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Le taux national de participation sportive continue à baisser

Le taux national de participation sportive1 a chuté en 2005, poursuivant la tendance à la baisse qui avait été observée dans les résultats de l'Enquête sociale générale de 1998. La participation au sport est passée d'un taux de 45 % en 1992 à un taux de 28 % en 2005 au Canada. En 1998, plus du tiers (34 %) de la population canadienne âgée de 15 ans et plus avait participé régulièrement à des sports, une proportion qui était descendue au quart environ de la population sept ans plus tard. Le nombre de Canadiens participant à des sports est donc passé de 9,6 millions en 1992 à 7,3 millions en 2005.

La participation sportive diminue dans tous les groupes d'âge

Les jeunes Canadiens âgés de 15 à 18 ans affichaient le taux de participation sportive le plus élevé, bien que cette proportion ait également diminué, étant passée de 77 % en 1992 à 59 % en 2005. Le taux de participation le plus bas, de l'ordre de 17 % comparativement à 25 % en 1992, a été observé chez les Canadiens de 55 ans et plus. On a relevé une tendance semblable dans les autres groupes d'âge. Le taux de participation sportive des Canadiens de 15 ans et plus diminue au fur et à mesure de leur vieillissement. Étant donné que plus des deux tiers de la population canadienne étaient âgés de 35 ans et plus, en 2005, il se pourrait que cette tendance à la baisse se poursuive à mesure que la population continue de vieillir.

Le sexe change la donne

Les hommes sont beaucoup plus actifs dans le sport que les femmes. Bien qu'il demeure immense, l'écart de participation sportive entre les deux sexes s'est rétréci au cours des sept dernières années. En 1998, l'écart entre les deux sexes était de 17 points, 43 % des hommes et 26 % des femmes participant au sport. En 2005, cet écart avait diminué à 15 points cependant qu'à peine 36 % des hommes et 21 % des femmes participaient à des activités sportives.

La Nouvelle-Écosse est la nouvelle championne de la participation sportive

En 2005, la participation sportive a diminué dans toutes les provinces sauf à l'Îledu- Prince-Édouard, accusant ses reculs les plus marqués au Québec et en Colombie- Britannique.

En 1998, le Québec arrivait premier au pays avec un taux de participation sportive de 38 %, un taux qui n'était plus que de 27 % en 2005. La NouvelleÉcosse lui a succédé au premier rang grâce à un taux de participation de plus de 32 %, suivie de l'Alberta, à 30 %. Terre-Neuve-et-Labrador arrivait au dernier rang en vertu d'un taux de participation de 24 %.

La scolarité, gage d'une participation active au sport

La participation active augmente avec la scolarité, grimpant de façon constante au fil des niveaux de scolarité jusqu'à celui de grade universitaire. Plus une personne est instruite, plus elle est susceptible de s'adonner activement à des sports. En 2005, le quart des Canadiens (de 15 ans et plus) ayant un diplôme d'études secondaires ou moins participaient à des sports. C'était le cas de 30 % des Canadiens ayant un diplôme d'études postsecondaires et de 33 % de ceux ayant un grade universitaire.

Les personnes à revenu plus élevé sont plus susceptibles de participer à des sports

Le revenu exerce une profonde influence sur la participation sportive. Celle-ci s'accroît avec le revenu du ménage. En 2005, les familles touchant un revenu de 80 000 $ ou plus étaient deux fois plus susceptibles de participer à des sports que celles dont le revenu du ménage était inférieur à 30 000 $.

La langue a très peu d'influence sur la participation sportive

En 2005, comme en 1998, la langue maternelle (la première langue apprise dans l'enfance) avait peu d'impact sur le taux de participation sportive. On l'observe surtout à l'échelle nationale, où le taux de participation sportive est le même pour les francophones et les anglophones (30 %). Mais on s'aperçoit à ventiler les données davantage que les hommes anglophones étaient un peu plus susceptibles que leurs homologues francophones de participer à des sports. Chez les femmes, c'était l'inverse, la participation sportive des femmes francophones étant légèrement supérieure à celle des femmes anglophones.

Les Canadiens de naissance participent plus activement à des sports que ne le font les immigrants

Les personnes nées au Canada sont plus susceptibles de prendre part à des sports que celles nées à l'extérieur du pays. Les immigrants récents2> affichaient, à 27 %, un taux de participation inférieur de près de trois points à celui des Canadiens de naissance. Cependant, les personnes qui sont arrivées au Canada avant 1990 étaient beaucoup moins susceptibles de participer à des sports, leur taux de participation n'étant que de 19 % à cet égard.

Les étudiants participent plus activement à des sports que tout autre groupe

Les étudiants demeurent le groupe le plus actif au Canada. Mais ils le sont moins qu'ils ne l'étaient, leur participation au sport étant passé de 64 % en 1998 à 51 % en 2005. Le taux culminait à 59 % chez les hommes étudiants, ce qui représente une baisse par rapport aux 76 % enregistrés en 1998.

La participation est fortement concentrée dans quelques sports

La participation est fortement concentrée dans 20 des quelque 100 sports pratiqués au Canada, surtout le golf, le hockey sur glace, la natation, le soccer, le basket-ball, le baseball, le volley-ball, le ski et le cyclisme. Les sports de prédilection des hommes sont, dans l'ordre, le hockey, le golf, le basket-ball, le baseball et le soccer. La situation est toute autre chez les femmes, qui préfèrent la natation, le golf, le soccer, le volley-ball et le ski.

Les enfants canadiens âgés de 5 à 14 ans préfèrent le soccer

Le soccer est devenu le sport de choix des enfants canadiens âgés de 5 à 14 ans. Les garçons et les filles avaient le même taux de participation (44 %) en 2005. Après le soccer venaient le hockey sur glace, la natation et le baseball.

Si les garçons étaient généralement plus actifs dans le sport (55 %) que ne l'étaient les filles (44 %), le taux de participation des filles s'est maintenu par rapport à 1998, tandis que celui des garçons a diminué en regard du niveau de 59 % qu'il occupait alors.

Le revenu du ménage est demeuré un déterminant majeur de la participation sportive des enfants. En 2005, seulement 43 % des enfants de ménages touchant un revenu inférieur à 40 000 $ étaient actifs dans le sport, comparativement à 63 % des enfants des ménages touchant un revenu supérieur à 80 000 $.

Un peu moins de Canadiens appartiennent à un club ou à une ligue de sport

En 2005, 18 % de tous les Canadiens (15 ans et plus) déclaraient faire partie d'un club, d'une ligue communautaire ou d'une autre organisation sportive locale ou régionale de sport amateur, ce qui représente une baisse de 1 point de pourcentage comparativement à la proportion de 19 % enregistrée à ce chapitre en 1998.

Écart de genre chez les Canadiens actifs participant à des tournois et à des compétitions

La proportion de Canadiens actifs participant à des tournois et à des compétitions continue d'augmenter, étant passée de 36 % en 1998 à 39 % en 2005.

Même si les hommes actifs participaient à des sports de compétition en plus grand nombre que les femmes, l'écart s'est rétréci en passant de 12 points en 1998 à 10 points en 2005. De 1998 à 2005, la proportion des femmes actives prenant part à des sports de compétition est passée de 29 % à 33 %.

La participation active diminue alors que le bénévolat dans les sports augmente

Contrairement à la participation active dans le sport, qui décline, le bénévolat dans le sport a généralement progressé de façon notable. Le nombre d'entraîneurs amateur s'est accru de 1,6 % par rapport à 1998, pour atteindre 1,8 million en 2005. Dans le même ordre d'idées, plus de 2 millions de Canadiens ont donné bénévolement de leur temps comme administrateurs ou aides, soit 18 % de plus qu'en 1998.

Cependant, le nombre de Canadiens adultes qui ont offert bénévolement leurs services à titre d'arbitres, d'officiels ou de juges a diminué de 15 %, passant d'un sommet de 937 000 en 1998 à 800 000 en 2005.

Les entraîneuses sont plus nombreuses que les entraîneurs dans le sport amateur

En plus de participer activement aux sports, les femmes s'y adonnaient aussi de manière indirecte en donnant bénévolement de leur temps à titre d'entraîneuses, d'administratrices et d'arbitres et en étant spectatrices. En 2005, quelque 882 000 femmes, soit 15 % de plus qu'en 1998, se sont impliquées dans le sport amateur en tant qu'entraîneuses. Leur nombre dépassait celui de leurs homologues masculins par une faible marge. Durant la même période, le nombre d'entraîneurs de sexe masculin a fléchi de 9 %, pour chuter à 874 000. Dans l'ensemble 7 % des Canadiens ont participé à des activités de sport amateur en qualité d'entraîneurs en 2005, soit 4 % de plus qu'en 1992, année où le secteur était dominé par les hommes.

Dans le même ordre d'idées, le nombre d'administratrices bénévoles a bondi de près de 15 %, pour s'élever à 992 000. De 1998 à 2005, le nombre d'administrateurs de sexe masculin s'est aussi accru, pour atteindre 1 020 000 au terme d'une augmentation de 17 %.

La participation au sport amateur comme spectateurs a presque doublé en 13 ans

En 2005, 9,2 millions de Canadiens adultes ont participé au sport amateur en tant que spectateurs. Il s'agissait d'une augmentation de 20,3 % par rapport à 1998. En 1992, à peine 5 millions de Canadiens avaient participé au sport amateur comme spectateurs.

La relaxation était considérée comme le principal avantage de la participation sportive

Selon les Canadiens actifs, la relaxation est le principal avantage de la participation sportive. En 2005, 73 % des Canadiens actifs ont déclaré qu'à leur avis, la relaxation était le plus grand avantage de participer au sport. La santé et la forme physique arrivaient au deuxième rang, à 68 %. C'est à l'amélioration des réseaux sociaux par l'association avec de nouveaux amis et connaissances que l'on accordait le moins d'importance, à 34 %.