Section 3
Membres du corps professoral à temps plein des programmes universitaires d' études en santé

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3.1 Caractéristiques des professeurs d'université à temps plein qui enseignent principalement une matière liée à la santé

3.2 Conditions de travail des professeurs d'université à temps plein qui enseignent principalement une matière liée à la santé

Les éducateurs peuvent avoir une incidence tant sur la capacité que sur la qualité des programmes d'études liées à la santé. Si le manque d'éducateurs—qu'il s'agisse d'enseigner ou de surveiller des stages de formation pratique (clinique)—peut expliquer en partie les limites dans le nombre de places disponibles pour un programme d'études en santé donné, le manque d'expérience et de qualifications des éducateurs peut aussi avoir une incidence sur la qualité de ces programmes. Le ratio élèves-éducateur d'un programme ou d'un cours spécifique peut également influer sur la qualité de la formation offerte aux étudiants inscrits à un programme d'études en santé.

Pour comprendre l'offre et la qualité des éducateurs, il faut disposer de renseignements de base sur tout le personnel enseignant des établissements postsecondaires—que ce soit en classe ou en milieu clinique.

Les données de la présente section sont tirées du Système d'information sur le personnel d'enseignement dans les universités et les collèges (SIPEUC) de Statistique Canada. Il s'agit d'une enquête menée depuis 1946 qui vise à obtenir des données comparables au niveau national sur les caractéristiques socioéconomiques des professeurs d'université à temps plein. Elle est menée annuellement et fournit un instantané du corps professoral universitaire à temps plein au 1 er

octobre de chaque année. La présente section porte sur les données de l'année universitaire 2004-2005 (pour plus de renseignements sur cette enquête, consulter l'annexe 1).

Comme les données recueillies portent sur la principale matière enseignée, certains domaines d'études ne sont peut-être pas couverts entièrement si les membres du corps professoral enseignent plus d'une matière principale. Pour des renseignements sur la classification des cours compris dans chaque principale matière enseignée, voir l'annexe 4.

3.1 Caractéristiques des professeurs d'université à temps plein qui enseignent principalement une matière liée à la santé

Un professeur d'université à temps plein sur cinq enseigne une matière liée à la santé

Selon les données du SIPEUC, durant l'année universitaire 2004-2005, environ 38 600 professeurs d'université enseignaient à temps plein au Canada, le cinquième d'entre eux enseignant principalement une matière liée à la santé (tableau 3.1.1). Il importe de souligner que même si le SIPEUC permet de recueillir des renseignements sur les enseignants à temps plein, tous ne sont pas affectés à temps plein à l'enseignement. Selon leur régime de travail (ou leur type de nomination), certains éducateurs peuvent exercer une profession liée à la santé tout en enseignant une matière liée à la santé à l'université.

La proportion de professeurs d'université à temps plein qui enseignaient principalement une matière liée à la santé variait considérablement selon la province, entre environ 9 % à l'Île-du-Prince-Édouard et environ 31 % à Terre- Neuve-et-Labrador (tableaux 3.1.2 à 3.1.11). Cela n'est pas étonnant puisque la taille et le nombre des programmes d'études en santé offerts peuvent varier considérablement d'une province à l'autre.

Les hommes dominent le corps professoral à temps plein des universités, particulièrement en dentisterie et en sciences médicales, tandis que les femmes dominent en sciences infirmières

Un examen des professeurs d' université à temps plein qui enseignent principalement une matière liée à la santé révèle qu'environ 61 % d'entre eux sont des hommes (tableau 3.2.1 et graphique 3.1). La proportion passe à 70 % pour les membres à temps plein du corps professoral qui enseignent une autre matière. Les plus fortes proportions d'hommes enseignant à temps plein des matières liées à la santé s'observent en dentisterie (79 %) et en sciences médicales (76 %), deux professions surtout dominées par les hommes. La principale matière liée à la santé qui est enseignée à temps plein par un plus grand nombre de femmes que d'hommes est celle des sciences infirmières (93 %) (tableau 3.2.1).

Tout comme à l'échelle nationale, dans la plupart des provinces, les hommes dominent le corps professoral à temps plein des universités qui enseignent des matières liées à la santé. Les seules exceptions sont l'Île-du-Prince-Édouard et le Nouveau-Brunswick, où environ les deux tiers du personnel enseignant à temps plein sont des femmes (tableaux 3.2.2 à 3.2.11 et graphique 3.1), ce qui peut être attribué à l'importance relative du programme de sciences infirmières dans ces deux provinces.

Graphique 3.1
En général, les hommes dominent le corps professoral à temps plein des universités

Un professeur d'université à temps plein sur dix est né à l'extérieur du Canada

Une forte majorité des enseignants à temps plein au niveau universitaire (84 %) sont nés au Canada. La proportion est à peu près la même, qu'ils enseignent une matière liée à la santé (87 %) ou une autre matière (83 %). Les résultats du SIPEUC montrent que durant l'année universitaire 2004-2005, environ un professeur d'université à temps plein sur dix (14 %) qui enseignait principalement une matière liée à la santé était né à l'extérieur du pays, comparativement à 17 % de ceux qui enseignaient dans un autre domaine (tableau 3.2.1).

Tout comme à l'échelle nationale, la majorité des professeurs d'université à temps plein qui enseignent dans le domaine de la santé sont nés au Canada; leur proportion varie entre environ 77 % en Colombie-Britannique et plus de 95 % au Nouveau-Brunswick et en Saskatchewan. Les résultats du SIPEUC montrent que dans toutes les provinces saufl'Île-du-Prince-Édouard et la Nouvelle-Écosse, la proportion de personnes nées au Canada est plus élevée chez les enseignants de matières liées à la santé que chez ceux d'autres domaines d'études. Ces écarts sont cependant infimes dans la plupart des provinces (tableaux 3.2.2 à 3.2.11).

Des 1 000 professeurs d'université à temps plein dont la principale matière enseignée est liée à la santé et qui sont nés à l'extérieur du Canada, les trois quarts environ (74 %) enseignent trois principales matières liées à la santé : les sciences médicales, la psychologie et les programmes de résidence en spécialités médicales et chirurgicales (entre 240 et 280 enseignants dans chaque matière). On recrute également dans ces trois matières le plus d'enseignants à temps plein nés au Canada, mais dans une proportion légèrement inférieure (68 %) (données non présentées).

Les professeurs d'université à temps plein qui enseignent principalement des matières en santé vieillissent et 31 % continuent de travailler après l'âge de 55 ans

La question du vieillissement du corps professoral est cruciale pour la direction des universités. Les enseignants qui se préparent actuellement à prendre leur retraite ont été recrutés pendant les années 1970, à une époque d'expansion rapide du système d'études postsecondaires. Lorsque le nombre de jeunes a baissé au cours des années 1980, la croissance des effectifs a ralenti, si bien qu'on a recruté moins d'enseignants au niveau universitaire au cours de cette période. Or, un grand nombre de membres du corps professoral des universités recrutés pendant le boom des effectifs des années 1970 seront en âge de prendre leur retraite au cours de la prochaine décennie, tandis que la population des jeunes de 20 à 24 ans devrait s'accroître jusqu'en 2016 (Statistique Canada et Conseil des ministres de l'Éducation, Canada 2007).

À l'instar des professeurs d'université qui enseignent dans d'autres domaines, les professeurs d'université à temps plein qui enseignent principalement une matière liée à la santé vieillissent : en 2004-2005, leur âge moyen variait entre 46 et 51 ans dans toutes les matières liées à la santé. Les résultats du SIPEUC montrent que près d'un professeur d'université à temps plein sur trois (31 %) qui enseignait principalement une matière liée à la santé était âgé de 55 ans et plus (tableau 3.3.1 et graphique 3.2), soit trois fois le pourcentage dans la population active travaillant dans les professions du domaine de la santé (11 %) en 2001 (Statistique Canada 2001b). Un peu moins des deux tiers (64 %) des professeurs d'université à temps plein qui enseignaient des matières liées à la santé avaient entre 35 et 54 ans, comparativement à 59 % de la population active travaillant dans les professions de la santé en 2001. Environ 6 % de ces enseignants avaient moins de 35 ans, comparativement à 30 % de la population active travaillant dans des professions de la santé en 2001 (tableau 3.3.1 et Statistique Canada 2001b).

Dans les provinces, tout comme à l'échelle nationale, les professeurs d'université à temps plein qui enseignent principalement une matière liée à la santé vieillissent : leur âge moyen variait entre 48 ans en Nouvelle-Écosse et 50 ans au Manitoba. Dans toutes les provinces, environ 30 % des professeurs d'université à temps plein qui enseignaient une matière liée à la santé étaient âgés de 55 ans et plus (tableaux 3.3.2 à 3.3.11 et graphique 3.2).

Graphique 3.2
Les professeurs d'université à temps plein qui enseignent principalement des matières en santé vieillissent et environ 30 % continuent de travailler après l'âge de 55 ans

Les professeurs d'université de sexe masculin qui enseignent des matières liées à la santé sont généralement plus âgés que leurs homologues de sexe féminin

Comme le montre le graphique 3.3, les professeurs d'université de sexe masculin qui enseignent principalement une matière liée à la santé sont généralement plus âgés que leurs homologues de sexe féminin, leur âge moyen étant de 50 ans comparativement à 47 ans. La situation est à peu près la même dans toutes les provinces, l'écart le plus grand étant observé à l'Île-du-Prince-Édouard (54 ans en moyenne chez les professeurs d'université à temps plein de sexe masculin qui enseignent dans le domaine de la santé comparativement à 47 ans chez leurs homologues de sexe féminin) (tableaux 3.3.1 à 3.3.11 et graphique 3.3).

Graphique 3.3
Les professeurs d'université de sexe masculin qui enseignent des matières liées à la santé sont généralement plus âgés que leurs homologues de sexe féminin

La plupart des membres à temps plein du corps professoral qui enseignent principalement une matière liée à la santé sont titulaires d'un doctorat ou d'un grade professionnel

Il faut généralement être titulaire d'un doctorat pour enseigner au niveau universitaire. Toutefois, ce n'est pas le cas des programmes de santé, où l'expérience pratique de la profession en question est également importante. Plus de six professeurs d'université à temps plein enseignant une matière liée à la santé sur dix (63 %) sont titulaires d'un doctorat, comparativement à un peu plus de huit sur dix (83 %) chez leurs homologues qui enseignent dans d'autres domaines. Cependant, lorsqu'on ajoute aux deux groupes les professeurs à temps plein titulaires d'un grade professionnel, le pourcentage passe à 87 % chez ceux dont la principale matière enseignée est liée à la santé et à 84 % chez leurs homologues qui enseignent dans d'autres domaines. Cela n'est pas étonnant puisque les conditions d'accès à la vaste majorité des professions liées à la santé ne comprennent pas une maîtrise ou un doctorat. Les trois matières comptant le plus petit nombre d'enseignants à temps plein titulaires d'un doctorat sont la dentisterie (34 %), les programmes de résidence en spécialités médicales et chirurgicales (44 %) et les sciences infirmières (45 %) (tableau 3.4.1).

Les sciences infirmières sont la matière qui compte la plus forte proportion d'enseignants universitaires à temps plein titulaires d'une maîtrise (44 %) (tableau 3.4.1). Cela pourrait s'expliquer par le fait que l'accès à la plupart des professions en sciences infirmières ne nécessite qu'un diplôme d'études collégiales ou un baccalauréat (selon la province).

Tout comme à l'échelle nationale, dans toutes les provinces, la plupart des professeurs d'université à temps plein qui enseignent principalement une matière liée à la santé étaient titulaires d'un doctorat ou d'un grade professionnel, la proportion variant entre environ 55 % au Nouveau-Brunswick et plus de 90 % en Saskatchewan et en Alberta (tableaux 3.4.2 à 3.4.11). Les études requises peuvent varier d'une province à l'autre, car toutes n'offrent pas les mêmes programmes.

3.2 Conditions de travail des professeurs d'université à temps plein qui enseignent principalement une matière liée à la santé

Les enseignants à temps plein de sexe masculin qui enseignent dans le domaine de la santé comptent habituellement plus d'années d'ancienneté que leurs homologues de sexe féminin

En moyenne, les enseignants universitaires à temps plein de matières liées à la santé ont obtenu leur poste dans l'établissement actuel il y a environ 12 ans. Comme le montre le SIPEUC, les enseignants à temps plein de sexe masculin comptent habituellement plus d'années d'ancienneté (ou occupent leur poste depuis plus longtemps) au sein du même établissement que leurs homologues de sexe féminin, soit en moyenne 14 ans comparativement à 10 ans (tableau 3.5.1). Cela pourrait s'expliquer par le fait que les enseignantes à temps plein dans les domaines de la santé sont habituellement plus jeunes que leurs homologues de sexe masculin; par conséquent, elles enseignent depuis moins longtemps.

Le nombre moyen d'années d'occupation d'un poste dans le même établissement par les professeurs d'université à temps plein qui enseignent principalement une matière liée à la santé ne varie guère d'une province à l'autre (entre 10 et 14 ans en moyenne), mais les écarts entre les hommes et les femmes à ce chapitre sont plus prononcés dans certaines provinces que dans d'autres. On observe les écarts les plus importants à l'Île-du-Prince-Édouard, où les professeurs à temps plein qui enseignent une matière liée à la santé sont en poste au même établissement depuis environ 20 ans, comparativement à environ six ans chez leurs homologues de sexe féminin. À l'opposé, Terre-Neuve-et-Labrador enregistre l'écart le plus faible (15 ans en moyenne, contre environ 12 ans) (tableaux 3.5.2 à 3.5.11).

Sauf quelques exceptions, les professeurs d'université à temps plein qui enseignent dans le domaine de la santé ont généralement le rang de professeur titulaire ou de professeur agrégé

Comme dans le cas des professeurs d'université qui enseignent dans d'autres domaines, les professeurs titulaires et les professeurs agrégés représentent environ 70 % du corps professoral à temps plein qui enseigne principalement une matière liée à la santé, et un autre quart environ des enseignants à temps plein remplissent les fonctions de professeur adjoint. Comme le montre le SIPEUC, les enseignants à temps plein de sexe masculin qui enseignent dans le domaine de la santé sont proportionnellement plus nombreux que leurs homologues de sexe féminin à avoir le rang de professeur titulaire ou de professeur agrégé au sein de l'établissement, soit 78 % comparativement à 56 % (tableau 3.6.1). Encore une fois, cela pourrait être attribuable au fait que les enseignantes à temps plein dans le domaine de la santé sont habituellement plus jeunes que leurs homologues de sexe masculin; par conséquent, elles enseignent depuis moins longtemps.

Les types de poste occupés par les enseignants à temps plein dans le domaine de la santé varient considérablement selon la province. Les professeurs titulaires et les professeurs agrégés représentent environ les trois quarts des professeurs à temps plein qui enseignent principalement une matière liée à la santé au Québec, en Saskatchewan et enAlberta, comparativement à environ 50 % à l'Île-du-Prince- Édouard et 60 % en Nouvelle-Écosse et au Nouveau-Brunswick. En ce qui concerne les types de poste occupés par les hommes et par les femmes dans les provinces, le SIPEUC montre que tout comme à l'échelle nationale, les enseignants à temps plein de sexe masculin sont proportionnellement plus nombreux que leurs homologues de sexe féminin à occuper un poste de professeur titulaire ou de professeur agrégé. On observe les écarts les plus importants en Nouvelle-Écosse (77 % contre 41 %) et au Nouveau-Brunswick (87 % contre 52 %), tandis que Terre-Neuve-et-Labrador (71 % contre 58 %), le Québec (81 % contre 65 %) et l'Alberta (82 % contre 66 %) enregistrent les écarts les plus faibles (tableaux 3.6.2 à 3.6.11).

Le salaire moyen des professeurs d'université à temps plein qui enseignent principalement une matière liée à la santé est généralement supérieur à celui des enseignants dans d'autres domaines

Soulignons que bien des facteurs peuvent avoir une incidence sur les traitements, dont les qualifications et le nombre d'années d'expérience des enseignants. De plus, certaines universités imposent un plafond salarial pour chaque rang professoral, alors que d'autres ont une échelle salariale ouverte.

De façon générale, le salaire moyen des professeurs d'université à temps plein qui enseignent principalement une matière liée à la santé est supérieur au salaire moyen de leurs homologues qui enseignent dans d'autres domaines. Dans l'ensemble, il s'élève à 97 000 $, soit environ 5 000 $ de plus que celui des professeurs à temps plein qui enseignent dans d'autres domaines (92 000 $) (tableau 3.7.1 et graphique 3.4).

Les salaires moyens sont calculés selon le taux annuel de rémunération plus les allocations administratives. Lorsque le nombre de professeurs non arrondi est égal ou inférieur à 3, les montants des salaires moyens associés sont supprimés.

Graphique 3.4
Le salaire moyen des professeurs d'université à temps plein qui enseignent principalement une matière liée à la santé est généralement supérieur à celui des enseignants dans d'autres domaines

Dans toutes les provinces sauf Terre-Neuve-et-Labrador, l'Île-du-Prince- Édouard, le Nouveau-Brunswick et l'Ontario, le salaire moyen des professeurs d'université à temps plein qui enseignent principalement une matière liée à la santé est supérieur à celui de leurs homologues qui enseignent dans d'autres domaines. De plus, il varie considérablement selon la province, entre environ 76 000 $ à l'Île-du-Prince-Édouard et plus de 100 000 $ dans les provinces de l'Ouest : le Manitoba (100 000 $), la Saskatchewan (133 000 $), l'Alberta (116 000 $) et la Colombie-Britannique (112 000 $) (tableaux 3.7.2 à 3.7.11 et graphique 3.4). Encore une fois, ces écarts pourraient être attribuables aux types de programme offerts dans une province, car il existe des différences dans les études et l'expérience de travail requises pour enseigner les différents types de programme.

Les enseignants à temps plein de sexe masculin au niveau universitaire dans le domaine de la santé sont généralement mieux rémunérés que leurs homologues de sexe féminin

Il semble exister un écart salarial entre les hommes et les femmes dans la profession d'enseignant. Les enseignants à temps plein de sexe masculin au niveau universitaire gagnent, en moyenne, entre 10 000 $ et 20 000 $ de plus que leurs homologues de sexe féminin dans tous les domaines (tableau 3.7.1 et graphique 3.5). Toutefois, étant donné que les éducateurs dans les établissements postsecondaires travaillent généralement dans un milieu syndiqué, l'écart salarial entre les hommes et les femmes serait attribuable à des facteurs comme leur rang, la durée de l'emploi, le plus haut niveau de scolarité atteint et l'expérience de travail antérieure. Cet écart salarial serait également attribuable au nombre beaucoup plus élevé d'hommes enseignant la dentisterie, les sciences médicales et les programmes de résidence en spécialités médicales et chirurgicales, qui comprend les membres à temps plein du corps professoral qui exercent également en médecine et qui supervisent les médecins résidents.

Graphique 3.5
Les enseignants à temps plein de sexe masculin au niveau universitaire dans le domaine de la santé sont généralement mieux rémunérés que leurs homologues de sexe féminin

Tout comme à l'échelle nationale, il semble exister un écart salarial entre les hommes et les femmes exerçant la profession d'enseignant dans toutes les provinces, en particulier celles de l'Ouest (tableaux 3.7.2 à 3.7.11 et graphique 3.5).