Section 4
Étudiants et diplômés des programmes universitaires d'études en santé

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4.1 Nombre d'étudiants inscrits aux programmes universitaires d'études en santé

4.2 Caractéristiques des étudiants inscrits aux programmes d'études en santé

4.3 Nombre de diplômés des programmes universitaires d'études en santé

4.4 Taux d'obtention de diplôme universitaire et répartition des diplômés universitaires selon le domaine d'étude

4.5 Caractéristiques des diplômés des programmes d'études en santé

Le nombre d'étudiants inscrits à un programme d'études en santé donne une idée de l'ampleur de l'activité dans les différents programmes. Une augmentation du nombre d'inscriptions au fil du temps peut refléter une demande accrue chez les étudiants éventuels pour un programme donné ou une augmentation de la capacité de ce programme à accueillir un plus grand nombre d'étudiants (avec ou sans hausse correspondante de la demande).

Les nouveaux diplômés des programmes d'études en santé au Canada sont une source importante de travailleurs dans les professions de la santé; les renseignements sur le nombre de ces diplômés constituent donc un indicateur important utilisé dans la planification des ressources humaines en santé. À son tour, le nombre de personnes inscrites aux programmes d'études en santé et de diplômés de ces programmes dépend d'un certain nombre de facteurs, dont l'attrait du domaine de la santé pour les étudiants éventuels, les études préparatoires et l'aptitude personnelle des étudiants éventuels, la capacité des programmes, le soutien offert aux étudiants éventuels et actuels, ainsi que la disponibilité et l'emplacement des programmes.

Les parties prenantes ont jugé nécessaire d'en savoir plus sur diverses questions liées aux effectifs et aux diplômés des programmes d'études en santé, dont les caractéristiques des étudiants qui suivent et qui terminent ces programmes, la mesure dans laquelle des groupes traditionnellement sous-représentés accèdent aux programmes d'études en santé et y sont représentés, les taux d'attrition des programmes d'études en santé et les caractéristiques des étudiants qui abandonnent ces programmes avant de terminer leurs études ainsi que leurs motifs, les facteurs qui sous-tendent les variations du nombre d'étudiants et de diplômés, ainsi que la nécessité d'évaluer les niveaux des effectifs et l'offre de diplômés en fonction des besoins du marché du travail.

Les sources de données de Statistique Canada commencent à aborder certaines de ces questions. Les renseignements donnés dans la présente section, sur les effectifs et les diplômés, s'appuient sur les données combinées tirées du Système d'information statistique sur la clientèle universitaire (SISCU) et du Système d'information sur les étudiants postsecondaires (SIEP). Depuis le début des années 1970, Statistique Canada utilise le SISCU pour recueillir des données sur les inscriptions ou effectifs étudiants et les diplômés de toutes les universités publiques du Canada. Statistique Canada a entrepris l'élaboration du SIEP vers le milieu et la fin des années 1990 pour remplacer le SISCU ainsi que d'autres enquêtes sur les inscriptions aux études postsecondaires et les diplômés menées par Statistique Canada afin de remédier aux lacunes de ces enquêtes et de fournir les renseignements supplémentaires dont les décideurs et d'autres parties prenantes ont besoin. Le SISCU et le SIEP sont des recensements en ce sens qu'ils obtiennent, à partir des fichiers administratifs des universités publiques, des données sur tous les effectifs et les diplômés.

La mise en œuvre progressive du SIEP à l'échelle du Canada a commencé en 2000. Les universités qui n'ont pas encore mis en œuvre le SIEP continuent d'utiliser le SISCU comme mécanisme de transmission des données. En 2005- 2006, dernière année pour laquelle des données universitaires sont disponibles, 65 % des universités publiques, représentant près de 60 % des inscriptions à l'université, fournissaient leurs données au moyen du SIEP. Si le nombre d'établissements fournissant des données au moyen du SIEP s'accroît chaque année, celui des établissements qui sont passés du SISCU au SIEP a pourtant été très restreint entre 2004-2005 et 2005-2006.

Note sur les limites des données du SISCU et du SIEP

Comme le SISCU recueille moins de renseignements que le SIEP, on ne dispose que d'un petit ensemble de variables communes fondées sur l'ensemble de données combinées du SISCU et du SIEP. En outre, les données sur le domaine d'études recueillies au moyen du SISCU sont beaucoup moins détaillées que celles du SIEP. Dans le SIEP, le domaine d'études est classé selon la Classification des programmes d'enseignement (CIP 2000) (voir l'annexe 3), qui comprend quelque 1 200 catégories, tandis que le SISCU ne comprend qu'environ 200 catégories. C'est pourquoi, dans la présente étude, les programmes d'études en santé sont analysés au niveau à quatre chiffres de la CPE.

Tous les étudiants qui suivent des cours à unité sont inclus dans les données sur les inscriptions, y compris ceux qui ne cherchent pas à obtenir un grade, un diplôme ou un certificat. À l'heure actuelle, les universités ne font pas la distinction entre les étudiants inscrits à des programmes à unité qui veulent obtenir un grade, un diplôme ou un certificat et ceux qui sont inscrits à des cours à unité ne menant pas à l'obtention d'une certification dans un programme donné. Ces derniers peuvent suivre ces cours pour des raisons personnelles ou aux fins de perfectionnement professionnel. Les étudiants inscrits à des cours sans unité ne sont pas inclus dans les données puisque les universités ne fournissent pas de données sur ces étudiants à Statistique Canada.

L'une des conséquences de ces limites est que dans le présent rapport, les renseignements sur les inscriptions ou les effectifs étudiants ne reflètent pas l'ensemble des programmes d'études et de formation offerts dans chacune des professions du domaine de la santé, particulièrement les soins infirmiers, ni leur complexité et leur variété. En d'autres termes, il y a des personnes qui poursuivent d es programmes d 'étud es en santé d ans d es collèges et d es établissements postsecondaires privés qui ne sont pas considérés dans le présent rapport. Pour plus de détails sur l'incidence de ces limites des données en ce qui a trait aux programmes de sciences infirmières, voir l'annexe 6.

Les données sur les inscriptions aux programmes d'études en médecine (M.D.) et de résidence en médecine présentées dans le présent rapport ne sont pas conformes à celles publiées par l'Association des facultés de médecine du Canada et le Système informatisé sur les stagiaires post-M.D. en formation clinique.

4.1 Nombre d'étudiants inscrits aux programmes universitaires d'études en santé

Les effectifs des programmes d'études en santé ont augmenté à tous les niveaux d'études

En 2005-2006, le nombre total d'étudiants inscrits aux programmes d'études en santé a augmenté par rapport à l'année universitaire précédente à chaque niveau d'études universitaires. En 2005-2006, 51 000 étudiants étaient inscrits aux programmes d'études en santé des universités publiques canadiennes au niveau du baccalauréat et d'autres diplômes de premier cycle, en hausse de 8 % par rapport à l'année précédente. Au niveau de la maîtrise, 7 900 étudiants étaient inscrits à un programme d'études en santé, soit une augmentation de 9 % en un an. Au cours de la même année, le nombre total d'inscriptions aux programmes d'études en santé au niveau du doctorat a augmenté au même rythme, soit 7 %, passant de 1 800 à 1 900 étudiants. Les programmes d'études en santé ont affiché un taux de croissance plus rapide que le nombre total d'inscriptions au niveau du baccalauréat et d'autres diplômes de premier cycle (3 %) et au niveau de la maîtrise (0,4 %), tandis que le taux de croissance des programmes d'études en santé au niveau du doctorat reflétait celui de la croissance globale à ce niveau (6 %) (tableau 4.1.1).

Les renseignements sur les étudiants inscrits aux programmes d'études en santé dans les universités canadiennes sont ventilés selon les niveaux d'études suivants :

  • le  niveau du baccalauréat et d'autres diplômes de premier cycle comprend les programmes menant au baccalauréat, à un premier grade professionnel ou à un diplôme d'études appliquées;

  • le niveau de la maîtrise comprend tous les programmes ainsi désignés;

  • le niveau du doctorat comprend les étudiants inscrits à un programme menant à un doctorat en philosophie (Ph.D.) ou à un diplôme équivalent au doctorat;

  • le niveau de la résidence couvre les étudiants inscrits à des programmes de résidence en médecine et en art dentaire.

On ignore toutefois si ces augmentations sur douze mois des effectifs des programmes d'études en santé s'inscrivent dans une tendance plus vaste, ce qui nécessiterait un examen des variations des effectifs sur une période plus longue (à la fois rétrospectif et prospectif). À l'heure actuelle, il n'est pas possible d'observer les tendances historiques des effectifs (par exemple, au cours des dix dernières années) à cause des modifications apportées au système de collecte de données sur les effectifs (et les diplômés) auprès des universités ainsi que de l'amélioration du mode de classement des étudiants selon le programme d'études, particulièrement au niveau détaillé des programmes d'études en santé (voir l'encadré intitulé « Note sur les limites des données du SISCU et du SIEP » plus haut, et les annexes 1 et 6 pour obtenir plus de détails).

La croissance des effectifs des programmes universitaires d'études en santé— examinée ici sur une seule année—s'inscrit dans le contexte élargi de la croissance de l'emploi dans le secteur des soins de santé. Selon les plus récents chiffres du Recensement, l'emploi dans le secteur des soins de santé et de l'assistance sociale— deuxième branche en importance du secteur des services au Canada—a augmenté en moyenne de 2,6 % par année entre 2001 et 2006. La progression a été généralisée, qu'il s'agisse des services de soins ambulatoires, des laboratoires médicaux ou des hôpitaux (Statistique Canada 2008). L'amélioration des perspectives d'emploi peut avoir une incidence positive sur les inscriptions futures dans les domaines d'études connexes.

La progression des effectifs était généralisée dans l'ensemble des programmes d'études en santé

Au niveau du baccalauréat et d'autres diplômes de premier cycle, la progression des effectifs était généralisée dans l'ensemble des programmes d'études en santé. Elle était concentrée dans les programmes de sciences infirmières (1 900 étudiants de plus), de santé publique (900 étudiants de plus) et de médecine (M.D.) (300 étudiants de plus), ce qui correspondait à des hausses respectives de 8 %, 96 % et 4 %. Par contre, les effectifs des programmes de dentisterie sont restés stables, alors que ceux des programmes menant aux professions en réhabilitation et en thérapie ont reculé d'environ 300 étudiants, ce qui équivaut à une baisse de 10 %. Ce recul peut être lié au fait que dans le cadre de ces programmes, les conditions d'accès à la profession passeront du baccalauréat à la maîtrise. D'ici 2010, tous les programmes canadiens de formation en physiothérapie offriront une maîtrise menant à l'exercice de la profession, tandis qu'à partir de 2008, les programmes de formation en ergothérapie n'accorderont le statut d'agrément qu'aux programmes menant à l'obtention d'une maîtrise comme condition préalable à l'exercice de la profession (Institut canadien d'information sur la santé 2007). En fait, les effectifs des programmes de formation en réhabilitation et en thérapie au niveau de la maîtrise étaient en hausse de 22 % (l'équivalent de 300 étudiants) en 2005-2006 par rapport à l'année précédente (tableau 4.1.1).

Tout comme au niveau du baccalauréat et d'autres diplômes de premier cycle, la plupart des programmes d'études en santé ont affiché des hausses des effectifs entre 2004-2005 et 2005-2006 aux niveaux de la maîtrise et du doctorat. Après les professions en réhabilitation et en thérapie au niveau de la maîtrise, les sciences infirmières (200 étudiants de plus, soit une augmentation de 12 %) ont affiché la hausse la plus forte, tandis que les programmes de formation en sciences médicales (50 étudiants de plus ou une augmentation de 13 %) et en sciences infirmières (30 étudiants de plus ou une augmentation de 9 %) en faisaient autant niveau du doctorat. Ces programmes figurent respectivement parmi les plus importants à ces deux niveaux d'études (tableau 4.1.1).

Outre les étudiants inscrits aux programmes de la santé, un nombre considérable d'étudiants suivaient un programme d'études liées à la santé

Outre les étudiants qui suivaient un programme d'études en santé, un nombre considérable d'étudiants étaient inscrits à un des programmes d'études liées à la santé couverts dans le présent rapport (p. ex., psychologie, travail social, et santé et éducation physique). En 2005-2006, ils représentaient 66 100 étudiants au niveau du baccalauréat et d'autres diplômes de premier cycle (soit 9 % des inscriptions totales à ce niveau), 6 100 étudiants au niveau de la maîtrise (soit 6 % des inscriptions totales) et 3 300 étudiants au niveau du doctorat (soit 9 % des inscriptions totales à ce niveau) (tableau 4.1.1).

Il importe également de souligner qu'un grand nombre d'étudiants inscrits à un programme de sciences biologiques et de sciences de la vie (biologie, biotechnologie, génétique, etc.) pourraient ultérieurement suivre une formation dans le domaine de la santé ou d'autres domaines pouvant avoir une incidence quelconque sur la santé des personnes ou sur la prestation des soins de santé (par ex., des bioingénieurs pourraient découvrir de nouvelles applications à un appareil de soins comme le stimulateur cardiaque). Les étudiants inscrits à un programme connexe de sciences biologiques et de sciences de la vie ou d'autres sciences naturelles ne sont pas examinés dans le présent rapport.

Le nombre total d'étudiants inscrits aux programmes universitaires d'études en santé variait d'une province à l'autre selon le nombre de programmes offerts, leur emplacement et leur taille. Les programmes ne sont pas tous offerts dans chaque province (voir ci-dessous l'encadré intitulé « Disponibilité de certains programmes de formation au Canada »). Dans ces cas, certaines provinces négocient l'obtention de places dans d'autres provinces. Toutefois, il faut signaler que les chiffres des effectifs cités dans le présent rapport représentent les effectifs par province d'études, et non par province de résidence.

En 2005-2006, au niveau du baccalauréat et d'autres diplômes de premier cycle, la taille des programmes d'études en santé (selon le nombre total d'inscriptions) variait entre environ 300 étudiants à l'Île-du-Prince-Édouard, répartis entre trois programmes seulement—services de diagnostic, d'intervention et de traitement connexes au domaine de la santé, programmes préparatoires aux études en médecine ou en sciences de la santé, et sciences infirmières—et 19 300 étudiants en Ontario, répartis sur le vaste éventail des programmes d'études en santé. À ce niveau d'études, le Québec (13 000 étudiants), l'Ontario (19 300) et la Colombie-Britannique (3 500)—les trois provinces les plus populeuses— comptaient 70 % des étudiants inscrits aux programmes d'études en santé au pays. Toutefois, l'Alberta comptait une plus forte proportion (9 %) d'étudiants inscrits à un programme d'études en santé au Canada que la Colombie-Britannique (7 %). De même, le Québec, l'Ontario et la Colombie-Britannique comptaient environ les deux tiers (69 %) des étudiants inscrits à un programme d'études en santé aux niveaux de la maîtrise et du doctorat au Canada.

On observe des écarts dans la taille relative des programmes d'études en santé non seulement selon le nombre d'étudiants inscrits et de programmes offerts, mais aussi selon le système universitaire de chaque province. Au niveau du baccalauréat et d'autres diplômes de premier cycle, les programmes d'études en santé représentaient entre 5 % (en Colombie-Britannique) et 13 % (en Saskatchewan) du nombre total d'inscriptions à ce niveau. À l'échelle nationale, ils comptaient pour 7 % des inscriptions au niveau du baccalauréat et d'autres diplômes de premier cycle.

Au niveau de la maîtrise, les programmes d'études en santé représentaient entre 6 % (au Québec et à l'Île-du-Prince-Édouard) et 15 % (enAlberta) du nombre total d'inscriptions à ce niveau, comparativement à 8 % à l'échelle nationale. Au niveau du doctorat, toutes les provinces offraient des programmes d'études en santé, sauf l'Île-du-Prince-Édouard et le Nouveau-Brunswick. Dans toutes les provinces qui offraient ces programmes, sauf deux (Terre-Neuve-et-Labrador et l'Alberta), les étudiants inscrits à un programme d'études en santé représentaient entre 1 % (en Nouvelle-Écosse) et 6 % (au Manitoba) des étudiants à ce niveau d'études, comparativement à 5 % à l'échelle nationale. Les étudiants inscrits à un programme d'études en santé représentaient 13 % des effectifs au niveau du doctorat en Alberta et 14 % de ces effectifs à Terre-Neuve-et-Labrador. L'Alberta se démarquait par une proportion d'étudiants diplômés du domaine de la santé supérieure à la moyenne, ce qui est peut-être lié à la forte croissance économique de la province et à l'investissement provincial dans la R-D universitaire dans les secteurs de la santé et de l'assistance sociale (tableaux 4.1.1 à 4.1.11 et graphique 4.1).

Graphique 4.1
La taille relative des programmes d'études en santé varie au sein du système universitaire, 2005-2006

Disponibilité de certains programmes de formation au Canada

La taille et le nombre de programmes d'études en santé offerts varient d'une province à l'autre et ces programmes ne sont pas tous offerts dans chaque province. La taille des programmes d'études en santé varie notamment selon les besoins de la population et la capacité des programmes. Le tableau ci-dessous, tiré d'un rapport de l'Institut canadien d'information sur la santé publié en 2007, montre les programmes de formation offerts au Canada au niveau postsecondaire pour les principales professions de la santé. Les renseignements sur les programmes contenus dans ce tableau peuvent différer de ceux des programmes couverts par les données du SIEP, car ce tableau reflète les programmes offerts dans l'ensemble du système d'enseignement postsecondaire, alors que le SIEP couvre uniquement les universités.

Tableau 1
Programmes de formation offerts au niveau postsecondaire pour les principales professions du domaine de la santé, Canada et provinces

4.2 Caractéristiques des étudiants inscrits aux programmes d'études en santé

De façon générale, les femmes continuent de constituer la très grande majorité des étudiants dans les programmes en santé des universités canadiennes

Traditionnellement, les femmes ont constitué la majorité des travailleurs dans la plupart des professions de la santé (Galarneau 2003) et des étudiants inscrits aux programmes d'études et de formation menant à ces postes. En 2005-2006, c'était encore le cas dans les universités publiques canadiennes.

Dans les programmes d'études en santé, quatre étudiants sur cinq au niveau du baccalauréat et d'autres diplômes de premier cycle ainsi qu'au niveau de la maîtrise étaient des femmes et celles-ci représentaient près des deux tiers (64 %) des effectifs de ces programmes au niveau du doctorat. Leur représentation dans l'ensemble des programmes d'études en santé à chaque niveau d'études n'avait guère varié depuis l'année précédente. La présence des femmes était plus importante dans les programmes d'études en santé qu'à ces trois niveaux d'études en général. Les femmes représentaient 58 % des étudiants au niveau du baccalauréat et d'autres diplômes de premier cycle, 54 % des étudiants au niveau de la maîtrise et un peu moins de la moitié, soit 46 %, des étudiants au niveau du doctorat (tableau 4.2.1 et graphique 4.2).

Les femmes constituent au moins la moitié de la population étudiante dans presque tous les programmes d'études en santé à chaque niveau d'études, bien que leur représentation varie quelque peu d'un programme à l'autre. La dentisterie, domaine traditionnellement dominé par les hommes, comprenait la plus faible proportion de femmes de tous les programme d'études en santé au niveau du baccalauréat et d'autres diplômes de premier cycle (54 %). Les femmes n'ont pas encore atteint la parité dans les programmes de dentisterie avancée aux niveaux de la maîtrise et du doctorat, où elles comptent respectivement pour 41 % et 44 % des étudiants (tableau 4.2.1).

En outre, les femmes constituent plus de la moitié des étudiants en médecine (M.D.) au niveau du baccalauréat et d'autres diplômes de premier cycle. Leur représentation en pourcentage dans ce domaine, 59 %, est conforme à leur représentation globale au niveau du premier cycle (tableau 4.2.1).

Tout comme à l'échelle nationale, la vaste majorité des étudiants inscrits aux programmes d'études en santé sont des femmes dans toutes les provinces à tous les niveaux d'études. Dans toutes les provinces, au moins les trois quarts des étudiants inscrits aux programmes d'études en santé sont des femmes au niveau du baccalauréat et d'autres diplômes de premier cycle ainsi qu'au niveau de la maîtrise, et au moins la moitié (56 %) le sont au niveau du doctorat (tableaux 4.2.2 à 4.2.11 et graphique 4.2).

Graphique 4.2
Les femmes constituent la majorité des étudiants dans les programmes d'études en santé, 2005-2006

Les étudiants dans les programmes d'études en santé sont généralement plus âgés, en particulier au niveau du baccalauréat et d'autres diplômes de premier cycle

Au niveau du baccalauréat et d'autres diplômes de premier cycle, on considère que les étudiants de 24 ans ou moins composent la cohorte typique de ceux qui fréquentent l'université. Bien qu'il n'y ait pas de différence sur le plan de l'âge moyen entre les étudiants des programmes en santé et l'ensemble des étudiants au niveau du baccalauréat et des autres diplômes de premier cycle (dans l'un et l'autre groupe, l'âge moyen est de 21 ans), un pourcentage beaucoup plus élevé d'étudiants dans les programmes en santé sont plus âgés que la cohorte typique de ceux qui fréquentent l'université. En 2005-2006, 36 % des étudiants dans les programmes d'études en santé étaient âgés de plus de 24 ans comparativement à 19 % pour l'ensemble des étudiants inscrits au niveau du baccalauréat et d'autres diplômes de premier cycle (tableau 4.3.1).

Le profil d'âge des étudiants dans les programmes d'études en santé au niveau du baccalauréat et d'autres diplômes de premier cycle est attribuable en partie à la proportion relativement élevée d'étudiants plus âgés en sciences infirmières et en médecine, les deux programmes d'études en santé comptant le plus grand nombre d'étudiants à ce niveau d'études. En 2005-2006, environ 42 % des étudiants en sciences infirmières et 46 % des étudiants en médecine (M.D.) étaient âgés de 25 ans et plus. Cette proportion supérieure à la moyenne d'étudiants de 25 ans et plus en médecine est probablement liée au fait qu'un baccalauréat est le préalable typique pour l'admission au programme, ce qui signifie que les étudiants sont au milieu de la vingtaine lorsqu'ils commencent leurs études en médecine. En outre, un examen de la variation du nombre d'étudiants titulaires d'un diplôme d'études supérieures au moment de leur admission au programme d'études en médecine (M.D.) permettrait d'expliquer la composition de la population étudiante sur le plan de l'âge. Dans le cas des sciences infirmières, la capacité de ventiler les inscriptions aux programmes menant à un baccalauréat et à d'autres diplômes de premier cycle en termes de programmes d'accès à la profession (c.-à-d. les programmes qui permettent aux diplômés de présenter une demande de permis d'exercice initial) et de programmes postérieurs aux programmes de soins infirmiers autorisés (programmes à l'intention des infirmiers/ infirmières autorisé(e)s qui font déjà partie de la main-d'œuvre et qui veulent obtenir leur diplôme) aiderait à expliquer la structure d'âge de la population étudiante en sciences infirmières (tableau 4.3.1).

Au niveau de la maîtrise, en 2005-2006, environ la moitié (55 %) des étudiants dans les programmes d'études en santé avaient moins de 30 ans, 26 % avaient entre 30 et 39 ans et 19 % étaient âgés de 40 ans et plus. En moyenne, les étudiants dans les programmes d'études en santé au niveau de la maîtrise avaient 31 ans. Le profil d'âge des étudiants dans les programmes d'études en santé était semblable à celui des étudiants au niveau de la maîtrise dans l'ensemble des programmes (tableau 4.4.1).

Au niveau du doctorat, 38 % des étudiants dans les programmes d'études en santé avaient moins de 30 ans, 37 % avaient entre 30 et 39 ans et 25 % avaient 40 ans ou plus. L'âge moyen des étudiants dans les programmes d'études en santé au niveau du doctorat était de 34 ans, semblable à l'âge moyen de l'ensemble des étudiants au niveau du doctorat (33 ans). Les étudiants dans les programmes d'études en santé étaient plus susceptibles d'avoir 40 ans et plus, mais un peu moins susceptibles d'avoir moins de 30 ans, que la moyenne des étudiants au niveau du doctorat (tableau 4.4.1).

Au niveau des deuxième et troisième cycles, comme au niveau du baccalauréat et d'autres diplômes de premier cycle, lorsqu'on examine les différents programmes d'études en santé, on constate que le profil d'âge des étudiants dans certains programmes diffère de façon marquée de celui de la population étudiante des programmes d'études en santé.

Tout comme à l'échelle nationale, les étudiants dans les programmes d'études en santé sont habituellement plus âgés que leurs homologues des autres domaines d'études dans toutes les provinces, en particulier au niveau du baccalauréat et d'autres diplômes de premier cycle ainsi qu'au niveau du doctorat. Au niveau du baccalauréat et d'autres diplômes de premier cycle, le pourcentage d'étudiants dans les programmes d'études en santé qui avaient plus de 24 ans variait entre 27 % à l'Île-du-Prince-Édouard (comparativement à 19 % des étudiants à ce niveau d'études) et 55 % en Colombie-Britannique (contre 24 % des étudiants à ce niveau d'études). Tant à l'Île-du-Prince-Édouard qu'en Colombie-Britannique, ces chiffres reflètent la structure par âge des programmes les plus importants (mesurés par le nombre d'inscriptions). À l'Île-du-Prince-Édouard, 29 % des étudiants en sciences infirmières avaient plus de 24 ans (tableau 4.4.3), tandis qu'en Colombie- Britannique, environ les deux tiers des étudiants en médecine (M.D.) (66 %) et en sciences infirmières (63 %) avaient plus de 24 ans (tableaux 4.4.2 à 4.4.11).

Les étudiants étrangers représentent une petite proportion de la population étudiante dans les programmes d'études en santé

Alors que la proportion d'étudiants étrangers au Canada qui sont inscrits aux programmes d'études en santé augmente légèrement avec le niveau d'études, leur proportion dans les programmes d'études en santé est toujours inférieure à celle des étudiants étrangers dans l'ensemble des programmes. Cette présence plus faible d'étudiants étrangers dans les programmes d'études en santé peut être liée au nombre restreint de places offertes au Canada à des étudiants étrangers ainsi qu'aux difficultés en ce qui a trait à la transférabilité des titres de compétence de certains programmes d'études en santé d'un pays à l'autre. Toutefois, il importe d'examiner la présence d'étudiants étrangers dans les programmes d'études en santé, car ils représentent une source possible d'entrants dans la population active canadienne du domaine de la santé. Les étudiants étrangers peuvent également représenter une importante source d'étudiants, en particulier pour les programmes d'études en santé de moindre envergure qui, autrement, ne seraient pas viables à cause de la faible taille des effectifs.

À l'échelle nationale, en 2005-2006, 800 étudiants étrangers étaient inscrits à un programme d'études en santé au niveau du baccalauréat et d'autres diplômes de premier cycle, représentant 2 % du nombre total d'étudiants des programmes d'études en santé à ce niveau d'études. Au niveau global du baccalauréat et d'autres diplômes de premier cycle, la proportion d'étudiants étrangers était également faible (6 %). Au niveau de la maîtrise, en 2005-2006, 400 étudiants étrangers étaient inscrits à un programme d'études en santé, représentant 5 % de la population étudiante. En revanche, ils représentaient 14 % de l'ensemble de la population étudiante au niveau de la maîtrise. Un peu plus de 200 étudiants étrangers étaient inscrits à un programme d'études en santé au niveau du doctorat, représentant 12 % des étudiants dans les programmes d'études en santé à ce niveau. Au niveau global du doctorat, les étudiants étrangers représentaient 21 % de la population étudiante, soit une proportion plus élevée que dans les programmes d'études en santé à ce niveau d'études (tableau 4.5.1 et graphique 4.3).

Sauf quelques exceptions, la proportion d'étudiants étrangers ne varie pas beaucoup d'un programme d'études en santé à l'autre à tous les niveaux d'études. Si une proportion légèrement supérieure à la moyenne d'étudiants étrangers étaient inscrits à certains programmes d'études en santé (par ex., en optométrie aux niveaux de la maîtrise et du doctorat), il s'agissait surtout de petits programmes (mesurés par le nombre d'inscriptions) et le nombre d'étudiants étrangers inscrits à ces programmes était donc également restreint (tableau 4.5.1).

Sauf quelques exceptions, la proportion d'étudiants étrangers dans les programmes d'études en santé ne variait pas beaucoup d'une province à l'autre à chaque niveau d'études. La plupart des provinces comptaient, dans les programmes d'études en santé, une proportion d'étudiants étrangers semblable à la moyenne nationale au niveau du baccalauréat et d'autres diplômes de premier cycle. La Saskatchewan comptait une proportion d'étudiants étrangers supérieure à la moyenne aux niveaux de la maîtrise et du doctorat (respectivement 16 % et 25 %). La Colombie-Britannique comptait une proportion d'étudiants étrangers supérieure à la moyenne au niveau du doctorat (19 %). Toutefois, dans chaque province, la proportion d'étudiants étrangers inscrits aux programmes d'études en santé était inférieure à celle des étudiants inscrits à l'ensemble des programmes à chaque niveau d'études (tableaux 4.5.2 à 4.5.11 et graphique 4.3).

Graphique 4.3
Les étudiants étrangers représentent une plus petite proportion de la population étudiante dans les programmes d'études en santé que dans l'ensemble des programmes, 2005-2006

À tous les niveaux d'études, les citoyens étrangers sont moins susceptibles d'être inscrits à un programme universitaire d'études en santé

À tous les niveaux d'études, la proportion de citoyens canadiens inscrits à un programme d'études en santé est plus élevée que dans l'ensemble des programmes, ce qui indique que les citoyens étrangers sont moins susceptibles d'être inscrits à un programme d'études en santé. Le SIEP indique que cette situation existe à l'échelle tant nationale que provinciale, à tous les niveaux d'études (tableaux 4.6.1 à 4.6.11).

À l'échelle nationale, 93 % des étudiants dans les programmes d'études en santé au niveau du baccalauréat et d'autres diplômes de premier cycle étaient citoyens canadiens, comparativement à 88 % des étudiants dans l'ensemble des programmes (tableau 4.6.1).

Au niveau de la maîtrise, 88 % des étudiants inscrits à un programme d'études en santé étaient citoyens canadiens, comparativement à 75 % des étudiants dans l'ensemble des programmes. Au niveau du doctorat, 74 % des étudiants dans les programmes d'études en santé étaient des Canadiens, contre 61 % de l'ensemble des étudiants (tableau 4.6.1).

La plupart des étudiants dans les programmes d'études en santé étaient inscrits à temps plein dans des proportions semblables à celles de la population étudiante en général

En 2005-2006, à l'échelle nationale, 82 % des étudiants inscrits à un programme d'études en santé au niveau du baccalauréat et d'autres diplômes de premier cycle poursuivaient des études à temps plein. La fréquence des études à temps plein dans les programmes d'études en santé est semblable à celle de l'ensemble des études au niveau du baccalauréat et d'autres diplômes de premier cycle (85 %) (tableau 4.7.1).

La très grande majorité des étudiants dans presque tous les programmes d'études en santé au niveau du baccalauréat et d'autres diplômes de premier cycle poursuivaient leurs études à temps plein. Parmi les programmes d'études en santé les plus importants (mesurés par le nombre d'inscriptions), on observe des proportions légèrement plus rapprochées d'étudiants à temps plein et à temps partiel dans les sciences infirmières, comparativement à l'ensemble des programmes d'études en santé. En sciences infirmières, 31 % des étudiants étaient inscrits à temps partiel, soit près du double de la proportion dans l'ensemble des programmes d'études en santé. Il serait intéressant de faire d'autres recherches pour déterminer dans quelle mesure les étudiants en sciences infirmières inscrits à un programme d'accès à la profession poursuivent leurs études à temps partiel comparativement à ceux inscrits à un programme conçu à l'intention des infirmiers/ infirmières déjà qualifiés qui veulent obtenir un baccalauréat (tableau 4.7.1).

Au niveau de la maîtrise, 70 % des étudiants étaient inscrits à un programme d'études en santé à temps plein. Inversement, on constate qu'environ le tiers (30 %) des étudiants dans les programmes d'études en santé à ce niveau poursuivaient des études à temps partiel. Environ la même proportion d'étudiants au niveau de la maîtrise dans l'ensemble des programmes (32 %) étaient inscrits à temps partiel (tableau 4.7.1).

Toutefois, lorsque les programmes d'études en santé sont considérés individuellement, on observe que, dans tous les programmes sauf cinq—sciences infirmières (62 %), santé publique (32 %), bioéthique/éthique médicale (27 %), services d'administration/de gestion sanitaire et médicale (25 %) et illustration et informatique médicales (25 %)—, la proportion d'étudiants inscrits à temps partiel est nettement inférieure à la moyenne pour l'ensemble des programmes d'études en santé (tableau 4.7.1).

En moyenne, presque tous les étudiants (90 %) poursuivaient à temps plein leurs études en santé au niveau du doctorat. Cela est conforme au profil général des inscriptions à ce niveau, où 94 % des étudiants sont inscrits à leur programme d'études à temps plein. Sauf quelques exceptions, la proportion d'étudiants poursuivant leurs études à temps plein ne varie pas beaucoup d'un programme d'études en santé à l'autre à ce niveau (tableau 4.7.1).

Malgré un certain nombre d'exceptions, la majorité des étudiants inscrits aux programmes d'études en santé dans toutes les provinces étudiaient à temps plein à tous les niveaux d'études. Au niveau du baccalauréat et d'autres diplômes de premier cycle, le pourcentage d'étudiants inscrits à temps plein à un programme d'études en santé variait entre 58 % en Saskatchewan et 93 % à Terre-Neuve-et- Labrador et à l'Île-du-Prince-Édouard (tableau 4.7.2 à 4.7.11). En Saskatchewan, le pourcentage était moins élevé que dans les autres provinces parce qu'en sciences infirmières—le programme le plus important au niveau du baccalauréat et d'autres diplômes de premier cycle—seulement 27 % des étudiants étaient inscrits à temps plein (tableau 4.7.9).

Au niveau de la maîtrise, le pourcentage d'étudiants inscrits à temps plein variait entre 40 % à Terre-Neuve-et-Labrador, où seuls quelques petits programmes d'études en santé étaient offerts à ce niveau d'études, et plus de 80 % en Colombie- Britannique (83 %) et à l'Île-du-Prince-Édouard (100 %, ce qui représente le nombre d'inscriptions à un petit programme de sciences infirmières) (tableaux 4.7.2 à 4.7.11).

Au niveau du doctorat, le pourcentage d'étudiants inscrits à temps plein variait entre 75 % au Manitoba et 97 % au Québec (tableaux 4.7.2 à 4.7.11).

4.3 Nombre de diplômés des programmes universitaires d'études en santé

Les deux sections suivantes portent sur le nombre et les caractéristiques des diplômés des programmes d'études en santé offerts par les universités publiques canadiennes. Comme dans le cas des renseignements sur les effectifs présentés ci-dessus, ces renseignements sont tirés du Système d'information sur les étudiants postsecondaires (SIEP) et du Système d'information statistique sur la clientèle universitaire (SISCU). La période de référence des données sur les diplômés présentées dans les deux sections suivantes est l'année civile. Il convient de signaler que les renseignements présentés dans les deux sections suivantes diffèrent du profil des diplômés présenté dans la section 5, car cette section-là utilise les données de l'Enquête nationale auprès des diplômés (END) et de l'Enquête de suivi auprès des diplômés (ESD) de la promotion de 2000.

En 2005, 14 600 étudiants ont obtenu un diplôme d'études en santé décerné par une université publique canadienne : 82 % (soit l'équivalent de 11 900 diplômés) au niveau du baccalauréat ou d'autres diplômes de premier cycle, 16 % (ou 2 400 diplômés) au niveau de la maîtrise et 2 % (ou 200 diplômés) au niveau du doctorat (tableau 4.8.1).

À tous les niveaux d'études, les diplômés des programmes d'études en santé étaient plus nombreux en 2005 que l'année précédente. Ainsi, on comptait 1 200 diplômés en santé de plus en 2005 qu'en 2004 au niveau du baccalauréat et d'autres diplômes de premier cycle (soit l'équivalent d'une hausse de 11 %), 300 de plus au niveau de la maîtrise (en hausse de 17 %) et 24 de plus niveau du doctorat (en hausse de 11 %) (tableau 4.8.1).

En outre, l'augmentation du nombre de diplômés des programmes d'études en santé a dépassé la croissance du nombre total de diplômés à chaque niveau d'études. Par comparaison avec les taux de croissance chez les diplômés en santé susmentionnés, le nombre total de diplômés au niveau du baccalauréat et d'autres diplômes de premier cycle ainsi qu'au niveau de la maîtrise a augmenté de 2 % entre 2004 et 2005. Enfin, le nombre total de diplômés au niveau du doctorat est resté assez stable en 2005 (augmentation de 1 %) (tableau 4.8.1).

Outre les diplômés des programmes d'études en santé, 17 100 autres étudiants ont obtenu en 2005 un diplôme de certains programmes d'études liées à la santé couverts dans le présent rapport (p. ex., psychologie, travail social, et santé et éducation physique/conditionnement physique). Environ 86 % d'entre eux (soit l'équivalent de 14 700 étudiants) ont obtenu un baccalauréat ou un autre diplôme de premier cycle, 12 % (ou 2 000 diplômés), une maîtrise et 1 % (ou 400 diplômés), un doctorat. En 2005, par rapport à l'année précédente, le nombre de diplômés de certains programmes d'études liées à la santé a reculé de 2 % au niveau du baccalauréat et d'autres diplômes de premier cycle ainsi qu'au niveau du doctorat, mais a augmenté de 5 % au niveau de la maîtrise (tableau 4.8.1).

Comme il est mentionné dans la section 4.1, les effectifs des programmes d'études en santé varient selon la province, la vaste majorité des étudiants inscrits à ces programmes provenant des provinces les plus populeuses. Il n'est donc pas étonnant que d'après le SIEP, les provinces les plus populeuses du Canada aient également produit en 2005 la vaste majorité des diplômés des programmes d'études en santé. Au niveau du baccalauréat et d'autres diplômes de premier cycle, le Québec (2 700 diplômés), l'Ontario (4 000) et la Colombie-Britannique (900)— les trois provinces les plus populeuses—comptaient pour 64 % des diplômés en santé au pays. Pourtant, l'Alberta représentait une part plus importante (16 %) des diplômés en santé du Canada que la Colombie-Britannique (8 %). Aux niveaux de la maîtrise et du doctorat, le Québec, l'Ontario et la Colombie-Britannique comptaient pour plus de 70 % des diplômés en santé du Canada (70 % à la maîtrise et 75 % au doctorat). À ces deux niveaux, l'Alberta figurait pour une part plus importante des diplômés en santé du Canada que la Colombie-Britannique (tableaux 4.8.2 à 4.8.11 et graphique 4.4).

Graphique 4.4
Les provinces les plus populeuses ont produit la vaste majorité des diplômés des programmes d'études en santé au Canada, 2005

4.4 Taux d'obtention de diplôme universitaire et répartition des diplômés universitaires selon le domaine d'études

En 2005, le nombre de diplômés au niveau du baccalauréat et d'autres diplômes de premier cycle représentait 34 % des jeunes de 22 ans au Canada. Les diplômées comptaient pour 43 % des femmes de ce groupe d'âge et les diplômés de sexe masculin, pour 26 % des hommes de cette cohorte de référence (tableau 4.9.1). Cette mesure est appelée taux d'obtention de diplôme; on la calcule en divisant le nombre de diplômés, quel que soit leur âge, par une cohorte de référence, en l'occurrence les jeunes de 22 ans, soit l'âge habituel d'obtention du diplôme à ce niveau d'études. Cette mesure fournit une indication de l'engagement en éducation (voir l'encadré intitulé « Taux d'obtention de diplôme » pour obtenir plus de détails).

Taux d'obtention de diplôme

Le taux d'obtention de diplôme est calculé en divisant le nombre de diplômés, quel que soit leur âge, par la population à l'âge « habituel » à l'obtention du diplôme, soit 22 ans pour le baccalauréat et les autres diplômes de premier cycle, 24 ans pour la maîtrise et 27 ans pour le doctorat. Le taux d'obtention de diplôme de 34 % enregistré en 2005 signifie que le nombre de nouveaux titulaires d'un baccalauréat ou d'un autre diplôme de premier cycle représentait cette année-là 34 % de la population âgée de 22 ans. Évidemment, ce ne sont pas tous les étudiants qui obtiennent leur diplôme à l'âge « habituel », et une partie seulement de la population âgée de 22 ans fréquente l'université, mais cette mesure fournit une indication de l'engagement en éducation. Elle ne doit pas être confondue avec le taux d'obtention de diplôme fondé sur le nombre de diplômés en proportion des inscriptions .

Le taux d'obtention de diplôme au niveau du baccalauréat et d'autres diplômes de premier cycle variait entre moins de 30 % en Saskatchewan (20 %), enAlberta (29 %) et en Colombie-Britannique (24 %) et plus de 40 % en Nouvelle- Écosse (54 %) et au Nouveau-Brunswick (41 %) (tableaux 4.9.2 à 4.9.11). Les différences entre les provinces et les territoires liées à l'âge moyen, aux dispositions de passage entre établissements et aux types d'établissement peuvent avoir un effet important sur les taux d'obtention de diplôme. Il faut donc être prudent dans les comparaisons. Le taux d'obtention de diplôme fondé sur la province d'études a tendance à être plus élevé dans les provinces comptant un nombre assez grand d'universités et d'étudiants provenant de l'extérieur de la province. Les circonstances socioéconomiques peuvent aussi influer sur les taux d'obtention de diplôme. Dans une économie forte, telle celle de l'Ouest canadien à l'heure actuelle, les diplômés du secondaire préfèrent parfois remettre à plus tard la poursuite d'études postsecondaires afin de profiter des possibilités d'emploi. Parallèlement, les jeunes de l'extérieur de la province ou du territoire viennent y travailler, augmentant ainsi la taille de la population utilisée dans le calcul du taux d'obtention du diplôme.

En 2005, les diplômés de tous les âges au niveau de la maîtrise représentaient 7 % des personnes de 24 ans au Canada, la cohorte d'âge pertinente pour ce calcul à ce niveau d'études (tableau 4.9.1). La proportion était inférieure à la moyenne canadienne à Terre-Neuve-et-Labrador (6 %), à l'Île-du-Prince-Édouard (2 %), au Nouveau-Brunswick (5 %), au Manitoba (4 %), en Saskatchewan (3 %), en Alberta (5 %) et en Colombie-Britannique (6 %). Elle était égale ou supérieure à la moyenne canadienne en Nouvelle-Écosse (14 %), au Québec (9 %) et en Ontario (7 %) (tableaux 4.9.2 à 4.9.11).

Dans toutes les provinces, le taux d'obtention de diplôme au niveau du doctorat ne dépassait pas 1 % (tableaux 4.9.2 à 4.9.11).

Un examen de la répartition des diplômés universitaires selon le domaine d'études donne une idée de l'importance relative des différents domaines dans la population étudiante universitaire d'aujourd'hui. Les perspectives d'emploi, les différences dans les gains et les conditions de travail entre les professions et les secteurs, ainsi que la capacité et les conditions d'admission des universités peuvent avoir une incidence sur le choix d'un domaine d'études. À son tour, l'attrait relatif des différents domaines d'études influe sur l'offre future de nouveaux diplômés.

En 2005, les diplômés des programmes canadiens d'études en santé au niveau du baccalauréat et d'autres diplômes de premier cycle représentaient 8 % des diplômés à ce niveau, soit à peu près la même proportion que l'année précédente (7 %) (tableau 4.10.1). Les sciences infirmières constituaient le programme d'études en santé le plus important à ce niveau : ses diplômés comptaient pour 4 % des diplômés au niveau du baccalauréat et d'autres diplômes de premier cycle.

En 2005, le pourcentage de baccalauréats et d'autres diplômes de premier cycle décernés dans le cadre des programmes d'études en santé était légèrement inférieur à la moyenne canadienne en Ontario et en Colombie-Britannique (6 % dans chaque province). Dans toutes les autres provinces, entre 8 % (à l'Île-du- Prince-Édouard et au Québec) et 15 % (en Saskatchewan) des diplômés étaient issus de programmes d'études en santé (tableaux 4.10.2 à 4.10.11).

Les diplômés des programmes d'études en santé représentaient 7 % des diplômés au niveau de la maîtrise et 6 % des nouveaux titulaires d'un doctorat (tableau 4.10.1). Le pourcentage de diplômes de maîtrise décernés aux étudiants des programmes d'études en santé était inférieur à la moyenne canadienne à Terre- Neuve-et-Labrador (3 %), au Nouveau-Brunswick (3 %) et en Colombie- Britannique (4 %) (l'Île-du-Prince-Édouard ne comptait pas de diplômés en santé en 2005). Dans les autres provinces, la proportion variait entre 6 % en Nouvelle- Écosse et au Québec, 11 % au Manitoba et 14 % en Alberta (tableaux 4.10.2 à 4.10.11).

La proportion de titulaires d'un doctorat issus des programmes d'études en santé était le plus élevée à Terre-Neuve-et-Labrador (25 %), au Manitoba (12 %) et en Alberta (12 %) (tableaux 4.10.2 à 4.10.11).

Au Canada, les programmes d'études en santé semblaient attirer davantage les femmes que les hommes à tous les niveaux d'études. Alors que 8 % de l'ensemble des diplômés au niveau du baccalauréat et d'autres diplômes de premier cycle obtenaient leur diplôme en santé, la proportion était de 11 % pour les femmes, contre 4 % pour les diplômés de sexe masculin. Le pourcentage de diplômés ayant obtenu un baccalauréat ou un autre diplôme de premier cycle dans le cadre des programmes d'études en santé était stable par rapport à 2004, pour les femmes comme pour les hommes (tableau 4.10.1).

Alors que 7 % des titulaires d'une maîtrise avaient suivi un programme d'études en santé, la proportion était de 11 % pour les femmes et de 3 % pour les hommes. Au niveau du doctorat, 8 % des diplômées ont obtenu leur diplôme au terme d'un programme d'études en santé, contre 4 % de leurs homologues de sexe masculin (tableau 4.10.1).

Tout comme à l'échelle nationale, les femmes constituaient la grande majorité des diplômés en santé dans toutes les provinces et à tous les niveaux d'études (tableaux 4.10.2 à 4.10.11).

4.5 Caractéristiques des diplômés des programmes d'études en santé

La section suivante présente des données démographiques tirées du SIEP sur les étudiants ayant obtenu un diplôme d'un programme universitaire d'études en santé en 2004 et 2005 selon le sexe, l'âge, le statut d'étudiant étranger et la citoyenneté. Le SIEP indique qu'en 2004 et 2005, les caractéristiques démographiques des diplômés étaient semblables à celles des étudiants inscrits à un programme d'études en santé durant les années scolaires 2004-2005 et 2005-2006.

Les femmes constituent généralement la grande majorité des diplômés du domaine de la santé

L'attrait plus élevé des études en santé auprès des femmes se reflète également dans la composition de la promotion des programmes d'études en santé. À l'instar de l'ensemble des étudiants inscrits à un programme d'études en santé, les femmes constituaient la grande majorité des diplômés en santé à tous les niveaux d'études. En outre, les femmes constituaient une plus grande proportion des diplômés en santé que de l'ensemble des diplômés, et ce, dans toutes les provinces (tableaux 4.11.2 à 4.11.11). On peut en conclure que la composition des professions de la santé restera majoritairement féminine pendant un certain temps.

En 2005, à l'échelle nationale, les femmes comptaient pour quatre diplômés en santé sur cinq au niveau du baccalauréat et d'autres diplômes de premier cycle ainsi qu'au niveau de la maîtrise, et pour plus de la moitié (58 %) des diplômés au niveau du doctorat. Par comparaison, 61 % de tous les diplômés des programmes de baccalauréat et d'autres diplômes de premier cycle étaient des femmes, de même que 52 % des diplômés d'un programme de maîtrise, alors que seulement 44 % des diplômés d' un programme de doctorat étaient des femmes (tableau 4.11.1).

Les diplômés des programmes d'études en santé sont généralement plus âgés que la moyenne aux niveaux du baccalauréat et du doctorat

Souvent, les étudiants inscrits à un programme d'études en santé ont déjà fait des études et acquis une expérience de travail. C'est peut-être l'une des raisons pour lesquelles les diplômés de ces programmes sont plus âgés que leurs homologues d'autres domaines d'études.

Au Canada, au niveau du baccalauréat et d'autres diplômes de premier cycle, l'âge moyen des diplômés en santé était le même que celui de l'ensemble des diplômés (23 ans). Toutefois, le pourcentage de diplômés en santé âgés de 25 ans et plus était plus élevé (57 %) que chez les titulaires d'un baccalauréat en général (38 %) (tableau 4.12.1 et graphique 4.5). Le profil plus âgé des diplômés en santé est probablement lié au fait que de nombreux programmes d' études professionnelles en santé exigent comme préalable un baccalauréat ou un certain nombre d'années d'études au niveau du baccalauréat. Les sciences infirmières affichent aussi une proportion importante (57 %) de diplômés âgés de plus de 24 ans. C'est peut-être lié au fait que les sciences infirmières offrent à la fois des programmes d'accès à la profession (programmes qui permettent aux diplômés de présenter une demande de permis d'exercice initial) et des programmes postérieurs aux programmes de soins infirmiers autorisés (programmes à l'intention des infirmiers/infirmières autorisé(e)s qui font déjà partie de la main-d'œuvre et qui veulent obtenir leur diplôme). À l'échelle provinciale, le pourcentage de bacheliers en santé qui avaient plus de 25 ans variait entre 33 % à l'Île-du-Prince- Édouard et 91 % en Saskatchewan. Les bacheliers en santé étaient plus âgés que l'ensemble des diplômés dans toutes les provinces du Canada sauf le Québec, où une proportion semblable de l'ensemble des diplômés (46 %) et des diplômés en santé (48 %) avaient 25 ans et plus (tableaux 4.12.2 à 4.12.11 et graphique 4.5).

Graphique 4.5
Les diplômés en santé étaient généralement plus âgés que la moyenne et leur structure par âge variait selon la province, 2005

Au niveau de la maîtrise, l'âge moyen des diplômés en santé était de 32 ans. En général, les diplômés des programmes d'études en santé étaient un peu plus jeunes que leurs homologues d'autres domaines d'études : 56 % des diplômés en santé à ce niveau avaient moins de 30 ans, contre 49 % de l'ensemble des titulaires d'une maîtrise. Les diplômés en santé étaient proportionnellement moins nombreux à être dans la trentaine (26 %) que l'ensemble des diplômés (33 %). Des proportions semblables de diplômés des deux groupes étaient âgés de 40 ans et plus (environ 19 %) (tableau 4.13.1 et graphique 4.5). Certains programmes, dont les sciences et services en troubles de la communication (86 %), la pharmacie, les sciences pharmaceutiques et l'administration (80 %) ainsi que les professions dans les domaines de la réadaptation et de la thérapeutique (78 %) se démarquent par un pourcentage important de diplômés ayant moins de 30 ans. À l'échelle provinciale, les titulaires d'une maîtrise en santé étaient plus âgés que dans les autres provinces à Terre-Neuve-et-Labrador, où la vaste majorité des diplômés en santé avaient plus de 40 ans (l'âge moyen était de 43 ans, contre 33 ans à l'échelle nationale), au Nouveau-Brunswick, où tous les diplômés avaient plus de 30 ans (âge moyen : 42 ans) et en Saskatchewan, où tous les diplômés avaient plus de 40 ans (âge moyen : 43 ans) (tableaux 4.13.2 à 4.13.11 et graphique 4.5).

Au niveau du doctorat, 20 % des diplômés en santé avaient moins de 30 ans, 51 % étaient dans la trentaine et 30 % avaient 40 ans et plus. Ils étaient proportionnellement plus nombreux que leurs homologues à être dans la quarantaine ou plus âgés, mais moins nombreux à être dans la trentaine. À l'échelle provinciale, le profil d'âge des étudiants au niveau du doctorat était semblable dans la plupart des provinces, sauf à Terre-Neuve-et-Labrador et au Manitoba, où ces étudiants étaient un peu plus jeunes (tableaux 4.13.2 à 4.13.11 et graphique 4.5).

Comme pour l'ensemble des effectifs, les étudiants étrangers ne représentent qu'une faible proportion des diplômés en santé à tous les niveaux d'études

Comme dans le cas des étudiants inscrits à un programme d'études en santé, les étudiants étrangers ne représentaient qu'une faible proportion des diplômés en santé à tous les niveaux d'études. En outre, à chaque niveau d'études, la proportion d'étudiants étrangers chez les diplômés en santé est inférieure à celle des étudiants étrangers par rapport à l'ensemble des diplômés. En 2005, environ 140 étudiants étrangers ont obtenu un diplôme d'une université canadienne dans le cadre d'un programme d'études en santé au niveau du baccalauréat et autres diplômes de premier cycle, ce qui représente 1 % de la promotion. Aux niveaux de la maîtrise et du doctorat, les étudiants étrangers représentaient respectivement 5 % (l'équivalent d'environ 120 diplômés) et 7 % (soit environ 160 diplômés) de l'ensemble des diplômés (tableau 4.14.1).

À l'échelle provinciale, la proportion d'étudiants étrangers parmi les diplômés en santé n'a guère varié en 2005 aux niveaux du baccalauréat et de la maîtrise. Au niveau du doctorat, l'Alberta comptait la plus forte proportion d'étudiants étrangers parmi ses diplômés en santé, soit 13 % (tableaux 4.14.2 à 4.14.11).

Les citoyens étrangers sont proportionnellement moins nombreux à obtenir un diplôme d'études en santé à tous les niveaux d'études

À tous les niveaux d'études, la proportion de citoyens canadiens qui obtiennent un diplôme d'études en santé d'une université canadienne est plus élevée que pour l' ensemble des diplômés. Les citoyens étrangers sont donc proportionnellement moins nombreux à obtenir un diplôme d'études en santé à tous les niveaux d'études universitaires. Au niveau du baccalauréat et d'autres diplômes de premier cycle, 90 % des diplômés en santé de la promotion de 2005 étaient citoyens canadiens, comparativement à 85 % de l'ensemble des diplômés. Inversement, 10 % des diplômés en santé de 2005 étaient des citoyens étrangers, contre 16 % de l'ensemble des diplômés (tableau 4.15.1).

Au niveau de la maîtrise, 84 % des diplômés en santé en 2005 étaient citoyens canadiens, comparativement à 68 % de l'ensemble des titulaires d'une maîtrise. Inversement, 16 % des diplômés en santé étaient des citoyens étrangers (tableau 4.15.1).

Au niveau du doctorat, les citoyens canadiens comptaient pour 79 % des diplômés en santé, alors qu'ils comptaient pour 59 % de l'ensemble des diplômés à ce niveau. Inversement, 22 % des diplômés en santé étaient des citoyens étrangers (tableau 4.15.1).

Parmi les provinces qui comptaient des citoyens étrangers parmi leurs diplômés en santé, la proportion de citoyens étrangers ayant obtenu un diplôme d'études en santé variait entre 4 % au Nouveau-Brunswick et 10 % en Ontario au niveau du baccalauréat. Cette proportion variait entre 8 % en Saskatchewan et en Alberta et 20 % en Nouvelle-Écosse et en Colombie-Britannique. Au niveau du doctorat, elle variait entre 18 % en Colombie-Britannique et 29 % au Québec (tableaux 4.15.2 à 4.15.11).