Enquête nationale auprès des apprentis : Vue d’ensemble du Canada 2015
Section 6 Résultats sur le marché du travail et satisfaction professionnelle

Warning Consulter la version la plus récente.

Information archivée dans le Web

L’information dont il est indiqué qu’elle est archivée est fournie à des fins de référence, de recherche ou de tenue de documents. Elle n’est pas assujettie aux normes Web du gouvernement du Canada et elle n’a pas été modifiée ou mise à jour depuis son archivage. Pour obtenir cette information dans un autre format, veuillez communiquer avec nous.

La réussite d’un programme d’apprentissage est déterminée en bonne partie par l’obtention, par les apprentis, d’un emploi stable rémunéré dans leur métier. L’ENA de 2015 contient des données au sujet des résultats sur le marché du travail, à la fois pour les apprentis ayant terminé leur programme et pour les apprentis ayant  cessé un tel programme. L’ENA comprend également des renseignements sur l’admissibilité des métiers à la certification Sceau rouge. La présente section fait ressortir les renseignements suivants concernant les apprentis :

La plupart des résultats figurant dans cette section se limitent aux apprentis participant à l’ENA qui ont occupé un emploi ou travaillé dans une entreprise au cours de la semaine ayant précédé l’enquêteNote 1.

Principales conclusions

Situation d’emploi en 2015

La plupart des apprentis ayant terminé ou cessé leur programme d’apprentissage entre 2011 et 2013 avaient occupé un emploi ou travaillé dans une entreprise au cours de la semaine ayant précédé l’enquêteNote 2 (tableau A.6.1, annexe A). Dans l’ensemble, 80,5 % des apprentis ont travaillé au cours de la semaine ayant précédé l’enquête (la période de référenceNote 3). Parmi ceux ayant occupé un emploi, la plupart (95,8 %) ont travaillé à temps plein (soit 30 heures et plus par semaine). Les finissants étaient plus susceptibles que les décrocheurs d’avoir occupé un emploi au moment de la période de référence (83,2 % et 76,8 % respectivement) et de travailler à temps plein (97,4 % et 93,5 % respectivement).

La majorité des apprentis qui occupaient un emploi au cours de la semaine précédant l’enquête travaillaient comme salariés dans le cadre d’un emploi permanent (79,3 %), alors qu’environ 1 sur 10 (10,9 %) était travailleur autonome. Près de 10 % occupaient un emploi saisonnier ou temporaire. Le graphique 6.1 figurant ci-dessous présente la situation d’emploi des finissants et des décrocheurs. Les finissants étaient plus susceptibles que les décrocheurs d’être des salariés occupant un emploi permanent (80,8 % par rapport à 77,0 %), alors que les décrocheurs étaient plus susceptibles d’être des travailleurs autonomes (12,3 % par rapport à 10,0 %).

La situation d’emploi détaillée des finissants dans les 10 principaux métiers du Sceau rouge est présentée dans le tableau A.6.2 à l’annexe A. La plupart des finissants dans ces métiers — au moins les trois quarts dans chaque métier — avaient occupé un emploi ou travaillé dans une entreprise durant la période de référence. Les proportions les plus faibles ont été observées dans les métiers de soudeur (74,7 %) et de coiffeur (77,4 %), et les proportions les plus élevées l’ont été dans les métiers de mécanicien de véhicules automobiles (91,7 %) et d’électricien industriel (89,2 %).

Parmi les finissants dans un métier du Sceau rouge qui occupaient un emploi durant la période de référence, la plupart étaient des salariés occupant un emploi permanent. La plupart des apprentis électriciens industriels (95,9 %) ont occupé ce type d’emploi. De même, la plupart des finissants dans le métier de mécanicien de véhicules automobiles (93,4 %) étaient des salariés occupant un emploi permanent, alors qu’une proportion additionnelle de 5,1 % était des travailleurs autonomes. Parmi les 10 principaux métiers du Sceau rouge, plusieurs présentaient une proportion d’apprentis travailleurs autonomes beaucoup plus élevée. Les finissants dans les métiers de coiffeur (21,8 %), de charpentier (19,2 %), de soudeur (17,6 %), de plombier (16,0 %) ainsi que de monteur d’appareils de chauffage (13,7 %) étaient beaucoup plus concentrés parmi les travailleurs autonomes.

Graphique 6.1

Tableau de données du graphique 6.1
Tableau de données du graphique 6.1
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du graphique 6.1 Finissants et Décrocheurs, calculées selon pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Finissants Décrocheurs
pourcentage
Travailleur autonome 12,3 10,0
Salarié occupant un emploi saisonnier 5,0 3,4
Salarié occupant un emploi temporaire 5,7 5,8
Salarié occupant un emploi permanent 77,0 80,8

Salaire horaire et revenus annuels

Le tableau A.6.3 à l’annexe A présente le salaire horaire moyen et médian ainsi que les revenus annuels des emplois occupés par les apprentis (comme salariés) au cours de la période de référence (2015)Note 4. Les finissants recevaient un salaire horaire moyen plus élevé que celui des décrocheurs (33,30 $ et 27,88 $ respectivement). Cela était également le cas des revenus annuels moyens : les finissants touchaient en moyenne 69 512 $, alors que les revenus annuels moyens des décrocheurs étaient de 59 782 $.

La répartition des salaires horaires répartis selon le statut d’apprenti est présentée dans le graphique 6.2 ci-dessous. Pour obtenir les résultats détaillés, veuillez consulter le tableau A.6.4 à l’annexe A. Les résultats montrent que les finissants étaient plus fortement représentés que les décrocheurs dans les catégories de salaires plus élevées. Environ 43 % des finissants (42,7 %) touchaient un salaire horaire de plus de 35,00 $, par rapport à 22,3 % des décrocheurs. De plus, 9 % des finissants et environ 6 % des décrocheurs gagnaient un salaire horaire de 50,00 $ et plus.

Graphique 6.2

Tableau de données du graphique 6.2
Tableau de données du graphique 6.2
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du graphique 6.2 Finissants et Décrocheurs, calculées selon pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Finissants Décrocheurs
pourcentage
Moins de 10,00 $ 0,5 0,6
10,00 $ à 14,99 $ 7,0 12,5
15,00 $ à 19,99 $ 10,6 17,9
20,00 $ à 24,99 $ 11,8 18,5
25,00 $ à 29,99 $ 12,7 15,8
30,00 $ à 34,99 $ 14,7 12,4
35,00 $ à 39,99 $ 17,3 7,5
40,00 $ à 44,99 $ 10,4 5,6
45,00 $ à 49,99 $ 5,6 2,8
50,00 $ ou plus 9,4 6,4

Les apprentis ont également indiqué le nombre d’employeurs qu’ils avaient eus depuis l’achèvement de leur programme d’apprentissage ou après avoir cessé ce dernier. Pour obtenir les résultats détaillés, veuillez consulter le tableau A.6.5 à l’annexe A. Les finissants étaient plus susceptibles que les décrocheurs de n’avoir eu qu’un employeur (74,3 % et 64,4 % respectivement). Plus de 1 décrocheur sur 10 avait eu au moins quatre employeurs depuis l’abandon de leur programme d’apprentissage (5,1 % avaient eu quatre employeurs et 7,2 %, plus de cinq employeurs).

Emploi en 2015 lié aux métiers des apprentis

Un aspect important à considérer relativement à l’emploi occupé par les apprentis après leur apprentissage est de savoir si cet emploi est lié à leur métier. Une analyse approfondie a donc été réalisée afin de déterminer si l’emploi occupé par l’apprenti au cours de la semaine ayant précédé l’enquête appartenait au même groupe de professions que celui correspondant à son programme d’apprentissageNote 5. Les résultats sont présentés selon le statut d’apprenti dans le tableau A.6.7 à l’annexe A ainsi que pour les 10 principaux métiers du Sceau rouge dans le tableau A.6.8 à l’annexe A. La plupart des finissants (56,7 %) ont occupé un emploi appartenant au même groupe de professions que celui du métier qu’ils ont appris, et ils étaient beaucoup plus susceptibles que les décrocheurs (17,7 %) d’être dans cette situation.

La répartition des finissants dont l’emploi dans la semaine précédant l’enquête s’inscrivait dans le même groupe de professions que celui du métier de leur programme d’apprentissage est présentée pour les 10 principaux métiers du Sceau rouge dans le graphique 6.3 ci-dessous. Pour obtenir les résultats détaillés, veuillez consulter le tableau A.6.8 à l’annexe A. Parmi ces métiers, plus des deux tiers des finissants dans les métiers de coiffeur (77,3 %), de mécanicien de véhicules automobiles (70,5 %), de mécanicien industriel (72,6 %) et de plombier (68,2 %) ont occupé, au cours de la semaine ayant précédé l’enquête, un emploi appartenant au même groupe de professions que celui du métier qu’ils ont appris. Les métiers présentant la plus faible proportion de finissants affichant une correspondance entre leur profession, dans la semaine précédant l’enquête, et leur métier d’apprentissage étaient les métiers d’électricien industriel (40,9 %) et de cuisinier (37,5 %)Note 6.

Graphique 6.3

Tableau de données du graphique 6.3
Tableau de données du graphique 6.3
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du graphique 6.3 Pourcentage(figurant comme en-tête de colonne).
Pourcentage
Cuisinier 37,5
Électricien industriel 40,9
Monteur d’appareils de chauffage 49,3
Électricien (construction) 55,0
Charpentier 57,9
Soudeur 64,9
Plombier 68,2
Mécanicien de véhicules automobiles 70,5
Mécanicien industriel (de chantier) 72,6
Coiffeur 77,3

Bien que certains emplois n’appartiennent pas exactement au même groupe de professions que celui du métier de leur programme d’apprentissage, il est tout de même possible qu’ils appartiennent à des groupes connexes. Afin d’en connaître plus à ce sujet, certaines questions ont été posées aux apprentis ayant participé à l’ENA de 2015 afin de savoir s’ils considéraient que leur emploi, au cours de la semaine ayant précédé l’enquête, était lié à leur métierNote 7. Le tableau A.6.5 à l’annexe A présente les résultats détaillés qui découlent de ces questions. Plus des deux tiers des apprentis (68,4 %) ont répondu qu’un emploi qu’ils occupaient au cours de la semaine ayant précédé l’enquête était lié au métier qu’ils ont appris. Ce nombre englobe principalement des finissants, dont la grande majorité (88,5 %) occupait un poste lié à leur métier dans la semaine précédant l’interview de l’ENA. À titre de comparaison, 38,7 % des décrocheurs ont déclaré occuper un emploi lié à leur métier. Parmi les apprentis ayant déclaré que l’emploi qu’ils occupaient au cours de la semaine ayant précédé l’enquête n’était pas lié à leur métier, la plupart des finissants (72,1 %) ont indiqué qu’ils avaient occupé un emploi connexe à un moment donné; cependant, seulement 17,7 % des décrocheurs de ce groupe ont déclaré avoir déjà occupé un emploi lié à leur métier.

Des renseignements pour savoir si les apprentis ayant terminé leur programme d’apprentissage ont déclaré avoir occupé des emplois liés à leur métier sont également présentés pour les 10 principaux métiers du Sceau rouge dans le tableau A.6.6 à l’annexe A ainsi que dans le graphique 6.4 ci-dessous. De façon générale, une plus grande proportion de finissants dans les 10 principaux métiers du Sceau rouge ont déclaré avoir occupé, au cours de la semaine ayant précédé l’enquête, un emploi qui était lié à leur métier, par rapport à la population globale de finissants participant à l’ENA (88,5 %). Seuls les finissants dans les métiers de cuisinier et de coiffeur font exception, puisqu’une proportion moins élevée de ces finissants a déclaré que leur emploi était lié à leur métier durant la période de référence (84,9 % et 79,8 % respectivement). Il est intéressant de mentionner que lorsque l’on utilise les groupes de professions pour déterminer la correspondance entre l’emploi occupé et le métier du programme d’apprentissage, les coiffeurs affichent la proportion la plus élevée de ceux travaillant dans leur métier parmi les 10 principaux métiers du Sceau rouge (voir le graphique 6.3). Toutefois, lorsque l’on demande aux apprentis d’indiquer si leur emploi est lié à leur métier, bien que la proportion associée au métier de coiffeur soit semblable, elle correspond alors à la plus faible proportion parmi les 10 principaux métiers du Sceau rouge (voir le graphique 6.4). Cela indique que les apprentis coiffeurs travaillent soit dans leur métier, soit dans une profession aucunement liée à leur métier. Les apprentis ayant terminé un programme d’apprentissage dans les métiers de monteur d’appareils de chauffage, de plombier ainsi que de mécanicien industriel affichaient les proportions les plus élevées de ceux qui ont déclaré que leur emploi, durant la période de référence, était lié à leur métier, soit plus de 95 % dans chacun des cas.

Graphique 6.4

Tableau de données du graphique 6.4
Tableau de données du graphique 6.4
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du graphique 6.4 Pourcentage(figurant comme en-tête de colonne).
Pourcentage
Coiffeur 79,8
Cuisinier 84,9
Mécanicien de véhicules automobiles 89,0
Soudeur 89,8
Charpentier 92,5
Électricien industriel 93,7
Électricien (construction) 94,8
Mécanicien industriel (de chantier) 95,4
Monteur d’appareils de chauffage 95,7
Plombier 95,8

Dans le cadre de l’ENA de 2015, on a également demandé aux apprentis qui occupaient un emploi dans la semaine précédant l’enquête et qui n’étaient pas des travailleurs autonomes si leur employeur durant la période de référence était le même que celui de leur formation en apprentissage (tableau A.6.5, annexe A). Plus de la moitié des finissants (53,2 %) avaient suivi leur programme d’apprentissage avec leur employeur actuel, alors que le quart (25,4 %) des décrocheurs travaillait pour le même employeur avec lequel ils avaient suivi leur formation en apprentissage.

Parmi les finissants dans les 10 principaux métiers du Sceau rouge, les apprentis électriciens industriels (66,3 %) étaient les plus susceptibles d’avoir suivi leur programme d’apprentissage avec le même employeur que celui pour lequel ils avaient travaillé au cours de la semaine ayant précédé l’enquête (tableau A.6.6, annexe A). À l’opposé, les finissants dans le métier de cuisinier étaient les moins susceptibles (30,8 %) de travailler pour l’employeur avec qui ils ont fait leur apprentissage.

Profession et secteur des industries

Bien que les apprentis acquièrent des compétences et des connaissances propres à leur métier durant leur programme d’apprentissage, le marché du travail au Canada est tel qu’ils peuvent finir par travailler dans d’autres professions ou industries. L’endroit où aboutiront les apprentis peut fournir une indication du rendement des systèmes d’apprentissage et du marché du travail dans les métiers spécialisés. Les groupes de professions et les secteurs de l’industrie dans lesquels les finissants des 10 principaux métiers du Sceau rouge ont travaillé au cours de la semaine ayant précédé l’enquête sont présentés dans les tableaux A.6.8 et A.6.9 à l’annexe ANote 8.

Les groupes de professions associés aux 10 principaux métiers du Sceau rouge sont ceux des ventes et services ainsi que des métiers, du transport, de la machinerie et des domaines apparentés (d’après la Classification nationale des professions de 2011). Les résultats montrent que les finissants de ces programmes d’apprentissage occupaient principalement un emploi compris dans ces deux groupes de professions au cours de la semaine ayant précédé l’enquête (tableau A.6.8, annexe A)Note 9. Les finissants dans les métiers de coiffeur (86,2 %) et de cuisinier (81,1 %) exerçaient principalement des professions de la catégorie des ventes et services, alors que les apprentis de la plupart des autres métiers du Sceau rouge travaillaient dans des professions de la catégorie des métiers, du transport, de la machinerie et des domaines apparentés.

Bien que ces deux groupes de professions représentent la plupart des finissants des 10 principaux métiers du Sceau rouge, on compte d’autres groupes importants parmi ces métiers. Par exemple, 17,3 % des finissants dans le métier d’électricien industriel et 4,3 % des finissants dans le métier d’électricien en construction exerçaient des professions dans le domaine des sciences naturelles et appliquées. Plus de 1 finissant sur 10 dans le métier de charpentier et 5,6 % des finissants dans le métier de cuisinier exerçaient des professions dans le domaine de la gestion. En outre, 5,0 % des apprentis cuisiniers ayant terminé leur programme exerçaient une profession de la catégorie des métiers, du transport, de la machinerie et des domaines apparentés.

Les finissants dans les 10 principaux métiers du Sceau rouge étaient aussi fortement concentrés dans certains secteurs des industriesNote 10. La plupart des finissants charpentiers (89,4 %), plombiers (88,8 %), électriciens en construction (75,7 %)  et ainsi que les monteurs d’appareils de chauffage (72,4 %) ont travaillé dans le secteur des industries de la construction (tableau A.6.9, annexe A). Plus de 1 finissant sur 5 dans le métier de soudeur a également travaillé dans ce secteur, et plus de la moitié ont travaillé soit dans le secteur de la fabrication (26,6 %), soit dans celui des autres services, à l’exclusion des administrations publiques (30,0 %). Les finissants dans les métiers de mécanicien industriel et d’électricien industriel étaient concentrés dans le secteur de la fabrication (46,9 % et 56,8 % respectivement) ainsi que dans celui de l’extraction minière, de l’exploitation en carrière et de l’extraction de pétrole et de gaz (17,5 % et 12,4 % respectivement). En outre, plus de 1 finissant sur 10 dans le métier de mécanicien industriel (10,7 %) a travaillé dans le secteur de la construction, alors que 8,0 % des finissants dans le métier d’électricien industriel ont travaillé dans le secteur des services publics.

La plupart des finissants dans le métier de cuisinier (70,6 %) travaillaient dans l’industrie de l’hébergement et des services de restauration et 81,0 % des finissants coiffeurs travaillaient dans le secteur des autres services (à l’exclusion des administrations publiques). Les finissants dans le métier de mécanicien de véhicules automobiles travaillaient dans bon nombre de différents secteurs, y compris le commerce de détail (45,6 %), les autres services, à l’exclusion des administrations publiques (33,0 %), la construction (4,9 %) et le commerce de gros (4,8 %).

Avantages sociaux

Des renseignements sur les avantages sociaux relatifs à l’emploi des apprentis durant la période de référence ont également été recueillis dans le cadre de l’ENA de 2015 (tableau A.6.10, annexe A). Les apprentis qui étaient salariés au cours de la semaine ayant précédé l’enquête ont été interrogés sur les types d’avantages sociaux offerts par leur employeur. La grande majorité des travailleurs rémunérés (88,7 %) ont indiqué qu’ils bénéficiaient d’au moins un type d’avantages sociaux dans le cadre de leur emploi.

Les avantages sociaux les plus souvent mentionnés par les travailleurs rémunérés étaient les vacances payées (77,4 %), une assurance-maladie complémentaire (74,9 %) et un régime de soins dentaires (72,6 %) (tableau A.6.10, annexe A). Plus de la moitié (59,1 %) bénéficiaient également d’un régime de retraite, alors qu’un peu moins de la moitié d’entre eux avaient des congés de maladie payés (49,1 %). Les finissants étaient plus susceptibles (90,2 %) que les décrocheurs (86,4 %) de bénéficier d’avantages sociaux.

Cependant, les décrocheurs (52,0 %) étaient légèrement plus susceptibles que les finissants (47,2 %)  d’avoir des congés de maladie payés. Un peu plus du quart de tous les apprentis (26,5 %) ont indiqué qu’ils avaient bénéficié d’autres avantages sociaux non inclus dans la liste.

Degrés de satisfaction professionnelle

En plus de répondre aux questions sur les caractéristiques de leur emploi, les apprentis ayant travaillé comme salariés devaient évaluer leur satisfaction à l’égard de différents aspects de leur travailNote 11. Plus précisément, on a demandé aux finissants et aux décrocheurs d’indiquer leur degré de satisfaction à l’égard de leur revenu, de leur sécurité d’emploi et des conditions de santé et de sécurité au travail. Les résultats détaillés sont présentés selon le statut d’apprenti dans le tableau A.6.11 à l’annexe A ainsi que dans le graphique 6.5 ci-dessous.

La plupart des salariés étaient soit satisfaits (61,1 %), soit très satisfaits (26,9 %) de leur revenu. Les finissants étaient un peu plus susceptibles que les décrocheurs d’être très satisfaits des revenus qu’ils ont gagnés (28,6 % et 24,4 % respectivement). La plupart des apprentis étaient également satisfaits de leur sécurité d’emploi. Près de la moitié d’entre eux (49,3 %) ont mentionné être satisfaits de leur sécurité d’emploi et une proportion additionnelle de 40,0 % étaient très satisfaits. En outre, la plupart des apprentis ont indiqué qu’ils étaient soit satisfaits (46,2 %), soit très satisfaits (48,3 %) de leurs conditions de santé et de sécurité au travail. Les finissants et les décrocheurs ont évalué de façon semblable leur satisfaction à l’égard de la sécurité d’emploi et des conditions de santé et de sécurité au travail.

Graphique 6.5

Tableau de données du graphique 6.5
Tableau de données du graphique 6.5
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du graphique 6.5 Satisfaction à l’égard du revenu, Satisfaction à l’égard de la sécurité d’emploi, Satisfaction à l’égard des conditions de santé et de sécurité, Finissants et Décrocheurs, calculées selon pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Satisfaction à l’égard du revenu Satisfaction à l’égard de la sécurité d’emploi Satisfaction à l’égard des conditions de santé et de sécurité
Finissants Décrocheurs Finissants Décrocheurs Finissants Décrocheurs
pourcentage
Très satisfait 28,6 24,4 39,4 40,9 47,4 49,8
Satisfait 60,6 62,0 49,8 48,4 47,2 44,8

Notes

 
Date de modification :