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L'Enquête nationale auprès des diplômés représente plus de 300 000 personnes qui ont obtenu leur diplôme en 2005 : les parcours suivis dans le système d'éducation et sur le marché du travail ont été analysés pour la promotion de 2005, puis comparés à l'END précédente portant sur la promotion de 2000. Ainsi, nous avons pu effectuer une analyse générale des régimes d'emploi, des taux de chômage, des gains, du recours aux prêts étudiants, du niveau d'endettement et de la poursuite des études. Cette enquête a également fourni des renseignements sur les diplômés qui ont suivi un programme coopératif ou qui ont étudié à l'extérieur du Canada dans le cadre de leur programme d'études.

Les femmes de la promotion de 2005 constituent la majorité des diplômés du collégial, du baccalauréat et de la maîtrise et, comparativement à la promotion de 2000, leur proportion a légèrement augmenté à tous les niveaux sauf à celui de la maîtrise. Les hommes continuent à dominer dans les domaines traditionnellement considérés comme étant à prédominance masculine, comme les mathématiques, l'informatique et les sciences de l'information et l'architecture, le génie et les technologies connexes. À l'inverse, la proportion de femmes dans les domaines traditionnellement dominés par les femmes, comme les sciences infirmières et les sciences sociales et de comportements, a augmenté.

Bien que les conditions du marché du travail semblent avoir été plutôt favorables au moment où les diplômés de 2005 y ont fait leur entrée, une plus grande proportion de ces diplômés sont revenus en classe pour faire d'autres études, comparativement aux diplômés de 2000. Qui plus est, près d'un diplômé sur cinq qui a obtenu son baccalauréat en 2005 avait déjà complété des études universitaires, ce qui crée un certain nombre de mouvements « latéraux » dans le système d'éducation postsecondaire et prolonge de ce fait le temps consacré aux études plus poussées.

En matière de gains et d'emploi, les résultats sur le marché du travail pour les diplômés dans les différents domaines d'études s'amélioraient avec le niveau de scolarité. En outre, comparativement à la promotion de 2000, ceux qui ont obtenu leur diplôme en 2005 ont indiqué des gains supérieurs (en dollars constants). Ces gains supérieurs laissent entendre que les diplômés de 2005 qui travaillaient à temps plein en 2007 occupaient des emplois qui correspondaient davantage à leur formation, ou encore que les salaires offerts dans les emplois réservés aux personnes ayant une formation postsecondaire ont augmenté depuis 2002. Malgré des gains plus élevés parmi les diplômés de 2005, l'écart salarial entre les sexes demeure. De plus, la distribution des gains variait considérablement selon le domaine d'études.

Les étudiants utilisent divers moyens pour financer leurs études. Environ la moitié des diplômés de 2005 ont eu recours à des prêts étudiants de sources gouvernementales ou non gouvernementales. En 2000, la proportion de diplômés qui avaient contracté un prêt était sensiblement la même qu'en 2005, et ce, pour les deux types de prêts. Cependant, les diplômés de 2005 étaient plus susceptibles de s'être endettés uniquement auprès de sources non gouvernementales, et donc moins susceptibles d'avoir financé leurs études uniquement à l'aide de prêts gouvernementaux. Qui plus est, les diplômés de 2005 qui avaient contracté des dettes auprès de sources non gouvernementales seulement affichaient des niveaux d'endettement moyens supérieurs à ceux des diplômés de 2000. L'inverse est aussi vrai pour les diplômés de 2005 qui ont contracté un prêt uniquement auprès d'une source gouvernementale : leurs niveaux d'endettement étaient inférieurs à ceux des diplômés de 2000. Plus important encore, le niveau d'endettement moyen des diplômés était plus élevé s'ils s'étaient endettés auprès des deux types de sources. Ces résultats suggèrent que l'intérêt à l'égard des sources de financement a changé, une situation qui mérite qu'on s'y attarde davantage. La proportion des diplômés de 2005 qui avaient remboursé leur dette deux ans après l'obtention de leur diplôme (un tiers des diplômés de la maîtrise et plus d'un quart des diplômés du baccalauréat) était plus élevée que chez les diplômés de 2000, toutes sources confondues. Le quart de tous les diplômés de 2005 ont dit éprouver des difficultés à rembourser leur prêt étudiant au gouvernement. Évidemment, les diplômés qui avaient accumulé une dette importante étaient systématiquement plus susceptibles d'indiquer de tels problèmes.

Au niveau du baccalauréat, la participation à un programme coop est associé à des résultats sur le marché du travail plus favorables. Les diplômés du baccalauréat ayant participé à un programme coop affichaient des gains plus élevés, des taux d'emploi et d'emploi à temps plein supérieurs ainsi qu'un taux de chômage plus faible que les diplômés qui n'ont pas pris part à ce type de programme. En outre, les diplômés du baccalauréat qui ont participé à un tel programme étaient plus susceptibles d'avoir acquitté leur dette (peu importe la source) deux ans après l'obtention de leur diplôme. Par contre, les diplômés du collégial qui ont pris part à un programme coop affichaient des gains et un taux d'emploi à temps plein semblables à ceux des diplômés de programmes ordinaires. Ainsi, les programmes coop, qui offrent une expérience de travail pratique combinée à la théorie en classe, semblent procurer un avantage sur le marché du travail aux diplômés du baccalauréat, mais pas aux diplômés du collégial deux ans après l'obtention du diplôme.

Deux ans après l'obtention du diplôme, les retombées d'un investissement dans des études postsecondaires varient selon le domaine d'études. Par exemple, au niveau du baccalauréat, la dette moyenne des diplômés en sciences humaines auprès du gouvernement s'élevait à un peu moins de 20 000 $, leurs gains médians, à 36 000 $, et leur taux d'emploi à temps plein, à 75 %. En revanche, chez les diplômés en architecture, en génie et en technologies connexes, la dette d'études moyenne auprès du gouvernement avoisinait les 15 000 $, les gains moyens se chiffraient à 58 300 $ et le taux d'emploi à temps plein était de 93 %. Ce type de données donne un aperçu des possibilités d'emploi et de revenu selon le type de diplôme postsecondaire obtenu, et de la capacité de ces diplômés à emprunter et à rembourser une dette par rapport à l'argent investi pour des études plus poussées.

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