Chapitre 5
Résultats des diplômés sur le marché du travail

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Entre 2000 et 2007, l'économie canadienne était plus forte que celle des États-Unis, avec une croissance annuelle du produit intérieur brut (PIB) de 2,5 % comparativement à 2,2 % pour les États-Unis. Par conséquent, l'emploi au Canada a augmenté deux fois plus rapidement qu'aux États-Unis, à un taux annuel de 2 %, comparativement à 1 %.

En Ontario, la croissance annuelle de l'emploi était d'un peu moins de 2 % entre 2000 et 2007 et, en dépit des pertes dans le secteur de la fabrication (-12 %), l'emploi global a augmenté d'environ 13 % dans la province au cours de la période. Par ailleurs, on a noté des hausses importantes de l'emploi dans les services d'enseignement (28 %) et dans les soins de santé et l'assistance sociale (23 %).

En outre, depuis le milieu des années 70, le Canada a vu ses emplois passer des industries productrices de biens aux industries de services, les services professionnels, scientifiques et techniques, ainsi que les soins de santé et l'assistance sociale, en faisant partie. En fait, l'emploi dans les services professionnels, scientifiques et techniques a doublé entre 1987 et 2007 et a augmenté de 60 % dans les soins de santé et l'assistance sociale. Ces secteurs, de même que les services d'enseignement, emploient tous des travailleurs qui ont des niveaux élevés de scolarité1.

Neuf titulaires de doctorat sur dix travaillaient deux ans après l'obtention de leur diplôme

En 2007, 86 % des titulaires de doctorat d'universités ontariennes étaient des employés2, 4 % étaient des travailleurs autonomes et 6 % étaient en chômage. Seulement 3 % ne faisaient pas partie de la population active, et lorsque ces diplômés étaient exclus, les taux de chômage passaient à 7 %, soit un pourcentage légèrement supérieur au taux provincial de 6,4 % (tableaux A.14.1 et A.15 en annexe).

Une fois les diplômés employés et travailleurs autonomes combinés, les proportions globales de titulaires de doctorat qui travaillaient étaient comparables pour l'Ontario (90 %) et les autres provinces (87 %).

Il n'y avait pas non plus de différences dans la proportion de diplômés au travail entre les divers domaines d'études, ou entre les diplômés nés au Canada ou nés à l'étranger dans l'ensemble, ni entre les diplômés de l'Ontario ou les autres diplômés canadiens (tableaux A.14.1 et A.14.2 en annexe).

Toutefois, les diplômés de l'Ontario en génie et en informatique, mathématiques et sciences physiques nés au Canada ont obtenu de meilleurs résultats que leurs homologues nés à l'étranger. En fait, la presque totalité des diplômés nés au Canada dans ces deux domaines d'études (97 % et 95 % respectivement) travaillaient en 2007. Même si leurs collègues nés à l'étranger affichaient aussi des taux élevés d'emploi (85 % en génie et 87 % en informatique, mathématiques et sciences physiques), il y avait néanmoins un écart de 12 et 8 points de pourcentage entre les deux groupes.

Les résultats étaient similaires pour les diplômés en génie des autres provinces, 95 % de ceux qui étaient nés au Canada travaillaient, comparativement à 88 % pour ceux nés à l'étranger. Par contre, un nombre proportionnellement plus élevé de diplômés en sciences humaines nés à l'étranger (93 %) que de diplômés nés au Canada (76 %) travaillaient deux ans après l'obtention de leur diplôme, un écart de 17 points de pourcentage. Ce résultat peut être lié au fait qu'une proportion beaucoup plus élevée d'étudiants nés à l'étranger dans ce domaine d'études ont obtenu leur diplôme d'un programme en langue française et en littérature (16 %), que de diplômés en sciences humaines nés au Canada (0,7 %). Par ailleurs, les deux tiers des diplômés en sciences humaines nés à l'étranger travaillaient dans les services d'enseignement (66 %), comparativement à un peu plus de la moitié des diplômés nés au Canada dans ce domaine d'études (55 %).

En outre, environ un diplômé de l'Ontario sur dix en psychologie et en sciences sociales (9 %), ainsi qu'en sciences humaines (10 %), travaillait à temps partiel. Les taux d'emploi à temps partiel dans ces domaines d'études étaient même plus élevés pour les diplômés de ces domaines dans le reste du Canada, à 15 % et 13 % respectivement (tableau A.16 en annexe).

Les proportions des diplômés de sexe masculin et de sexe féminin d'universités ontariennes qui travaillaient à temps plein étaient similaires, soit 81 % et 78 % respectivement. Les proportions étaient aussi comparables pour les hommes et pour les femmes dans chaque domaine d'études. Par contre, une proportion plus élevée de diplômés de sexe masculin d'universités à l'extérieur de l'Ontario travaillaient à temps plein (81 %) que de diplômés de sexe féminin (73 %). Cela était principalement dû aux diplômés en génie, pour lesquels on notait une différence de 19 points de pourcentage (89 % pour les hommes et 70 % pour les femmes) (tableau A.14.3 en annexe).

Les diplômés de la promotion de 2000 qui ont obtenu leur doctorat d'une université à l'extérieur de l'Ontario étaient plus susceptibles d'être des travailleurs autonomes deux ans après l'obtention de leur diplôme que les diplômés de 2005. En fait, leur proportion représentait plus du double de la dernière cohorte, soit 13 %, comparativement à 6 %. Les sciences de la vie sont le domaine d'études qui a contribué le plus à ce résultat, plus d'un diplômé sur cinq dans ce domaine étant un travailleur autonome en 2002 (21 %). Ceci peut être expliqué par le fait qu'une proportion beaucoup plus élevée de titulaires de doctorat de la promotion de 2000 que des deux autres cohortes dans ce domaine d'études avait leur propre pratique privée. Parmi les exemples de professionnels ayant des pratiques privées figurent les médecins, les dentistes, les chiropraticiens, les pharmaciens ou les nutritionnistes.

Tous les domaines d'études, sauf les sciences humaines en Ontario, affichaient des proportions comparables de diplômés nés au Canada et nés à l'étranger qui travaillaient en 2002. Plus des trois quarts des diplômés nés au Canada en sciences humaines d'établissements ontariens (79 %) étaient employés, tandis que cela était le cas pour moins des deux tiers des titulaires de doctorat nés à l'étranger. Autrement, tous les indicateurs de l'emploi étaient comparables entre les deux cohortes.

Comparativement à la promotion de 2005, un nombre proportionnellement plus faible de titulaires de doctorat en 1995 travaillaient (environ 85 %) et un nombre plus élevé était en chômage (8 % pour l'Ontario et 7 % pour les autres provinces) ou ne faisait pas partie de la population active (4 % et 6 % respectivement). Cela était le cas pour tous les domaines d'études, sauf le génie et les sciences humaines, où les proportions de diplômés employés étaient comparables entre les deux cohortes (tableau A.14.1 en annexe).

Les gains médians3 des diplômés de l'Ontario de la promotion de 2005 étaient plus élevés de 5 500 $ que les gains médians de leurs homologues qui avaient obtenu leur diplôme dans d'autres provinces

Les titulaires de doctorat de l'Ontario qui travaillaient à temps plein en 20074 avaient des gains médians de 67 500 $, comparativement à une médiane de 62 000 $ gagnée par les diplômés des autres provinces, soit un écart de 5 500 $ au chapitre des gains. Les diplômés de l'Ontario étaient aussi payés davantage au 25e  centile, soit 51 480 $, comparativement à 45 161 $, et au 75e  centile, soit 80 000 $, comparativement à 76 000 $ (tableaux A.17.1 et A.17.2 en annexe).

On a aussi noté des variations substantielles entre les domaines d'études. Les diplômés en sciences de la vie de l'Ontario étaient ceux qui avaient les gains médians les plus faibles (58 000 $), suivis par les diplômés en sciences humaines (60 000 $) et ceux qui avaient un doctorat en informatique, mathématiques et sciences physiques (63 000 $). Les sciences de la vie et l'informatique, les mathématiques et les sciences physiques affichaient aussi les gains les plus faibles au 25e  centile (42 000 $ et 45 161 $ respectivement), tandis que les diplômés en sciences humaines avaient les gains les plus faibles au 75e  centile, à 68 000 $. Les diplômés en enseignement et autres domaines d'études (80 000 $), en génie (73 000 $) et en psychologie et sciences sociales (71 000 $) avaient tous des gains significativement plus élevés que la médiane globale. Au 75e  centile, les diplômés en enseignement et autres domaines d'études affichaient des gains supérieurs de 20 000 $ à ceux déclarés par tous les diplômés combinés (80 000 $).

La situation était légèrement différente pour les diplômés ayant obtenu leur doctorat à l'extérieur de l'Ontario, pour lesquels il y avait plus d'égalité au chapitre des gains entre les domaines d'études. Les gains des diplômés en informatique, mathématiques et sciences physiques (59 000 $), psychologie et sciences sociales (63 000 $) et sciences humaines (61 500 $) étaient équivalents à la médiane globale. Toutefois, encore une fois, les sciences de la vie affichaient les gains médians les plus faibles, soit 50 400 $ en 2007, tandis que les diplômés en génie (69 000 $) et les diplômés en enseignement et autres domaines d'études (78 000 $) avaient des gains qui étaient significativement plus élevés que ceux des diplômés des autres domaines d'études (graphique 10).

Graphique 10 Gains médians des titulaires de doctorat qui occupaient un emploi à temps plein en 2007, selon le domaine d'études, promotion de 2005, Ontario et Canada sans l'Ontario

Par ailleurs, les écarts les plus importants entre les diplômés de l'Ontario et ceux des autres provinces ont été notés en psychologie et en sciences sociales, ainsi qu'en sciences de la vie, soit environ 8 000 $ dans les deux cas. L'avantage au chapitre des gains des diplômés de l'Ontario par rapport à ceux des autres provinces était légèrement plus faible pour l'informatique, les mathématiques, les sciences physiques et le génie, à environ 4 000 $.

Ces différences au chapitre des gains rendent compte des gains plus élevés de la population globale en Ontario en 2007 par rapport à la plupart des autres provinces, sauf l'Alberta5.

Une partie des écarts au chapitre des gains entre les domaines d'études peut être expliquée par le fait que les diplômés comptaient effectuer ou non un stage postdoctoral

Les raisons de l'avantage au chapitre des gains des diplômés en enseignement et autres domaines d'études et des gains plus faibles de ceux en sciences de la vie sont doubles.

Tout d'abord, les gains médians des diplômés en enseignement et dans des domaines professionnels rendent compte de leur plus longue expérience de travail. Comme il est indiqué au chapitre 3, comparativement aux diplômés des autres domaines d'études, les diplômés en enseignement et autres domaines professionnels étaient beaucoup plus susceptibles d'avoir travaillé avant le début de leur programme et étaient proportionnellement moins nombreux à avoir suivi l'ensemble de leur programme à temps plein. En fait, 53 % des diplômés de l'Ontario et 57 % des diplômés des autres provinces dans ce domaine d'études ont suivi l'ensemble de leur programme à temps plein. En revanche, la grande majorité des diplômés en sciences de la vie (89 % en Ontario et 88 % dans les autres provinces) avaient étudié à temps plein pendant toute la durée de leur programme. Par ailleurs, une proportion beaucoup plus forte de diplômés en sciences de la vie (58 % pour l'Ontario et 52 % pour les autres provinces) que de diplômés en enseignement et autres domaines d'études (21 % et 26 %, Ontario et autres provinces, respectivement) étaient passés aux études doctorales directement après leurs autres études.

En deuxième lieu, seulement un très petit pourcentage de diplômés en enseignement et autres domaines d'études prévoyaient effecteur un stage postdoctoral au moment de l'obtention de leur diplôme en 2005, et choisissaient plutôt de revenir à leur ancien emploi ou à leur emploi actuel ou d'entrer directement sur le marché du travail (93 % pour l'Ontario et 92 % pour les autres provinces). Cela contraste beaucoup avec les diplômés en sciences de la vie, dont environ sept sur dix (69 % et 68 % respectivement) prévoyaient effectuer un stage postdoctoral au moment de l'obtention de leur diplôme6.

Ce dernier point revêt une importance substantielle, compte tenu du fait qu'une étude antérieure a montré que les titulaires de doctorat qui avaient l'intention d'effectuer un stage postdoctoral au moment de l'obtention de leur diplôme affichaient un écart de 18 000 $ au chapitre des gains par rapport à ceux qui avaient l'intention d'entrer directement sur le marché du travail. L'écart était le plus grand en sciences de la vie, où les diplômés qui prévoyaient effecteur un stage postdoctoral avaient des gains médians de seulement 45 000 $, comparativement à des gains médians de 72 000 $ pour ceux qui ne prévoyaient pas effectuer un stage postdoctoral7. Les données de l'END n'ont pas permis de déterminer si les diplômés ont effectué dans les faits un stage postdoctoral ou non deux ans après l'obtention de leur diplôme. Toutefois, comme il est noté dans l'encadré 2 du chapitre 3, les stages postdoctoraux peuvent être décrits comme se situant quelque part entre la poursuite des études et l'emploi, et la plupart des diplômés les désignent probablement comme un emploi.

Plus grande égalité au chapitre des gains entre les sexes pour les diplômés de l'Ontario que pour ceux des autres provinces

On a noté peu de disparité dans les gains médians des hommes (68 000 $) et des femmes (67 000 $) dans le cas des diplômés de l'Ontario en 2007. Deux domaines d'études ont contribué à l'égalité globale entre les sexes. Les gains des femmes étaient plus élevés que ceux des hommes en informatique, mathématiques et sciences physiques (65 000 $ et 60 242 $ respectivement) et en sciences de la vie (60 000 $ et 52 000 $ respectivement) (tableau A.17.1 en annexe).

Par ailleurs, les diplômés de sexe féminin des autres provinces affichaient des gains médians qui étaient significativement inférieurs à ceux de leurs homologues de sexe masculin, à savoir 60 000 $ comparativement à 65 000 $. L'écart était le plus important en enseignement et autres domaines d'études (9 000 $), en sciences humaines (9 000 $), en génie (8 000 $) et en psychologie et sciences sociales (8 000 $). À la médiane, les femmes gagnaient 8 000 $ de plus en sciences de la vie, tandis que les gains étaient comparables entre les hommes et les femmes en informatique, mathématiques et sciences physiques.

L'avantage au chapitre des gains des femmes ou l'égalité de leurs gains avec ceux des hommes en sciences de la vie et en informatique, mathématiques et sciences physiques peut être lié en partie aux proportions relativement élevées des diplômés de sexe masculin dans ces domaines d'études qui avaient l'intention d'effectuer des stages postdoctoraux, lesquels offrent généralement des salaires plus faibles.

De même, les gains médians des diplômés de l'Ontario nés à l'étranger étaient comparables à ceux de leurs homologues nés au Canada, à 65 000 $ et 68 000 $ respectivement. Cela était le cas pour tous les domaines d'études, sauf les sciences humaines, où les diplômés nés à l'étranger gagnaient 11 000 $ de moins que les diplômés nés au Canada, et en génie, où les diplômés nés à l'étranger gagnaient 8 000 $ de moins que les diplômés nés au Canada (tableau A.18 en annexe).

Peu importe s'ils avaient obtenu leur diplôme en Ontario ou à l'extérieur de la province, les titulaires de doctorat qui vivaient au Canada deux ans après l'obtention de leur diplôme gagnaient substantiellement plus que leurs collègues qui vivaient aux États-Unis en 20078. Les différences entre les gains étaient de 11 000 $ pour les diplômés de l'Ontario et de plus de 15 000 $ pour les diplômés des autres provinces. Comme la majorité des diplômés qui avaient l'intention de déménager aux États-Unis au moment de l'obtention de leur diplôme avaient aussi l'intention d'effectuer un stage postdoctoral, cela laisse supposer qu'une telle disparité au chapitre des gains pourrait bien être liée à ce stage postdoctoral (tableau A.19.1 en annexe).

Les diplômés en génie gagnaient plus en 2002 qu'en 2007

Mesurés en dollars constants de 2007, les gains médians variaient considérablement d'une cohorte à l'autre, selon l'indicateur analysé. Lorsque tous les domaines d'études étaient combinés, les gains étaient comparables entre les diplômés de 2005 et de 2000, mais de beaucoup inférieurs pour les diplômés de 1995, soit un déficit d'environ 8 000 $ (tableau A.17.1 en annexe).

Par ailleurs, lorsque l'on examine les divers domaines d'études, les diplômés de l'Ontario de la promotion de 2005 affichaient des gains plus élevés que leurs homologues des deux cohortes précédentes dans tous les domaines, sauf l'informatique, les mathématiques et les sciences physiques, où les gains étaient comparables pour les trois cohortes, ainsi qu'en génie, où les diplômés de 2000 avaient les gains les plus élevés des trois cohortes. Les diplômés en génie de la promotion de 2000 en Ontario avaient des gains médians de 85 800 $ en 2002. Cela était près de 13 000 $ de plus que leurs homologues de 2005 et de 18 000 $ de plus que les diplômés de la promotion de 1995.

Il se pourrait bien que cette situation soit liée à la croissance explosive du secteur des technologies de pointe à la fin des années 90, qui a été suivie par un recul marqué au début des années 2000, ainsi qu'à une baisse de l'emploi dans le secteur de la fabrication, particulièrement depuis 2005. En effet, une proportion plus élevée de diplômés en génie de l'Ontario travaillaient dans le secteur de la fabrication en 2002 (30 %) qu'en 2007 (19 %), et la moitié d'entre eux travaillaient dans le secteur de la fabrication des produits informatiques et électroniques (tableau A.22 en annexe). Par ailleurs, les gains médians des titulaires récents de doctorat dans le secteur de la fabrication ont diminué de près de 30 000 $ au cours de la période de cinq ans, passant de 109 000 $ en 2002 à 80 000 $ en 2007.

Par contre, le tiers des diplômés en génie de 2005 travaillaient dans les services d'enseignement (34 %), la grande majorité comme professeurs d'université, comparativement à seulement le quart de ceux qui ont reçu leur diplôme en 2000 (25 %). Par ailleurs, les diplômés en génie de l'Ontario qui travaillaient à temps plein dans une université en 2007 gagnaient 25 000 $ de moins que leurs collègues travaillant dans le secteur privé, soit 55 000 $ comparativement à 80 000 $.

Les gains étaient généralement comparables pour les diplômés de sexe masculin et de sexe féminin des cohortes précédentes qui travaillaient à temps plein, même s'ils variaient selon le domaine d'études

Les femmes de l'Ontario de la promotion de 2000 affichaient des gains médians qui étaient statistiquement similaires à ceux de leurs homologues de sexe masculin dans quatre domaines d'études sur six. Les femmes gagnaient plus que les hommes en psychologie et en sciences sociales (68 000 $ comparativement à 62 000 $), tandis que les hommes gagnaient davantage en enseignement et autres domaines d'études, à savoir 78 000 $ comparativement à 67 000 $. Dans les autres provinces, les diplômés de sexe masculin de la promotion de 2000 gagnaient aussi significativement plus que les femmes en enseignement et autres domaines d'études professionnels, l'écart au chapitre des gains se situant à 13 000 $. Un examen plus étroit des professions détaillées montre que les hommes de ce domaine d'études avaient tendance à se concentrer dans des emplois plus rémunérateurs que les femmes. Parmi ces professions figurent les gestionnaires supérieurs en affaires, les vérificateurs financiers et les professionnels des investissements.

Sauf pour un domaine d'études, les gains étaient aussi comparables entre les hommes et les femmes pour la promotion de 1995. Dans le reste du Canada, les femmes en informatique, en mathématiques et en sciences physiques gagnaient 8 000 $ de plus que leurs homologues de sexe masculin deux ans après l'obtention de leur diplôme (tableau A.17.1 en annexe). On ne sait pas clairement si cette différence au chapitre de la rémunération est attribuable aux choix particuliers de profession ou au secteur d'emploi.

Il n'y avait pas non plus d'écart au chapitre de la rémunération entre les diplômés nés au Canada et ceux nés à l'étranger dans la promotion de 2000, lorsque tous les domaines d'études étaient combinés (tableau A.18 en annexe). Par ailleurs, les seules différences entre les diplômés qui vivaient au Canada ou aux États-Unis en 2002 ont été observées en génie pour les diplômés de l'Ontario et en sciences de la vie pour les diplômés des autres provinces. Les diplômés en génie de l'Ontario qui vivaient aux États-Unis en 2002 gagnaient environ 112 000 $, comparativement à 83 000 $ pour les diplômés vivant au Canada. Par contre, les diplômés en sciences de la vie du reste du Canada qui vivaient au Canada gagnaient environ 8 000 $ de plus que leurs homologues qui vivaient au sud de la frontière9.

Concordance/non-concordance entre le niveau de scolarité et les compétences d'emploi

D'autres indicateurs peuvent aussi jeter de la lumière sur les résultats sur le marché du travail de ces diplômés très qualifiés. Les indicateurs ci-après ont trait à la façon dont les titulaires de doctorat s'intègrent au marché du travail canadien. L'un de ces indicateurs est la concordance ou la non-concordance entre les exigences au chapitre de la scolarité de l'emploi et le niveau de scolarité du diplômé, ou encore la surqualification du diplômé.

Nous avons utilisé deux définitions pour distinguer les personnes surqualifiées. La première est un indicateur fondé sur l'opinion du diplômé selon laquelle il est surqualifié ou non pour le poste qu'il occupe. Nous avons établi la deuxième définition en comparant le niveau de scolarité du répondant (soit un doctorat) au niveau de scolarité nécessaire pour obtenir l'emploi. Si l'emploi n'exige pas de doctorat, le répondant est considéré comme surqualifié. Les résultats figurent dans le graphique 11 ci-après.

Dans l'ensemble et pour chaque domaine d'études, le nombre de diplômés employés se considérant comme surqualifiés (définition subjective : indicateur autodéclaré) était moins élevé que le nombre de diplômés déclarant avoir besoin d'un niveau inférieur au doctorat pour obtenir leur emploi actuel (définition objective : variable dérivée comparant les exigences d'emploi au niveau de scolarité). Ce paradoxe apparent peut être dû au fait qu'on a demandé aux diplômés le niveau de scolarité nécessaire pour obtenir l'emploi, par opposition au niveau auquel ils travaillaient dans les faits.

Moins d'un diplômé sur cinq en Ontario (17 %) était d'avis qu'il était surqualifié, comparativement à 27 % qui ont déclaré avoir besoin d'un niveau inférieur à un doctorat pour obtenir l'emploi qu'ils occupaient. En outre, ces proportions étaient significativement plus faibles que les proportions pour les diplômés des autres provinces, qui se situaient à 20 % et 32 % respectivement.

On a noté des différences dignes de mention entre les domaines d'études. Pour les deux définitions, les diplômés de l'Ontario en enseignement et autres domaines professionnels étaient les plus susceptibles d'avoir l'impression d'être surqualifiés ou de l'être dans les faits (28 % et 50 % respectivement), suivis par les diplômés en génie (27 % et 37 % respectivement).

À l'extérieur de l'Ontario, toutefois, les diplômés en génie étaient les plus susceptibles d'être surqualifiés pour les deux définitions (30 % et 45 % respectivement). Ils étaient suivis par les diplômés en sciences humaines, avec des proportions de 25 % et 43 %.

Par contre, en sciences de la vie, ainsi qu'en informatique, mathématiques et sciences physiques, on notait uniformément de faibles proportions de diplômés surqualifiés selon les deux définitions, peu importe la province où le diplôme avait été obtenu, les proportions allant de 13 % à 25 %. Comme on l'a vu précédemment, ces diplômés étaient aussi les plus susceptibles d'avoir des projets de stage postdoctoral après l'obtention de leur diplôme. Cela peut avoir donné lieu à une meilleure concordance entre les exigences du poste et les compétences professionnelles des diplômés, deux ans après l'obtention du diplôme.

Graphique 11 Proportion de diplômés surqualifiés pour l'emploi occupé, selon deux définitions différentes et selon le domaine d'études, promotion de 2005, Ontario et Canada sans l'Ontario

Même si les proportions de diplômés qui croyaient être surqualifiés pour leur emploi étaient similaires dans les trois cohortes de diplômés, les taux de surqualification objective ont diminué entre 1997 et 2007. L'incidence de la non-concordance entre les exigences du poste et le niveau de scolarité des diplômés était la plus faible dans la promotion de 2005 (27 % pour l'Ontario et 32 % pour les autres provinces) et la plus élevée pour la promotion de 2000 (51 % et 46 % respectivement). En 1997, environ le tiers des titulaires de doctorat avaient un niveau d'études plus élevé que ce que leur poste exigeait, les taux se situant à 34 % pour les diplômés de l'Ontario et à 37 % pour les diplômés des autres provinces (tableau A.20 en annexe).

Les taux plus élevés de surqualification objective pour les diplômés de 2000 comparativement à leurs homologues de 2005 étaient plus évidents dans des secteurs d'industrie particuliers. En 2002, le taux de surqualification dans les services d'enseignement représentait le double du taux pour 2007 (37 % et 18 % respectivement). On a aussi noté une différence de 18 points de pourcentage dans les services professionnels, scientifiques et techniques (61 % et 43 %) et de 19 points de pourcentage dans les soins de santé et l'assistance sociale (54 % et 35 %). On ne sait pas clairement si et comment le ralentissement économique de 2001 peut avoir affecté les possibilités sur le marché du travail des titulaires de doctorat de 2000. Même si l'emploi s'est amélioré à la fin de 2002, il se peut que certains effets aient persisté en ce qui a trait à la qualité des emplois disponibles.

Par contre, on n'a pas noté de différence significative dans la proportion globale de diplômés qui croyaient être surqualifiés (définition subjective) entre les trois cohortes.

En ce qui a trait aux gains, ce ne sont pas tous les travailleurs surqualifiés qui ont été pénalisés, comme on aurait pu s'y attendre selon une étude antérieure dans laquelle les titulaires de doctorat surqualifiés affichaient des gains plus faibles que leurs collègues « non surqualifiés »10. En fait, les gains médians globaux de ceux qui s'estimaient trop qualifiés et des autres diplômés étaient similaires (tableau A.21.1 en annexe). Les diplômés de l'Ontario qui se percevaient comme surqualifiés pour leur emploi avaient des gains médians de 66 000 $, comparativement à 67 500 $ pour leurs collègues « non surqualifiés ». Dans le cas des diplômés des autres provinces, les gains médians étaient aussi comparables, à 60 000 $ et 63 000 $ respectivement.

Par ailleurs, les résultats dans certains domaines d'études ne correspondaient pas à la proportion de diplômés déclarant être surqualifiés. Même si les écarts au chapitre des gains entre les travailleurs surqualifiés et non surqualifiés dans l'enseignement et autres domaines d'études étaient importants, à 9 000 $ pour les diplômés de l'Ontario et à 15 000 $ pour les diplômés des autres provinces, cela n'était pas le cas pour les diplômés en génie, qui affichaient plutôt des gains médians similaires, en dépit de proportions relativement élevées de diplômés surqualifiés (tableau A.21.1 en annexe).

D'autre part, l'écart le plus grand de 16 000 $ au chapitre des gains a été noté chez les diplômés en sciences humaines de l'Ontario, même s'ils affichaient la proportion la plus faible de travailleurs surqualifiés (11 %).

Sauf pour l'enseignement et les sciences humaines, aucun autre domaine d'études, ni en Ontario, ni dans les autres provinces, n'affichait de différence dans les gains médians selon que les diplômés étaient surqualifiés ou non.

Les gains étaient aussi comparables pour les diplômés de la promotion de 1995, peu importe s'ils avaient déclaré être surqualifiés. Par ailleurs, les diplômés de l'Ontario surqualifiés de la promotion de 2000 gagnaient environ 7 000 $ de moins que leurs collègues « non surqualifiés ». Aucune tendance particulière n'est ressortie de l'examen des domaines d'études (tableau A.20 en annexe).

La majorité des diplômés travaillaient dans le secteur public, et la plupart d'entre eux dans les services d'enseignement

Une autre indication de l'intégration sur le marché du travail des titulaires de doctorat est leur recrutement par les secteurs économiques.

Le principal secteur d'emploi pour les titulaires de doctorat au Canada, comme dans la plupart des autres pays de l'OCDE, est le secteur public11. Les données du Recensement de 2006 montrent que les deux tiers des titulaires de doctorat qui travaillaient à temps plein à longueur d'année en 2005 étaient employés dans le secteur public (67 %). Cette proportion de travailleurs était répartie entre les services d'enseignement (47 %), les soins de santé et l'assistance sociale (11 %) et les administrations publiques (9 %). Les titulaires de doctorat travaillant dans le secteur privé étaient principalement actifs dans les services professionnels, scientifiques et techniques (15 %) et dans la fabrication (6 %), tandis que les autres titulaires de doctorat se retrouvaient dans une gamme variée d'autres industries.

Les titulaires récents de doctorat de l'END, pour leur part, ont trouvé de l'emploi dans le secteur public dans des proportions beaucoup plus élevées que les diplômés qui faisaient partie de la population active depuis plus longtemps, leur part se situant à 78 % pour les diplômés de l'Ontario et 75 % pour les diplômés des autres provinces. En outre, plus de la moitié d'entre eux travaillaient dans les services d'enseignement (58 % pour l'Ontario et 55 % pour les autres provinces), la grande majorité dans une université (88 % et 86 % respectivement). L'emploi dans les services d'enseignement était le plus élevé parmi les diplômés en sciences humaines (83 % et 71 % respectivement) et parmi les diplômés en enseignement et autres domaines d'études (75 % et 77 % respectivement), et le plus faible parmi les diplômés en génie (34 % et 37 % respectivement) (tableau 6).

Les autres secteurs qui employaient un nombre important de titulaires de doctorat étaient les services professionnels, scientifiques et techniques (11 % pour les diplômés de l'Ontario et 14 % pour les diplômés des autres provinces), les soins de santé et l'assistance sociale (13 % pour les deux groupes de diplômés), les administrations publiques (7 % pour les deux groupes) et la fabrication (4 % pour les deux groupes).

Après les services d'enseignement, les diplômés en génie étaient principalement employés dans les services professionnels, scientifiques et techniques (29 % et 33 % respectivement); cela était aussi le cas pour les diplômés en informatique, mathématiques et sciences physiques (16 % et 21 %).

Comparativement à leurs homologues ayant obtenu leur diplôme dans les autres provinces, les diplômés de l'Ontario en sciences de la vie étaient beaucoup plus susceptibles de travailler dans les soins de santé et l'assistance sociale (26 % comparativement à 15 %), tandis que la proportion des diplômés en psychologie et en sciences sociales travaillant dans le secteur des soins de santé et de l'assistance sociale était beaucoup plus faible en Ontario que dans les autres provinces (20 % comparativement à 34 %).

Tableau 6 Répartition des titulaires de doctorat selon le domaine d'études et le secteur d'emploi, promotion de 2005, Ontario et Canada sans l'Ontario

Peu importe leur lieu d'études, les hommes étaient deux fois plus susceptibles que les femmes de travailler dans les services professionnels, scientifiques et techniques, tandis que les femmes étaient plus susceptibles de travailler dans les soins de santé et l'assistance sociale (tableau A.22 en annexe).

Les diplômés qui vivaient au Canada étaient répartis dans des proportions comparables à celles des diplômés qui vivaient aux États-Unis dans trois des cinq secteurs économiques. Ceci étant dit, la proportion de diplômés de l'Ontario vivant aux États-Unis qui travaillaient dans les services professionnels, scientifiques et techniques (17 %) était plus élevée qu'au Canada (10 %). Dans le cas des diplômés des autres provinces, la proportion travaillant dans les services d'enseignement aux États-Unis (64 %) était supérieure de 10 points de pourcentage à celle enregistrée au Canada (54 %) (tableau A.23 en annexe).

Comme on l'a vu précédemment, un nombre proportionnellement plus élevé de diplômés des deux cohortes précédentes travaillaient dans le secteur de la fabrication et un moins grand nombre dans les services d'enseignement qu'en 2007 (tableau A.22 en annexe). Ces résultats rendent compte des changements structurels profonds dans l'économie canadienne au cours des dix années comprises dans l'étude, particulièrement en Ontario. Entre 1997 et 2002, l'emploi à temps plein dans le secteur de la fabrication a augmenté de 17 % en Ontario et de 11 % dans le reste du pays. Par contre, entre 2002 et 2007, l'emploi à temps plein dans le secteur de la fabrication a diminué de 14 % en Ontario et de 9,5 % dans les autres provinces. Au cours de la même période, les emplois à temps plein en Ontario dans les services d'enseignement ont augmenté de 25,8 %, soit le double de la croissance observée dans les autres provinces (12,6 %)12.

Sommaire

Neuf titulaires de doctorat sur dix de la promotion de 2005 travaillaient deux ans après l'obtention de leur diplôme, et lorsque les diplômés employés et travailleurs autonomes sont combinés, les proportions globales de diplômés qui travaillaient étaient comparables pour l'Ontario (90 %) et les autres provinces (87 %).

Les gains médians des diplômés de l'Ontario de la promotion de 2005 étaient supérieurs de 5 500 $ aux gains médians de leurs homologues qui ont obtenu leur diplôme dans d'autres provinces. On a noté des variations substantielles entre les domaines d'études. Les diplômés en sciences de la vie gagnaient le moins, soit 58 000 $ en Ontario et 50 400 $ dans les autres provinces, tandis que les diplômés en enseignement et autres domaines d'études gagnaient le plus, soit 80 000 $ en Ontario et 78 000 $ dans les autres provinces.

L'écart au chapitre des gains entre ces deux domaines d'études peut être en partie expliqué par les projets de stage postdoctoral des diplômés. En effet, un très faible pourcentage de diplômés en enseignement et autres domaines d'études avaient l'intention d'effectuer un stage postdoctoral au moment de l'obtention de leur diplôme en 2005, et choisissaient plutôt de retourner à leur emploi précédent ou actuel ou d'entrer directement sur le marché du travail (93 % pour l'Ontario et 92 % pour les autres provinces). Cela contraste beaucoup avec les diplômés en sciences de la vie, chez qui environ sept étudiants sur dix (69 % et 68 % respectivement) prévoyaient effectuer un stage postdoctoral au moment de l'obtention de leur diplôme.

Par ailleurs, les titulaires de doctorat qui vivaient au Canada deux ans après l'obtention de leur diplôme gagnaient substantiellement plus que leurs collègues qui vivaient aux États-Unis en 2007. Les différences entre les gains étaient de 11 000 $ pour les diplômés de l'Ontario et de plus de 15 000 $ pour les diplômés des autres provinces. Comme la majorité des diplômés qui avaient l'intention de déménager aux États-Unis au moment de l'obtention de leur diplôme avaient aussi l'intention d'effectuer un stage postdoctoral, cela laisse supposer que ces disparités au chapitre des gains peuvent aussi être liées aux projets de stage postdoctoral.

Même s'il n'y avait pas de disparité dans les revenus médians entre les hommes et les femmes dans le cas des diplômés de l'Ontario, les diplômés de sexe féminin des autres provinces affichaient des gains médians qui étaient inférieurs de 5 000 $ à ceux de leurs homologues de sexe masculin.

Les diplômés en génie gagnaient plus en 2002 qu'en 2007. Cette situation est probablement liée à la croissance explosive du secteur des technologies de pointe à la fin des années 90, qui a été suivie par un effondrement au début des années 2000, ainsi qu'à la baisse de l'emploi dans le secteur de la fabrication, particulièrement depuis 2005.

La proportion de non-concordance entre les exigences d'emploi et le niveau de scolarité des diplômés était la plus faible pour la promotion de 2005 (27 % pour l'Ontario et 32 % pour les autres provinces) et la plus élevée pour la promotion de 2000 (51 % et 46 % respectivement). Cela peut être attribué au ralentissement économique de 2001, qui peut avoir influé sur les possibilités d'emploi des titulaires de doctorat de 2000. Même si l'emploi s'est amélioré à la fin de 2002, certains effets peuvent avoir persisté au chapitre de la qualité des emplois disponibles.

La majorité des titulaires de doctorat de la promotion de 2005 travaillaient dans le secteur public, les proportions se situant à 78 % pour l'Ontario et 75 % pour les diplômés des autres provinces. Par ailleurs, plus de la moitié d'entre eux travaillaient dans les services d'enseignement (58 % pour l'Ontario et 55 % pour les autres provinces), la grande majorité dans une université (88 % et 86 % respectivement).

Un nombre proportionnellement plus élevé de diplômés des deux cohortes précédentes travaillaient dans le secteur de la fabrication et un moins grand nombre dans les services d'enseignement qu'en 2007. Ces résultats rendent compte des changements structurels profonds dans l'économie canadienne, et particulièrement en Ontario, au cours des 10 années couvertes par l'étude.


Notes :

  1. Statistique Canada, 2009. Regard sur le marché du travail canadien, 2007. Produit no  71-222-X au catalogue de Statistique Canada. Ottawa, Statistique Canada, 127 p.
  2. Ce terme se rapporte à une personne qui travaille pour d'autres contre rémunération, par opposition à un travailleur autonome.
  3. Tous les gains, peu importe si le diplômé vivait au Canada ou aux états-Unis, ont été convertis en dollars canadiens.
  4. Comprend les employés et les travailleurs autonomes.
  5. Statistique Canada. Tableau 282-0074 – Enquête sur la population active (EPA), estimations du salaire des employés selon la permanence de l'emploi, la couverture syndicale, le sexe et le groupe d'âge, annuel (en dollars courants, à moins d'indications contraires), CANSIM (base de données).
  6. Même si les diplômés de l'Ontario en informatique, mathématiques et sciences physiques étaient proportionnellement plus nombreux à vouloir effectuer un stage postdoctoral que les diplômés en sciences de la vie, la différence n'était pas statistiquement significative.
  7. Desjardins, Louise et Darren King. 2011. Espérances et résultats sur le marché du travail des titulaires de doctorat des universités canadiennes. Produit no  81-595-M089 au catalogue de Statistique Canada, Ottawa, Statistique Canada et Ressources humaines et Développement des compétences Canada, 58 p.
  8. Tous les gains des diplômés, peu importe s'ils vivaient au Canada ou aux États-Unis, ont été convertis en dollars canadiens.
  9. Même si le tableau A.19.1 en annexe montre des écarts relativement importants au chapitre des gains en informatique, mathématiques et sciences physiques entre les résidents du Canada et ceux des États-Unis, il n'y avait pas de différence statistique entre eux.
  10. Voir Desjardins et King pour les résultats antérieurs.
  11. OCDE /UNESCO. Projet OCDE / Institut de statistique de l'UNESCO / Eurostat sur les carrières des titulaires de doctorats (CTD) (site consulté le 2 avril 2012)
  12. Statistique Canada. Tableau 282-0008 – Enquête sur la population active (EPA), estimations selon le Système de classification des industries de l'Amérique du Nord (SCIAN), le sexe et le groupe d'âge, CANSIM (base de données).
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