiques et qu’ils appréciaient cette matière tout autant que les élèves de l’ensemble des pays membres de l’OCDE, ils croient plus en l’utilité de cette matière pour leurs études et leurs emplois ultérieurs.

L’opinion des élèves quant à leurs compétences en mathématiques peut avoir une incidence sur les objectifs qu’ils se fixent ainsi que sur leur rendement. Comparativement à la moyenne des élèves des pays membres de l’OCDE, les élèves du Canada étaient plus confiants de pouvoir réussir en mathématiques. On a pu également observer chez eux que leur niveau de confiance, vis-à-vis leurs compétences en mathématiques et leur perception quant à leurs capacités dans cette matière, se situait au dessus de la moyenne.

Par rapport à la moyenne des élèves canadiens, les élèves du Québec et de l’Alberta affichaient un niveau de confiance plus élevé en mathématiques. Les niveaux de confiance en mathématiques des élèves de Terre Neuve et Labrador et de la Colombie Britannique n’étaient pas très différents de la moyenne canadienne, alors que ceux des élèves des autres provinces y étaient inférieurs. Les niveaux de perception des élèves de l’Alberta et du Québec quant à leurs capacités en mathématiques dépassaient la moyenne canadienne, tandis que ceux des élèves de l’Ontario, du Manitoba et de la Colombie Britannique se situaient sous la moyenne.

L’angoisse des mathématiques peut gêner l’apprentissage et amener l’élève à les éviter. Comparativement à la moyenne des pays membres de l’OCDE, les élèves canadiens de 15 ans ont déclaré des niveaux d’angoisse légèrement inférieurs vis-à-vis des mathématiques, alors que ceux de Terre Neuve et Labrador, de l’Île-du-Prince-Édouard et de la Nouvelle Écosse ont indiqué des niveaux d’angoisse inférieurs à la moyenne. Les élèves de l’Ontario affichaient, quant à eux, des niveaux d’angoisse supérieurs à la moyenne canadienne. Les niveaux d’angoisse enregistrés par les élèves des autres provinces étaient à peu près semblables à ceux de la moyenne canadienne.

Tant à l’échelle provinciale que dans l’ensemble du Canada, les élèves possédant des niveaux de confiance élevés vis-à-vis leurs compétences en mathématiques ont obtenu des résultats équivalents à deux niveaux de compétence de plus sur l’échelle globale des mathématiques que les élèves dont le niveau de confiance était moindre. La motivation à apprendre les mathématiques, évaluée selon l’intérêt et le plaisir démontrés à l’égard des mathématiques, ainsi que la croyance en l’utilité de cette matière, avaient également une incidence positive sur le rendement.

Figure 1. Résultats sur l'échelle globale des mathématiques des élèves ayant un engagement élevé à l'égard de cette matière, comparativement à ceux des élèves ayant un engagement faible

Figure 1. Résultats sur l'échelle globale des mathématiques des élèves ayant un engagement élevé à l'égard de cette matière, comparativement à ceux des élèves ayant un engagement faible * Les étudiants ayant un faible rendement dans un indice donné sont définis comme étant ceux qui sont un écart-type en-dessous de la moyenne. Les étudiants ayant un rendement élevé dans un indice donné sont définis comme étant ceux qui sont un écart-type au-dessus de la moyenne.

Source: Ressources humaines et Développement des compétences Canada, Conseil des ministres de l’Éducation (Canada) et Statistique Canada, À la hauteur : Résultats canadiens de l’étude PISA de l’OCDE : La performance des jeunes du Canada en mathématiques, en lecture, en sciences et en résolution de problèmes, produit no 81-590-XIF2004 au catalogue de Statistique Canada, no 2, 2004.

En général, les filles ont indiqué avoir une moins grande confiance en leurs capacités de résoudre des problèmes de mathématiques, des niveaux moins élevés quant à la perception qu’elles ont de leurs compétences à apprendre les mathématiques et des niveaux d’angoisse plus élevés relativement à cette matière. Elles étaient également moins susceptibles de croire que les mathématiques leur seraient utiles pour leur emploi ou leurs études ultérieurs, et elles étaient proportionnellement plus nombreuses d’indiquer des niveaux d’intérêt et de plaisir moins élevés relativement à cette matière. Ces différences peuvent jouer un rôle dans les choix d’études et de carrière des garçons et des filles.

Il existe un rapport complexe et souvent circulaire entre l’engagement de l’élève à l’égard des mathématiques et son rendement dans cette matière. Quelle en est la cause et quelle est son incidence? Par exemple, une forte motivation, une grande confiance et un niveau d’angoisse plus faible sont-ils à l’origine d’un rendement élevé ou de l’effet de bien réussir en mathématiques? Peu importe, le lien étroit observé entre l’engagement de l’élève à l’égard des mathématiques et son rendement dans cette matière donne à penser que des niveaux de motivation et de confiance élevés et un niveau d’angoisse minimal vis-à-vis des mathématiques constituent d’importants résultats en soi. Plus les élèves réussissent en mathématiques, plus ils sont susceptibles de croire en leurs capacités de réussir; et plus ils croient qu’ils peuvent réussir, plus ils sont motivés à apprendre cette matière.

Lien entre le niveau de scolarité des parents et le rendement de l’élève

Les parents jouent un rôle important dans l’apprentissage de leurs enfants. En plus de participer activement à l’éducation de leurs enfants, les parents créent un milieu familial qui peut avoir une incidence sur l’apprentissage. Ils servent de modèle, déterminent quelles ressources éducatives sont disponibles à la maison et prônent des aptitudes et des valeurs particulières à l’égard de l’éducation. Bien qu’il soit difficile d’examiner le milieu familial de chaque élève, le niveau de scolarité et la profession des parents reflètent les valeurs et les ressources sur lesquelles s’appuient les parents pour créer ce milieu.

Dans l’ensemble du Canada, les élèves dont les parents possédaient un diplôme d’études secondaires ou moins ont obtenu une moyenne beaucoup moins élevée en mathématiques que ceux dont les parents détenaient un diplôme d’études collégiales ou un diplôme universitaire. Par exemple, l’écart entre le rendement moyen des élèves dont l’un des parents a fait des études universitaires et ceux dont les parents avaient obtenu un diplôme d’études secondaires ou moins équivaut à environ deux tiers d’un niveau de compétence.

Toutefois, bien qu’il existe un lien positif entre le niveau de scolarité des parents et le rendement de l’élève en mathématiques, il existe un chevauchement considérable en ce qui concerne le rendement d’élèves provenant de milieux familiaux, où le niveau de scolarité des parents est différent. En fait, un grand nombre d’élèves dont les parents possédaient un diplôme d’études secondaires ou moins ont obtenu des résultats plus élevés que les élèves dont les parents détenaient un diplôme universitaire. Par exemple, le quart des élèves, qui ont été classés selon leur rendement dans les 15 % supérieurs, avaient un parent qui possédait un diplôme d’études secondaires ou moins. De même, le quart des élèves figurant dans les 15 % inférieurs, avaient au moins un parent qui détenait un diplôme universitaire.

Étant donné le large éventail de niveaux de rendement des élèves dans chaque groupe, il est évident que la réussite de beaucoup d’élèves semble dépendre de facteurs autres que le niveau de scolarité des parents.

Profession des parents et établissement de modèles de rôle

La profession des parents peut influer sur le rendement de l’élève de différentes façons. Par exemple, le revenu associé à la profession peut déterminer l’accès aux possibilités et aux ressources d’apprentissage, et aussi avoir une incidence sur les résultats d’apprentissage. L’importance qu’accordent les parents aux études et au genre de compétences associées à diverses professions peut inciter les élèves à développer leurs propres compétences de façon particulière. La profession des parents peut aussi avoir une incidence sur l’importance que les élèves accordent à l’apprentissage des mathématiques, sur la croyance qu’ils ont en l’utilité de cette matière et sur le milieu d’apprentissage familial.

Si l’on considère la profession comme un indicateur du genre de compétences utilisées par les parents, il semble que les élèves, dont les parents exercent une profession comportant davantage d’exigences en matière de compétences, ont aussi de meilleurs résultats en mathématiques. Toutefois, l’ampleur du chevauchement entre les groupes indique également qu’il y a encore d’importants écarts à l’intérieur de chaque catégorie professionnelle, dont certains s’expliquent peut-être par les compétences particulières que les parents utilisent dans l’exercice de leur profession.

Si l’on examine seulement le cas des élèves dont les parents exercent une profession ou occupent un poste de gestion — des emplois qui, en général, exigent au minimum des études collégiales et offrent des revenus au dessus de la moyenne —, on peut observer d’importantes différences en ce qui concerne le rendement de ces élèves en mathématiques. Les élèves dont les parents exerçaient une profession exigeant des compétences particulièrement fortes en mathématiques, soit les professionnels en sciences physiques, en mathématiques et en ingénierie, avaient tendance à obtenir de meilleurs résultats que les autres élèves. En fait, les élèves dont les parents faisaient partie de la catégorie professionnelle regroupant les législateurs, les cadres supérieurs de l’administration publique, les dirigeants et les gestionnaires affichaient des résultats inférieurs de près d’un niveau complet de compétence par rapport à ceux dont les parents exerçaient une profession directement liée à l’utilisation des mathématiques.

Statut socioéconomique familial et rendement de l’élève

Le statut socioéconomique (SSE) est un terme utilisé afin de résumer une gamme de facteurs, dont le niveau de scolarité des parents et leur profession, qui ont une incidence sur le rendement de l’élève. Dans le cadre du PISA 2003, on a mesuré le SSE au moyen d’un indice qui inclut l’information décrivant la structure familiale, le niveau de scolarité et la profession des parents, la participation des parents au marché du travail et les ressources pédagogiques et culturelles particulières que possède la famille de l’élève.

Dans une analyse des résultats du PISA 2000, axée principalement sur l’alphabétisation, on a constaté que les élèves issus de familles dont le SSE était plus élevé avaient tendance à posséder de meilleures capacités de lecture et d’écriture3. On a observé les mêmes résultats dans le cadre du PISA 2003 : les élèves provenant de familles dont le SSE était plus élevé avaient également tendance à obtenir de meilleurs résultats en mathématiques.

Toutefois, comparativement à l’ensemble des pays membres de l’OCDE, la différence de statut socioéconomique avait une plus faible incidence sur le rendement des élèves canadiens. De plus, les variations dans le statut socioéconomique des élèves canadiens étaient moins prononcées que dans la plupart des pays membres de l’OCDE.

Les données théoriques et empiriques donnent à penser que les connaissances et le comportement des élèves, y compris leurs résultats scolaires, sont influencés par les caractéristiques de l’école qu’ils fréquentent. Le SSE moyen de l’école peut être plus ou moins élevé ou faible selon que les élèves qui la fréquentent proviennent principalement de familles dont le SSE est élevé ou faible. Dans une certaine mesure, les antécédents socioéconomiques de la population scolaire pourraient refléter la situation socioéconomique de la collectivité où est située l’école, et être aussi bien une caractéristique communautaire qu’une caractéristique scolaire.

Les écoles peuvent jouer un rôle important en atténuant l’effet du SSE de chaque élève. En moyenne, les élèves avaient de meilleurs résultats dans les écoles où le SSE moyen était plus élevé, peu importe leurs antécédents socioéconomiques. Autrement dit, le rendement des élèves est influencé non seulement par la situation socioéconomique des parents, mais aussi par celle de leurs pairs. Elle peut se révéler positive chez les élèves qui subissent des influences positives de leurs pairs et qui sont entourés de modèles de comportements positifs. Toutefois, elle peut aussi représenter un double désavantage chez les élèves issus de familles dont le SSE est inférieur, s’ils fréquentent des écoles où les autres jeunes proviennent principalement de milieux semblables.

Conclusion

Les résultats examinés dans le cadre du présent article révèlent qu’il existe une relation entre l’engagement des élèves vis-à-vis des mathématiques et leur rendement. En fait, les élèves qui manifestent beaucoup de confiance à l’égard des mathématiques ont un rendement d’environ deux niveaux de compétence supérieurs à celui des élèves moins confiants. De plus, les élèves plus angoissés vis-à-vis les mathématiques affichaient un rendement inférieur d’un niveau de compétence par rapport à celui des élèves qui l’étaient moins. Ces résultats semblent indiquer qu’une grande confiance dans les compétences en mathématiques et une faible angoisse à l’égard de cette matière constituent peut-être des résultats intrinsèquement importants.

Les antécédents familiaux sont également liés au rendement des élèves en mathématiques. Les élèves dont les parents détenaient un diplôme universitaire affichaient un rendement supérieur de deux tiers d’un niveau de compétence à celui des enfants dont les parents possédaient un diplôme d’études secondaires ou moins. Il y a cependant une importante nuance à ajouter à ces résultats. Les élèves dont les parents occupaient des professions nécessitant des compétences supérieures en mathématiques affichaient un rendement plus élevé d’environ un niveau de compétence par rapport à celui des élèves dont les parents exerçaient des professions associées à un niveau de scolarité et à un revenu semblables, mais dont la profession n’exigeait que des compétences supérieures en mathématiques.

Cela soulève un certain nombre de questions de recherche. Par exemple, est-ce parce que les parents transmettent leurs capacités innées à leurs enfants? Dans quelle mesure l’établissement de modèles de rôle et le fait de créer un milieu d’apprentissage familial orienté sur des activités liées aux mathématiques influent-ils sur le rendement? Les enfants provenant de ces foyers sont-ils plus enclins à recevoir de l’aide de leurs parents lorsqu’ils désirent maîtriser les notions de mathématiques? Dans le cadre du PISA, on a recueilli une grande variété de renseignements sur les élèves, leurs parents, leur milieu familial et leur école. Les recherches visant à explorer plus à fond les liens entre ces différents éléments peuvent nous aider à répondre à ces questions.

Notes

  1. « Premiers résultats du Programme international pour le suivi des acquis des élèves de 2003 », Questions d’éducation, produit no 81-004-XIF au catalogue de Statistique Canada, no 5, décembre 2004.

  2. Ressources humaines et Développement des compétences Canada, Conseil des ministres de l’Éducation (Canada) et Statistique Canada, À la hauteur : Résultats canadiens de l’étude PISA de l’OCDE : La performance des jeunes du Canada en mathématiques, en lecture, en sciences et en résolution de problèmes, produit no 81-590-XIF2004 au catalogue de Statistique Canada, no 2, 2004.

  3. Ressources humaines et Développement des compétences Canada, Conseil des ministres de l’Éducation (Canada) et Statistique Canada, À la hauteur : la performance des jeunes du Canada en lecture, en mathématiques et en sciences — Étude PISA de l’OCDE – Premiers résultats pour les Canadiens de 15 ans, produit no 81-590-XIF au catalogue de Statistique Canada, no 1, 2001.


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Date de modification : 2008-12-01 Avis importants
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