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Indicateurs sommaires des écoles publiques pour les provinces et les territoires, 1998-1999 à 2004-2005

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par Patric Blouin et Marie-Josée Courchesne

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Sommaire des principaux résultats

Effectifs scolaires
Diplômés
Éducateurs
Ratio élèves-éducateurs
Dépenses
Dépenses totales par élève
Rémunération moyenne des éducateurs

Effectifs scolaires

Les effectifs dans les écoles publiques primaires et secondaires du Canada ont légèrement diminué depuis 1998-1999. Un peu moins de 5,3 millions d’enfants étaient inscrits dans les écoles publiques au cours de l’année scolaire 2004-2005, ce qui représente un recul de 1,9 % par rapport à 1998-1999.

L’Alberta et l’Ontario ont été les seules provinces à avoir résisté à cette tendance générale de réduction des effectifs scolaires, enregistrant une augmentation entre 1998-1999 et 2004-2005. Il y avait au total 551 000 élèves en Alberta en 2004-2005, une hausse de 1,4 % par rapport à 1998-1999. En Ontario, les effectifs scolaires s’élevaient à 2,1 millions en 2004-2005, en hausse de 0,6 % par rapport à 1998-1999.

La totalité des autres provinces et territoires ont signalé une baisse des effectifs des écoles primaires et secondaires. Le recul le plus marqué est survenu à Terre-Neuve-et-Labrador, où le nombre d’élèves a chuté de près de 18,5 % depuis 1998-1999 (graphique 1 et tableau 1), ce qui correspond aux estimations démographiques qui indiquent que la population d’âge scolaire de Terre-Neuve-et-Labrador a également diminué de près de 18,5 % au cours de cette période (version PDF : tableau 27).

Cette diminution s’explique en grande partie par une migration continue vers d’autres régions du Canada. Le nombre d’élèves a enregistré une réduction dans toutes les autres provinces et dans les territoires, variant de 10,5 % au Yukon à 1,4 % au Québec. Cette baisse des effectifs scolaires dans tout le pays peut s’expliquer par le vieillissement de la population, les enfants des baby-boomers commençant maintenant leurs études postsecondaires, ce que confirme la hausse des effectifs postsecondaires observée ces dernières années.

Un peu plus de garçons que de filles fréquentaient les écoles publiques canadiennes en 2004-2005, les garçons représentant 51,4 % des effectifs scolaires. Ce ratio a été généralement constant entre 1998-1999 et 2004-2005, dans toutes les provinces et tous les territoires du Canada, et correspond également aux estimations démographiques de la population d’âge scolaire.

Diplômés

Un peu moins de 340 000 élèves des écoles publiques secondaires ont obtenu leur diplôme au cours de l’année scolaire 2004-2005, en hausse de 3,7 % par rapport à 1999-2000. Cette augmentation est principalement attribuable à l’élimination de la treizième année (CPO) en Ontario. En excluant les diplômés de la double cohorte de l’Ontario, le nombre total de diplômés au Canada est demeuré presque inchangé de 1999-2000 à 2004-2005 (0,8 %). Toutefois, on a observé des variations du nombre de diplômés au cours de cette période dans plusieurs provinces et territoires.

Comparativement à 2000-2001, le nombre de diplômés a grimpé de 7,9 % en Ontario en 2001-2002, un an avant la double cohorte. Cette hausse peut provenir du fait qu’un certain nombre d’élèves, sur le point de terminer leurs études, aient décidé d’obtenir des crédits supplémentaires pour finir leur secondaire plus tôt, afin d’éviter l’afflux prévu provoqué par l’élimination de la treizième année l’année suivante. En 2002-2003, année de la double cohorte, le nombre de diplômés a atteint un sommet de 23,9 % supérieur à 2000-2001. En 2004-2005, deux ans après l’année de la double cohorte, le nombre de diplômés était toujours supérieur à la normale, avec un nombre de diplômés en hausse de 8,0 % par rapport à 2000-2001. Il est possible que certains élèves aient décidé de rester plus longtemps à l’école pour éviter l’afflux et pour obtenir de meilleures notes afin d’être plus concurrentiels au niveau postsecondaire.

Un total de 31 800 élèves ont obtenu un diplôme en Alberta en 2004-2005, en hausse de 12,2 % par rapport à 1999-2000. Des augmentations importantes du nombre de diplômés sont également survenues dans les Territoires du Nord-Ouest (31,1 %), au Yukon (30,2 %), au Nunavut (29,1 %), et en Nouvelle-Écosse (4,5 %), de 1999-2000 à 2004-2005.

Par contraste, les baisses les plus prononcées du nombre de diplômés se sont produites à Terre-Neuve-et-Labrador (19,2 %), au Nouveau-Brunswick (8,0 %) et à l’Île-du-Prince-Édouard (5,7 %) (version PDF : graphique 2 et tableau 7). La diminution survenue à Terre-Neuve-et-Labrador correspond à une chute des effectifs scolaires, résultant de la migration interne vers d’autres provinces ou territoires (version PDF : graphique 1 et tableau 1).  Une partie de cette diminution est vraisemblablement dues à l’introduction d’examens provinciaux en 2000-2001.

Éducateurs

Il y avait un peu moins de 310 000 éducateurs1 dans les écoles publiques canadiennes en 2004-2005, une progression de 1,3 % par rapport aux sept années précédentes. Comparativement à 1998-1999, un total de huit provinces et territoires ont connu une hausse du nombre d’éducateurs, contre cinq qui ont vécu l’inverse. Cette proportion a considérablement varié au cours de cette période de sept ans (version PDF : tableau 9).

Entre 1998-1999 et 2004-2005, le nombre d’éducateurs en équivalents temps plein a fluctué de moins de 7 % dans toutes les provinces et tous les territoires, sauf quatre – l’Alberta, les Territoires du Nord-Ouest, Nunavut et Terre-Neuve-et-Labrador (version PDF : graphique 3 et tableau 9). Ce nombre a augmenté de 12,3 % en Alberta, de 16,7 % dans les Territoires du Nord-Ouest (depuis 1999-2000), de 16,2 % au Nunavut et a chuté de 12,8 % à Terre-Neuve-et-Labrador.

Terre-Neuve-et-Labrador est la seule province où le nombre d’éducateurs a diminué chaque année depuis 1998-1999. À l’Île-du-Prince-Édouard, ce nombre a plutôt augmenté depuis cette date. Le nombre d’éducateurs en Colombie-Britannique a été à la baisse depuis 2001-2002 (version PDF : tableau 9).

Entre 2003-2004 et 2004-2005, le nombre d’éducateurs en équivalents temps plein a fluctué de 1 % ou moins dans sept juridictions. Une variation légèrement plus importante a été observée dans six provinces et territoires : Terre-Neuve-et-Labrador, l’Ontario, la Saskatchewan, l’Alberta, le Yukon et le Nunavut. Le nombre d’éducateurs a diminué de 4,1 % à Terre-Neuve-et-Labrador et de 1,2 % à Saskatchewan, a augmenté de 1,6 % en Ontario, de 6,3 % en Alberta, de 3,6 % au Yukon et de 17,8 % au Nunavut (version PDF : graphique 4 et tableau 9).

Ratio élèves-éducateurs

Entre 1998-1999 et 2004-2005, le nombre d’éducateurs a augmenté plus – ou a moins diminué – que le nombre d’élèves dans toutes les provinces et territoires, sauf en Colombie-Britannique.

Le ratio élèves-éducateur national a constamment diminué au cours des sept dernières années, soit de 3,8 % depuis 1998-1999. Seule la province de la Colombie-Britannique affichait une augmentation de son ratio élèves-éducateurs de 1,8 % (version PDF : tableau 10).

Par conséquent, le ratio élèves-éducateurs a chuté partout, sauf en Colombie-Britannique (version PDF : tableau 10). Une baisse de ce ratio signifie qu’il y a moins d’élèves par éducateur.

On ne doit pas confondre le ratio élèves-éducateur avec la taille de la classe. Le premier est beaucoup plus petit, car il tient compte du personnel à l’extérieur de la classe (directeurs, conseillers ou spécialistes) et du temps que les enseignants consacrent à l’extérieur de la classe (à la préparation et à la notation).

En 2004-2005, à l’échelle nationale, on comptait 16 élèves pour chaque éducateur. Ce ratio était supérieur à celui de 16 pour les provinces et territoires de l’Ontario, de l’Alberta, de la Colombie-Britannique et du Nunavut.

À Terre-Neuve-et-Labrador, au Québec, au Manitoba et au Yukon, le ratio était de moins de 15 élèves par éducateur (version PDF : graphique 5 et tableau 10).

Dépenses

Les dépenses totales ont augmenté plus rapidement que l’inflation, tel que mesuré par l’indice des prix à la consommation.

Les dépenses totales attribuées aux écoles publiques primaires et secondaires du Canada ont augmenté de 24,6 % au cours des sept dernières années, passant de 35,7 milliards de dollars en 1998-1999 à 44,5 milliards de dollars en 2004-2005 (version PDF : tableau 15). À titre de comparaison, l’inflation a augmenté de 15 % pendant la même période (version PDF : tableau 32).

En 2004-2005, à l’échelle nationale, les dépenses de fonctionnement représentaient 90 % des dépenses totales, comparativement à 7 % pour les dépenses annuelles en immobilisation. Les autres dépenses sont principalement constituées des intérêts sur les services de la dette (version PDF : graphique 6 et tableaux 13, 14 et 15).

Dépenses de fonctionnement

En 1998-1999, à l’échelle nationale, les dépenses de fonctionnement se chiffraient à 32,1 milliards de dollars (version PDF : tableau 13). Six ans plus tard, elles atteignaient 40,2 milliards de dollars, soit une augmentation de 25 %, comparativement à un taux d’inflation de 15 % pendant la même période. Il est à noter, qu’au niveau national, plus de la moitié des dépenses de fonctionnement sont directement attribuables à la rémunération des éducateurs (version PDF : tableau 12).

De 1998-1999 à 2004-2005, les dépenses de fonctionnement des provinces du Québec, du Manitoba, de la Saskatchewan et de l’Alberta ont continuellement augmenté.

C’est l’Alberta qui obtient la plus forte hausse des dépenses de fonctionnement entre 1998-1999 et 2004-2005, soit une augmentation de plus de 45 %, comparativement à Terre-Neuve-et-Labrador qui affiche une augmentation de moins de 14 %.

Dépenses annuelles en immobilisation

En 1998-1999, à l’échelle nationale, les dépenses annuelles en immobilisation se chiffraient à 2,5 milliards de dollars, comparativement à 3,1 milliards de dollars en 2004-2005, soit une augmentation de 23 % (version PDF : tableau 14).

En 2000-2001, les dépenses annuelles en immobilisation ont atteint un sommet avec des investissements de 3,1 milliards de dollars, soit une hausse de 26 %, comparativement à 1998-1999. Il est à noter que les dépenses annuelles en immobilisation peuvent varier à la hausse comme à la baisse, selon les types d’investissements encourus, comme en témoignent les provinces de la Nouvelle-Écosse (404 %) en 2000-2001 et de la Saskatchewan (380 %) en 2002-2003.

Par contre, à l’échelle nationale, les dépenses annuelles en immobilisation représentent entre 7 % et 8 % des dépenses totales et ce, au cours des sept exercices visés par l’étude.

Dépenses totales par élève

En 1998-1999, à l’échelle nationale, les dépenses totales par élève dans les écoles publiques primaires et secondaires se chiffraient à 7 077 $, en dollars courants. Six ans plus tard, elles atteignaient 9 040 $, soit une augmentation de 28 % (version PDF : tableau 16a). À titre de comparaison, l’inflation a augmenté de 15 % pendant la même période.

En 2004-2005, il en coûtait près de 16 000 $ par année pour éduquer un élève au Yukon et plus de 13 000 $ dans les Territoires du Nord-Ouest et au Nunavut (en dollars courants). Parmi les provinces, le coût annuel par élève variait entre un maximum de plus de 9 200 $ au Manitoba, en Alberta et en Ontario et un minimum de 7 600 $ à l’Ile-du-Prince-Édouard (graphique 7 et tableau 16a).

De 1998-1999 à 2004-2005, dans la majorité des provinces et territoires, les dépenses totales par élève (en dollars courants) ont augmenté deux fois plus rapidement que l’inflation. C’est en Ontario et en Colombie-Britannique que les écarts entre les dépenses totales par élève et l’inflation sont les moins prononcés, soit seulement de 8 % et 5 % respectivement (version PDF : tableaux 16a et 32).

Rémunération moyenne des éducateurs

Entre 1998-1999 et 2004-2005, la rémunération moyenne des éducateurs (en dollars courants) a augmenté dans toutes les provinces et territoires du Canada, sauf en Colombie-Britannique (-0,8 %) et au Yukon (-0,8 %) en 1998-1999, à Terre-Neuve (-3,9 %), à l’Île-du-Prince-Édouard (-5,9 %) et la Colombie-Britannique (-2,1 %) en 1999-2000, au Nouveau-Brunswick (-0,8 %) et au Yukon (-1,7 %) en 2000-2001 et au Yukon (-1,4 %) et à Nunavut (-8,7 %) en 2004-2005 (version PDF : tableau 11).

En 2004-2005, c’est au Québec que l’écart entre la rémunération moyenne des éducateurs et celle des travailleurs à temps plein toute l’année est le plus faible. Dans cette province, la rémunération moyenne des éducateurs était de 55 207 $ comparativement à 43 300 $ de revenu moyen des travailleurs à temps plein pour toute l’année, soit une différence de 11 907 $. À l’Île-du-Prince-Édouard, la rémunération moyenne des éducateurs s’élève à 58 412 $, comparativement au revenu moyen des travailleurs à temps plein toute l’année de 32 500 $, ce qui représente la différence la plus élevée entre la rémunération moyenne des éducateurs et celles des travailleurs à temps plein. Dans toutes les autres provinces, la rémunération moyenne des éducateurs excédait de plus de 16 600 $ le revenu des travailleurs à temps plein pour toute l’année (version PDF : graphique 8 et tableaux 11 et 30).

En moyenne, en Ontario et en Alberta, les éducateurs gagnaient environ 70 000 $ (dollars courants) en 2004-2005 et ils étaient responsables de 17 élèves. À l’opposé, au Québec, les éducateurs gagnaient 55 000 $ et étaient responsables de 14 élèves (version PDF : graphique 8 et tableaux 10 et 11).

En 2004-2005, les éducateurs des trois territoires du Canada gagnaient la plus grande rémunération moyenne des éducateurs, plaçant le Nunavut au premier rang avec une rémunération moyenne de près de 107 000 $. Au Nunavut, les éducateurs étaient responsables de 16 élèves (version PDF : graphique 8 et tableaux 10 et 11).


Note

  1. Le terme « éducateur » ne renvoie pas seulement aux enseignants, mais à tous les employés du réseau scolaire public qui doivent posséder un brevet d’enseignement comme condition d’emploi. Cette définition comprend généralement les directeurs, les directeurs adjoints ainsi que le personnel professionnel non enseignant, comme les conseillers en éducation, en orientation, en religion et en pastorale.


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