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11.1 Les déterminants d'arrière-plan de la situation d'activité au Canada

Le tableau A.3 présente l'estimation de l'effet que chacune des variables d'arrière plan exerce sur la probabilité d'être : une personne inactive; un travailleur autonome; un travailleur sous-qualifié; un travailleur adéquatement qualifié; un travailleur surqualifié; ou une personne aux études, comparativement à être un chômeur.

Tableau A.3 Déterminants d'arrière-plan du statut d'activité au Canada, résultats économétriques — Effets marginaux

En ligne avec la recherche antérieure (voir par exemple, Boudarbat et Chernoff, 2010; Sweetman et McBride, 2004 pour ne nommer que certains auteurs), nos résultats indiquent que les situations d'activités ont été déterminées par le domaine d'études postsecondaires. Comparativement aux diplômés en affaires ou en administration, les individus qui ont étudié dans des domaines autres que l'agriculture étaient plus susceptibles d'être inactifs. Le travail autonome était visuels, l'agriculture, les sciences sociales ou comportementales, les mathématiques, sciences informatiques ou l'ingénierie. Cependant, les personnes de 25 à 64 ans avec une éducation postsecondaire qui ont étudié les arts visuels étaient les plus susceptibles d'être des travailleurs autonomes. Inversement, les personnes les moins susceptibles d'effectuer du travail autonome ont étudié les sciences de la vie ou sciences physiques ou sciences de l'éducation.

Similairement aux recherches antérieures (voir par exemple, Boudarbat et Chernoff, 2010; Boyd et Schellenberg, 2007), nous trouvons que le domaine d'études postsecondaires a influencé le niveau d'appariement des emplois à l'éducation requise : comparativement aux diplômés en affaires ou en administration, le risque de sous-qualification est susceptible d'être plus élevé parmi les diplômés en sciences de l'éducation, en sciences de la vie ou sciences physiques et en sciences de la santé ou du bien-être. Pendant ce temps, les diplômés en arts visuels, en agriculture, en sciences sociales ou comportementales et en ingénierie étaient moins susceptibles que les diplômés en affaires ou en administration d'être des travailleurs sous-qualifiés. Les personnes qui ont étudié l'éducation, les sciences sociales ou comportementales, les sciences de la vie ou les sciences physiques, les sciences mathématiques ou les sciences informatiques, l'ingénierie, les sciences de la santé ou du bien-être étaient légèrement plus susceptibles d'occuper des professions appariées à leur niveau d'éducation, relativement aux diplômés en affaires ou en administration, tandis que ceux qui ont étudié en arts visuels, en lettres ou en agriculture étaient moins susceptibles d'avoir un statut d'activité semblable.

Plusieurs autres variables d'arrière-plan déterminent la situation d'activité des individus de 25 à 64 ans avec un certificat, diplôme ou grade postsecondaire. Plutôt que d'être des chômeurs par exemple, les célibataires étaient plus susceptibles d'être inactifs ou aux études, et moins susceptibles d'être des travailleurs autonomes, des travailleurs sous-qualifiés, adéquatement qualifiés ou surqualifiés, relativement aux individus mariés et à ceux vivant en union libre. En ligne avec la littérature antérieure (voir par exemple, Eissa et Liebman, 1996; Keane et Moffit, 1998), nos résultats indiquent l'existence de différences liées au sexe dans les situations d'activité : comparativement à une femme moyenne de 25 à 64 ans avec une éducation postsecondaire, un homme moyen était moins susceptible d'être inactif, d'être un travailleur surqualifié ou une personne aux études, et plus susceptible d'être un travailleur autonome ou un travailleur sous-qualifié.

Les personnes de 25 à 64 ans avec une éducation postsecondaire qui appartenaient à un groupe de minorités visibles, celles qui n'étaient pas les principaux pourvoyeurs de fonds du ménage et celles qui ont eu des problèmes de santé limitant les activités de la vie quotidienne à la maison et à l'extérieur étaient plus susceptibles d'être inactives ou aux études, et moins susceptibles d'être des travailleurs autonomes ou d'être employées dans le secteur salarial, relativement à être des chômeurs. Tel qu'il est mis en évidence dans la recherche antérieure (voir par exemple, Baker et Benjamin, 1994; Pendakur et Pendakur, 1998 et 2002b), nos estimations indiquent que la maîtrise d'au moins une des langues officielles du Canada (c.-à-d. l'anglais ou le français) a été associée à une augmentation des chances de se trouver un emploi dans le secteur salarial canadien.

Finalement, nous avons trouvé quelques différences géographiques dans le comportement sur le marché du travail des personnes de 25 à 64 ans avec une éducation postsecondaire. Relativement à être des chômeurs par exemple, les personnes qui vivaient au Québec (+5 %), en Saskatchewan (+2 %), en Alberta (+3 %) ou en Colombie-Britannique (+2 %) étaient légèrement plus susceptibles que les Ontariens d'être des travailleurs autonomes, tandis que celles qui étaient les moins susceptibles d'afficher cette situation d'activité vivaient à Terre-Neuve-et-Labrador (6 %). Le risque de surqualification était légèrement plus élevé parmi les personnes qui vivaient dans les Maritimes, c.-à-d. à Terre-Neuve-et-Labrador (+4 %), à l'Île-du-Prince-Édouard (+5 %), en Nouvelle-Écosse (+5 %) et au Nouveau-Brunswick (+5 %), et légèrement plus bas chez celles qui vivaient au Québec (-3 %) ou en Colombie-Britannique (3 %), comparativement aux Ontariens.

Nos résultats suggèrent aussi que, comparativement aux personnes de 25 à 64 ans avec une éducation postsecondaire qui vivaient en Ontario, leurs homologues qui vivaient dans les Maritimes ou au Québec étaient légèrement moins susceptibles d'être sous-qualifiés, tandis que ceux qui vivaient dans l'Ouest canadien (excepté la Colombie-Britannique), au Yukon, dans les Territoires du Nord-Ouest ou au Nunavut étaient légèrement plus susceptibles d'être sous-qualifiés, comparativement aux résidents de l'Ontario. La fréquentation scolaire était légèrement plus faible parmi les personnes vivant dans les Maritimes, et légèrement plus élevée chez celles qui vivaient au Québec, dans l'Ouest canadien, dans les Territoires du Nord-Ouest ou au Nunavut, comparativement aux Ontariens. Comparativement aux personnes vivant dans les régions urbaines, les personnes qui vivaient dans les régions rurales étaient plus susceptibles d'être inactives ou d'être des travailleurs autonomes, et moins susceptibles d'être employées dans le secteur salarial ou d'être aux études.

En résumé, les déterminants d'arrière-plan de la situation d'activité au Canada ont les signes attendus et s'alignent sur la recherche antérieurement conduite au Canada (voir par exemple, Ferrer et Riddell, 2006; Finnie et Frenette, 2003; Hansen, 2006) et dans d'autres économies de marché (pour une revue de littérature exhaustive, voir par exemple, Psacharopoulos et Patrinos, 2002).

11.2 Effet relatif du lieu du plus haut niveau d'études postsecondaires sur la situation d'activité des immigrants reçus de 25 à 64 ans — effets marginaux

Le tableau A.4 présente l'effet partiel du lieu d'études  sur la situation sur le marché du travail des immigrants de 25 à 64 ans avec une éducation postsecondaire, relativement à leurs homologues canadiens de naissance. Nous avons utilisé les résultats multivariés de ce tableau pour construire les graphiques 1.A à 1.F analysés à la section 7.1.

Pour montrer comment le tableau A.4 fonctionne, nous prendrons comme exemple le groupe des personnes inactives. Nos estimations montrent que relativement à être au chômage, les immigrants très récents, récents et établis moyens qui ont terminé leur éducation postsecondaire au Canada étaient respectivement 8 % (section A; colonne 1; ligne 1), 3,3 % [=(0,080-0,047)*100; (section A; colonnes 2 et 3; ligne 1) + (colonnes 2 et 3; section B, ligne 1)] et 1,4 % [=(0,080-0,0667)*100; (section A; colonnes 2 et 3; ligne 1) + (section C; colonnes 2 et 3; ligne 1)] plus susceptibles d'être inactifs que le Canadien de naissance moyen, toutes choses étant égales par ailleurs.

Tableau A.4 L'impact relatif du lieu des études postsecondaires les plus élevées sur le statut d'activité des immigrants reçus ayant une formation postsecondaire, âgés de 25 à 64 ans — Effets marginaux

11.3 Les déterminants d'arrière-plan des revenus d'emploi au Canada

Nous nous tournons maintenant vers l'analyse des caractéristiques d'arrière-plan qui touchent les revenus d'emploi au Canada. Le tableau A.5 présente respectivement les estimations obtenues sans et avec correction de la sélectivité. Nous commençons par contraster les résultats entre les deux stratégies empiriques utilisées pour estimer l'équation des revenus. Nous notons que la correction du biais de sélection modifie la magnitude de plusieurs estimations. Étant aussi donné que tous les termes de sélection sont statistiquement significatifs au seuil de 1 %, cette annexe couvrira uniquement les coefficients obtenus à la suite de la prise en compte de la sélectivité potentielle.

Tableau A.5 Déterminants d'arrière-plan des revenu d'emploi au Canada, personnes âgées de 25 à 64 ans ayant une formation postsecondaire, résultats économétriques

Tout d'abord, nos résultats indiquent l'existence d'une prime salariale associée au domaine d'études sur les marchés du travail canadiens. Parmi tous les employés du secteur salarial par exemple, les diplômés en affaires ou en administration (la catégorie de référence) ont profité d'une prime salariale vis-à-vis des diplômés de tout autre domaine d'études, surtout vis-à-vis de ceux qui ont étudié les arts visuels ou les lettres. Une tendance similaire est aussi observée lorsque les travailleurs surqualifiés sont considérés. Pour ce qui est des travailleurs adéquatement qualifiés, les personnes qui ont étudié en affaires ou en administration gagnaient, en moyenne, substantiellement plus que les diplômés de tout autre domaine d'études disponible sur les marchés du travail canadiens. Ces résultats corroborent Sweetman et McBride (2004) qui ont démontré qu'au Canada, en date de 1996, les arts, la littérature et les lettres étaient les domaines d'études les moins payants, tandis que les affaires, le droit et les domaines connexes ont généré des revenus d'emploi très élevés. Parmi les travailleurs sous-qualifiés, on note que les diplômés en agriculture, en sciences sociales, en ingénierie et en sciences de la santé ou du bien-être étaient les seuls à avoir des revenus d'emploi moyens supérieurs à ceux des diplômés en affaires ou en administration.

Les différences de revenus d'emploi sont aussi expliquées par des différences des horaires de travail et occupation. Par exemple, les employés à temps plein jouissaient d'une prime salariale substantielle par rapport à leurs homologues à temps partiel. Comparativement aux personnes qui ont travaillé dans les affaires, la finance ou l'administration, celles qui ont été employées dans des professions comprenant la gestion, les sciences naturelles appliquées et la santé ont eu, en moyenne, de meilleurs revenus d'emploi. Inversement, celles qui étaient employées dans les professions récréatives (c.-à-d. arts, culture ou sports), dans des professions uniques au secteur primaire, à la transformation, au secteur manufacturier ou dans les services publics avaient de plus faibles revenus d'emploi.

Il est intéressant de noter que parmi les travailleurs surqualifiés, ceux qui ont travaillé dans le commerce, le transport, l'opération d'équipements ou dans des professions connexes ont gagné, en moyenne, moins que leurs homologues qui ont travaillé en affaires, en finance ou en administration. Cependant, lorsque les employés adéquatement qualifiés ou sous-qualifiés sont considérés, on obtient une situation inverse : les personnes qui étaient employées dans les transports, l'opération d'équipements ou dans des professions connexes gagnaient en moyenne plus que celles qui étaient employées en affaires, en finance ou en administration.

Plusieurs autres attributs d'arrière-plan qui déterminent les revenus d'emploi au Canada s'alignent sur la recherche canadienne antérieure et sont cohérents avec les résultats obtenus dans d'autres économies développées, peu importe le niveau d'appariement entre l'éducation et l'emploi. Par exemple, les revenus d'emploi augmentent avec l'âge, mais à un taux décroissant, suggérant que dans l'économie canadienne, le prix de marché des compétences individuelles augmente significativement avec l'expérience professionnelle. En outre, nous avons noté que les hommes avaient en moyenne de plus grands revenus d'emploi que les femmes. Tel qu'il est indiqué dans le tableau A.5, les différences en compétences linguistiques ont aussi déterminé les revenus d'emploi : les personnes capables d'utiliser couramment au moins une des langues officielles du Canada avaient de meilleurs revenus d'emploi que celles ayant de moins bonnes compétences linguistiques.

Des états comme appartenir à un groupe de minorités visibles, avoir des problèmes de santé, ne pas être le principal pourvoyeur financier du ménage et vivre avec des enfants de 0 à 2 ans étaient tous associés à un désavantage salarial sur les marchés du travail canadiens, tandis qu'un état comme vivre avec des enfants de 2 à 5 ans était un état associé à un léger avantage salarial.

En moyenne, les employés qui vivaient dans des régions rurales gagnaient moins que les résidents de régions urbaines. Finalement, nos estimations montrent que les Ontariens ont eu des revenus d'emploi plus importants que les individus qui vivaient dans les Maritimes (c.-à-d. à Terre-Neuve-et-Labrador, à l'Île-du-Prince-Édouard, en Nouvelle-Écosse, au Nouveau-Brunswick), dans l'Ouest canadien (c.-à-d. au Manitoba, en Saskatchewan et en Colombie-Britannique), au Québec ou au Yukon. Cependant, ils gagnaient, en moyenne, moins que les employés du secteur salarial qui vivaient en Alberta ou dans les Territoires du Nord-Ouest. Ce dernier résultat n'est pas surprenant en soi étant donné : (i) l'importance des industries génératrices d'équilibres de hauts revenus d'emploi telles que l'industrie pétrolière en Alberta et l'industrie minière dans les Territoires du Nord-Ouest; (ii) la relation strictement positive entre les revenus d'emploi et l'éducation; (iii) la restriction de notre population d'intérêt aux individus dans la force de l'âge (de 25 à 64 ans) avec un certificat, diplôme ou grade postsecondaire.

11.4 Effet relatif prédit du lieu du plus haut niveau d'études postsecondaires sur les revenus d'emploi des immigrants au Canada

Le tableau A.6 présente l'effet du lieu du plus haut niveau d'études postsecondaires sur les revenus d'emploi des immigrants de 25 à 64 ans avec une éducation postsecondaire, relativement à leurs homologues canadiens de naissance. Nous avons utilisé les résultats de ce tableau pour construire les graphiques 2.A à 2.D analysés à la section 7.2.

Tableau A.6 Impact relatif prédit du lieu des études postsecondaires les plus élevées sur les gains d'emploi des immigrants au Canada âgés de 25 à 64 ans et ayant une formation postsecondaire

Afin d'illustrer le fonctionnement du tableau A.6, nous prendrons comme exemple le groupe des travailleurs sous-qualifiés. Nos estimations montrent que les immigrants très récents, récents et établis qui ont terminé leur éducation postsecondaire au Canada avaient, en moyenne, des  revenus d'emploi annuels qui sont respectivement de 23,41 % [=(EXP[-0,266-0,5*(0,038)2 ]-1)*100] (section A; colonnes 2 et 3; ligne 1), de 10,21 % [=(EXP[(-0,266+0,125)-0,5*[(0,038)2+(0,044)2] ] -1)*100] (section A; colonnes 2 et 3; ligne 1) + (section B; colonnes 2 et 3; ligne 1)] et de 2,51 % [=(EXP[(-0,266+0,242)-0,5*[(0,038)2+(0,038)2] ] -1)*100] (section A; colonnes 2 et 3; ligne 1) + (section C; colonnes 2 et 3; ligne 1)] plus petits que ceux de leurs homologues canadiens de naissance.

11.5 Analyse de l'incidence salarial relatif du lieu du plus haut niveau d'études postsecondaires

L'annexe A.7 examine l'avantage et le désavantage salarial comparatif relié à chacun des lieux des études postsecondaires sélectionnés dans le présent rapport. Pour des besoins de simplicité et d'espace, nous avons choisi de concentrer notre analyse sur les estimations de revenus obtenues pour tous les employés payés après la prise en compte du biais de sélection. Ces estimations racontent aussi une histoire très intéressante.

Canada : Les immigrants très récents de 25 à 64 ans avec une éducation postsecondaire qui ont terminé leur plus haut niveau d'études postsecondaires au Canada et qui ont été des employés rémunérés en 2006 ont gagné 32 % de moins que leurs homologues canadiens de naissance. Au même moment, les immigrants récents qui ont terminé leur scolarité postsecondaire au Canada gagnaient, en moyenne, 19 % de moins que les Canadiens de naissance tandis que les immigrants établis qui ont achevé leur éducation postsecondaire au Canada n'ont eu aucun désavantage salarial significatif sur les marchés du travail canadiens, relativement aux Canadiens de naissance qui étaient aussi des employés salariés durant cette même période de temps.

Les États-Unis : Les immigrants très récents, récents et établis qui ont reçu leur certificat, diplôme ou grade postsecondaire d'un établissement basé aux États-Unis et qui étaient employés dans le secteur salarial canadien en 2006 gagnaient en moyenne 30 %, 20 % et 4 % de moins que leurs homologues canadiens de naissance, respectivement.

Le Royaume-Uni : Les immigrants très récents et récents employés dans le secteur salarial canadien en 2006, qui ont terminé leur éducation postsecondaire au Royaume-Uni gagnaient, en moyenne, respectivement 25 % et 9 % de moins que leurs homologues canadiens de naissance. Au même moment cependant, les immigrants établis avec un certificat, un diplôme ou un grade postsecondaire du Royaume-Uni bénéficiaient en moyenne d'une prime salariale de 6 % par rapport à leurs homologues canadiens de naissance.

Philippines : Les immigrants très récents, récents et établis avec un certificat, diplôme ou grade postsecondaire issu des Philippines qui étaient des employés salariés au Canada en 2006 gagnaient en moyenne 42 %, 22 % et 12 % de moins que leurs homologues canadiens de naissance, respectivement.

Inde : Les immigrants très récents, récents et établis avec un certificat, diplôme ou grade postsecondaire provenant d'un établissement situé en Inde qui étaient des employés salariés au Canada en 2006 gagnaient en moyenne 49 %, 28 % et 15 % de moins que leurs homologues canadiens de naissance, respectivement.

Chine : Les immigrants très récents, récents et établis avec un certificat, diplôme ou grade postsecondaire provenant d'un établissement situé en Chine qui étaient des employés salariés au Canada en 2006 gagnaient en moyenne 57 %, 37 % et 26 % de moins que leurs homologues canadiens de naissance, respectivement.

Pakistan : Les immigrants très récents, récents et établis avec un certificat, diplôme ou grade postsecondaire provenant d'un établissement au Pakistan qui étaient des employés salariés au Canada en 2006 gagnaient en moyenne 63 %, 48 % et 28 % de moins que leurs homologues canadiens de naissance, respectivement.

Pologne : Les immigrants très récents, récents et établis avec un certificat, diplôme ou grade postsecondaire provenant d'un établissement basé en Pologne qui étaient employés dans le secteur salarial canadien en 2006 gagnaient en moyenne 48 %, 33 % et 22 % de moins que leurs homologues canadiens de naissance, respectivement.

France : Les immigrants très récents, récents et établis avec un certificat, diplôme ou grade postsecondaire provenant d'un établissement situé en France qui étaient employés dans le secteur salarial canadien en 2006 gagnaient en moyenne 38 %, 16 % et 4 % de moins que leurs homologues canadiens de naissance, respectivement.

Corée du Sud : Les immigrants très récents, récents et établis avec un certificat, diplôme ou grade postsecondaire provenant d'un établissement situé en Corée du Sud qui étaient employés dans le secteur salarial canadien en 2006 gagnaient en moyenne 58 %, 47 % et 36 % de moins que leurs homologues canadiens de naissance, respectivement.

Roumanie : Les immigrants très récents, récents et établis avec un certificat, diplôme ou grade postsecondaire provenant d'un établissement situé en Roumanie qui étaient employés dans le secteur salarial canadien en 2006 gagnaient en moyenne 53 %, 27 % et 23 % de moins que leurs homologues canadiens de naissance, respectivement.

Hong Kong : Les immigrants très récents, récents et établis avec un certificat, diplôme ou grade postsecondaire provenant d'un établissement situé dans la Région administrative spéciale de Hong Kong qui étaient employés dans le secteur salarial canadien en 2006 gagnaient en moyenne 54 %, 32 % et 10 % de moins que leurs homologues canadiens de naissance, respectivement.

Fédération de Russie : Les immigrants très récents, récents et établis avec un certificat, diplôme ou grade postsecondaire provenant d'un établissement situé dans la Fédération de Russie qui étaient employés dans le secteur salarial canadien en 2006 gagnaient en moyenne 62 %, 43 % et 35 % de moins que leurs homologues canadiens de naissance, respectivement.

Allemagne : Les immigrants très récents, récents et établis avec un certificat, diplôme ou grade postsecondaire provenant d'un établissement situé en Allemagne qui étaient employés dans le secteur salarial canadien en 2006 gagnaient en moyenne 39 %, 27 % et 10 % de moins que leurs homologues canadiens de naissance, respectivement.

Iran : Les immigrants très récents, récents et établis avec un certificat, diplôme ou grade postsecondaire provenant d'un établissement situé en Iran qui étaient employés dans le secteur salarial canadien en 2006 gagnaient respectivement, en moyenne, 55 %, 39 % et 29 % de moins que leurs homologues canadiens de naissance.

Autres pays : Les immigrants très récents, récents et établis avec un certificat, diplôme ou grade postsecondaire provenant d'un établissement situé dans un pays autre que le Canada, les États-Unis, le Royaume-Uni, les Philippines, l'Inde, la Chine, le Pakistan, la Pologne, la France, la Corée du Sud, la Roumanie, Hong Kong, la Fédération de Russie, l'Allemagne et l'Iran qui étaient employés dans le secteur salarial canadien en 2006 gagnaient en moyenne, 49 %, 35 % et 15 % de moins que leurs homologues canadiens de naissance, respectivement.

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