Section 1 : Profil des diplômés

Warning Consulter la version la plus récente.

Information archivée dans le Web

L’information dont il est indiqué qu’elle est archivée est fournie à des fins de référence, de recherche ou de tenue de documents. Elle n’est pas assujettie aux normes Web du gouvernement du Canada et elle n’a pas été modifiée ou mise à jour depuis son archivage. Pour obtenir cette information dans un autre format, veuillez communiquer avec nous.

En 2005, environ 305 0001 étudiants inscrits à des programmes collégiaux et universitaires d'enseignement public au Canada ont obtenu leur diplôme, 53 % d'entre eux un baccalauréat, 34 % un certificat ou diplôme d'études collégiales, et 13 % une maîtrise ou un doctorat. Comparativement à 2000, la répartition des diplômés selon le niveau d'études est demeurée relativement inchangée2.

Tableau 1.1 Profil des diplômés du postsecondaire de la promotion de 2005 selon le niveau d'études

Comme l'indique le tableau 1.1, les femmes représentaient la majorité des diplômés du collégial (58 %), du baccalauréat (63 %) et de la maîtrise (56 %) en 2005, alors que les hommes comptaient pour la majorité des diplômés du doctorat. Comparativement à 2000, la proportion de femmes s'est accrue légèrement à tous les niveaux d'études, sauf celui de la maîtrise. La proportion de femmes aux niveaux du collégial, du baccalauréat et du doctorat a augmenté par rapport aux proportions respectives de 57 %, 61 % et 43 % pour l'année 2000. Au niveau de la maîtrise, la proportion de femmes a légèrement diminué par rapport à 2000, alors qu'elle s'élevait à 58 %.

Les femmes diplômées étaient davantage concentrées dans les professions de la santé, alors que les hommes l'étaient dans les domaines des mathématiques, de l'informatique et des sciences de l'information, ainsi que de l'architecture, du génie et des technologies connexes

Même si les femmes représentaient la majorité des diplômés aux niveaux du collégial et du baccalauréat, la concentration des hommes et des femmes différait selon le domaine d'études. Comme l'indique le graphique 1.1, les femmes représentaient la majorité de la promotion dans les domaines de la santé, comme les sciences infirmières, les autres professions dans le domaine de la santé et la médecine. Elles dominaient également en éducation. Par contraste, les hommes comptaient pour la majorité de la promotion dans les domaines des mathématiques, de l'informatique et des sciences de l'information, de l'architecture, du génie et des technologies connexes, et des services personnels, de protection et de transport.

On relève également des différences entre les sexes selon le niveau atteint dans les domaines d'études (graphique 1.1). Par exemple, la proportion de femmes obtenant un diplôme en éducation, dans d'autres professions dans le domaine de la santé, en sciences sociales et de comportements et droit, en sciences humaines, en commerce, gestion et administration publique régressait à mesure que s'élevait le niveau d'études. Dans le cas des mathématiques, de l'informatique et des sciences de l'information, et de l'architecture, du génie et des technologies connexes, une proportion plus forte des diplômés au niveau de la maîtrise étaient des femmes par rapport aux autres niveaux d'études dans le même domaine. Toutefois, c'est seulement dans ces deux domaines et dans les services personnels, de protection et de transport que le nombre de femmes était inférieur à la moitié des diplômés à tous les niveaux d'études.

Graphique 1.1 Proportion de femmes diplômées dans divers domaines d'études, selon le niveau d'études

Les diplômés du collégial étaient généralement plus âgés que les bacheliers lorsqu'ils ont entrepris leurs études postsecondaires

L'âge type (médian) des diplômés du collégial et du baccalauréat était relativement semblable, soit 23 et 24 ans respectivement. Même si leur âge médian différait de seulement un an, on constate une différence de près du double dans la durée de chaque programme. En moyenne, les programmes de niveau collégial à temps plein s'étalaient sur 21 mois, alors qu'il fallait aux bacheliers 39 mois pour terminer leur programme d'études. Les diplômés du collégial étaient donc généralement plus âgés que les bacheliers lorsqu'ils ont entrepris leurs études postsecondaires (voir le tableau 1.1).

Si l'on répartit les trois groupes de diplômés de la catégorie du baccalauréat, on constate que les diplômés de programmes menant à un diplôme/certificat universitaire ont mis 23 mois à terminer leur programme et les diplômés du baccalauréat ou d'un premier grade professionnel, 40 mois.

La majorité des diplômés n'ont pas entrepris leur programme d'études immédiatement après le secondaire

Les parcours que suivent les diplômés tout au long des études postsecondaires sont variés. Le parcours traditionnel qui consiste à passer directement du secondaire au postsecondaire n'est pas nécessairement la norme. Environ la moitié des diplômés n'étaient pas passés directement du secondaire au postsecondaire. Les figures 1.2.1 et 1.2.2 montrent les études effectuées avant d'entreprendre un programme d'études postsecondaires aux niveaux du collégial et du baccalauréat. Les résultats au niveau du baccalauréat sont présentés séparément pour les diplômés du Québec et les diplômés du reste du Canada, en raison du système d'éducation distinct qui est propre au Québec et qui exige des étudiants qu'ils terminent un programme collégial de deux ans dans un CEGEP (Collège d'enseignement général et professionnel) comme condition préalable pour entrer à l'université.

On relève des différences dans les études antérieures entre les diplômés du collégial et les diplômés du baccalauréat. Une proportion plus élevée de diplômés du collégial avaient déjà fait des études postsecondaires comparativement aux bacheliers à l'extérieur du Québec (45 % contre 37 % respectivement). La majorité des bacheliers (94 %) au Québec avaient déjà fait des études postsecondaires avant d'entreprendre leur programme, ce qui reflète en grande partie l'obligation pour ces étudiants de détenir un diplôme du CEGEP pour pouvoir poursuivre des études universitaires. Au niveau du baccalauréat, 21 % des diplômés du Québec et 18 % des diplômés du reste du Canada avaient déjà fait des études universitaires. Ces chiffres indiquent qu'il se produit un grand nombre de mouvements « horizontaux » avec pour effet qu'environ 20 % des bacheliers détiennent de multiples attestations universitaires.

Une proportion plus élevée de diplômés du collégial avaient retardé leur passage du secondaire à leur programme. Environ le cinquième (22 %) de ces diplômés n'avaient pas fait d'études postsecondaires et avaient attendu au moins un an avant d'entreprendre leur programme actuel, comparativement à seulement 10 % des bacheliers hors Québec et 3 % des bacheliers au Québec.

La proportion de diplômés de la promotion de 2005 qui ont suivi un parcours indirect avant de commencer leurs études postsecondaires a augmenté par rapport à 2000. Par exemple, plus de diplômés de 2005 avaient déjà fait des études postsecondaires : la proportion de diplômés du collégial qui avaient déjà à leur actif des études postsecondaires est passée de 35 % en 2000 à 45 % en 2005, alors que chez les bacheliers à l'extérieur du Québec3 cette proportion a augmenté de 32 % qu'elle était en 2000 à 37 % en 2005. En outre, une proportion plus faible des diplômés du collégial en 2005 se sont inscrits à leur programme immédiatement après le secondaire (32 % contre 36 % pour la promotion de 2000). De même, une proportion plus faible des bacheliers de 2005 à l'extérieur du Québec ont entrepris leur programme immédiatement après le secondaire (53 % contre 58 % pour les bacheliers de 2000).

Figure 1.2.1 Activité scolaire antérieure à l'entrée au programme collégial

Figure 1.2.2 Activité scolaire antérieure à l'entrée au programme de baccalauréat

Résumé

Les femmes de la promotion de 2005 constituaient la majorité des diplômés du collégial, du baccalauréat et de la maîtrise et, comparativement à la promotion de 2000, leurs proportions ont légèrement augmenté à tous les niveaux sauf celui de la maîtrise. Les hommes continuaient à dominer dans les domaines traditionnellement considérés comme étant à prédominance masculine, comme les mathématiques, l'informatique et les sciences de l'information, et l'architecture, le génie et les technologies connexes. Par contre, les proportions de femmes dans ces domaines s'accroissaient parallèlement au niveau d'études, de sorte que leur représentation dans ces domaines au niveau de la maîtrise était plus élevée que leur représentation aux niveaux du collégial et du baccalauréat.

Les diplômés de la promotion de 2005 étaient plus susceptibles de passer à leurs programmes de façon indirecte comparativement aux diplômés de la promotion de 2000, comme l'indique la proportion plus élevée de diplômés qui ont retardé leurs études et la proportion plus élevée de ceux qui avaient déjà fait des études postsecondaires. En particulier, environ le cinquième des diplômés du baccalauréat avaient déjà complété un programme universitaire.


Notes

  1. Ce chiffre représente uniquement le nombre total de diplômés des établissements qui ont répondu à l'END, d'où une sous-représentation de la promotion de 2005. Comme on n'a pu obtenir de quelques établissements les données requises pour construire la base de sondage, celle-ci ne couvrait pas les diplômés de ces établissements. Par conséquent, on estime qu'environ 10 000 diplômés du collégial en Ontario et 5 000 diplômés du collégial en Alberta ne sont pas inclus dans la population de l'END. Des diplômés de programmes de formation professionnelle et technique ont aussi été interrogés dans le cadre de l'enquête, mais les résultats ne sont pas indiqués dans le présent document.
  2. Dans ce document, toutes les références à la cohorte précédente (diplômés de la promotion de 2000) et les comparaisons établies avec celles-ci sont tirées de l'étude intitulée « Promotion de 2000 : profil des diplômés du postsecondaire et endettement des étudiants » (avril 2004).
  3. Au Québec, la proportion de diplômés du baccalauréat sans études postsecondaires antérieures est demeurée stable. Cela n'est pas étonnant, car le système d'éducation du Québec exige des étudiants qu'ils terminent un programme collégial de deux ans comme condition préalable pour entrer à l'université.
Signaler un problème sur cette page

Quelque chose ne fonctionne pas? L'information n'est plus à jour? Vous ne trouvez pas ce que vous cherchez?

S'il vous plaît contactez-nous et nous informer comment nous pouvons vous aider.

Avis de confidentialité

Date de modification :