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L'Enquête auprès des titulaires d'un doctorat 2004-2005 fournit un profil de personnes hautement qualifiées au moment où elles entrent sur le marché du travail ou poursuivent leurs études. Le nombre de diplômés du doctorat des universités canadiennes s'est maintenu à environ 4 000. Cependant, le nombre d'inscriptions au doctorat a beaucoup augmenté. Entre 2000 et 2004, le nombre d'inscriptions aux programmes d'études doctorales a connu une croissance moyenne de près de 7 % par année, si bien qu'au cours de l'année universitaire 2004-2005, plus de 34 000 étudiants étaient inscrits à l'une ou l'autre des années d'un programme d'études doctorales. Par conséquent, le nombre de futurs titulaires de doctorat devrait connaître une hausse au cours des prochaines années.

La participation aux études doctorales a été encouragée par la disponibilité de mécanismes d'aide financière et par des attentes élevées sur le plan du revenu. L'Enquête auprès des titulaires d'un doctorat 2004-2005 a révélé que près de 64 % des diplômés s'attendaient à gagner plus de 55 000 $ dans leur futur emploi.

Les diplômés du doctorat ont trouvé plusieurs sources de financement pour leurs études, en particulier dans leur établissement d'enseignement grâce aux bourses d'études et aux postes d'assistants à l'enseignement ou à la recherche. Ainsi, 59 % des étudiants ont terminé leurs études sans avoir de dettes reliées à leurs études supérieures. Le pourcentage d'étudiants n'ayant pas de dettes de leurs études de premier cycle ni de leurs études supérieures s'était également amélioré par rapport à l'année précédente, 50 % des diplômés n'ayant pas de dettes en 2004-2005 par rapport à 46 % au cours de l'année universitaire 2003-2004.

La majorité des diplômés du doctorat avaient trouvé du travail en recherche- développement ou en enseignement. Près de 38 % des diplômés avaient l'intention de travailler en recherche-développement, tandis que 33 % prévoyaient enseigner. Par ailleurs, chez les diplômés qui prolongeaient leurs études, la plupart avaient opté pour un programme postdoctoral axé sur la recherche-développement.

Le Canada est demeuré une destination de choix pour les étudiants au doctorat d'origine étrangère. Près de 23 % des diplômés du doctorat étaient des étudiants étrangers ou détenteurs d'un visa, et une majorité de ces étudiants prévoyaient demeurer au Canada.

Le pourcentage de titulaires de doctorat parmi la population canadienne (0,41%) était bien inférieur à celui affiché aux États-Unis (0,72 %). Toutefois, le système d'éducation canadien se compare avantageusement à celui des États-Unis sur bien des plans. Par exemple, le Canada comptait un pourcentage plus élevé de diplômés en sciences et en génie, et un plus faible pourcentage d'étudiants ayant accumulé des dettes d'études supérieures de plus de 20 000 $.

Les bases qui assureront la croissance du bassin de personnel hautement qualifié au Canada sont en place. Les taux d'inscription sont en hausse, et les attentes de revenu des diplômés demeurent élevées. Les étudiants sont en mesure de financer leurs études avancées, souvent en travaillant à leur université, en acquerrant de l'expérience valable tout en apportant leur expertise de recherche et d'enseignement à leur établissement. Il faudra toutefois examiner ces facteurs par rapport à d'autres développements au Canada et à l'étranger ainsi qu'en fonction de leur influence sur l'offre et la demande globales de diplômés de doctorat. Il sera aussi intéressant d'étudier les futures vagues de l'Enquête auprès des titulaires d'un doctorat afin de suivre l'évolution des études doctorales au Canada.