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    Éducation et ressources humaines en santé au Canada

    Où vont les diplômés universitaires en santé après avoir obtenu leur diplôme?

    Où vont les diplômés universitaires en santé après avoir obtenu leur diplôme ?

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    La mobilité géographique des diplômés en santé est un aspect important de la planification et de la gestion des soins de santé. Les données de l'Enquête nationale auprès des diplômés de Statistique Canada, promotion de 2005, indiquent que 14 % des diplômés en santé et 11 % des diplômés dans un domaine lié à la santé sont partis dans une province différence au cours des deux années suivant l'obtention de leur diplôme. Ces taux sont supérieurs à la moyenne pour tous les autres programmes universitaires (10 %).

    La mobilité était la plus élevée chez les diplômés dans les domaines de la médecine (25 %), des troubles de la communication (19 %), de la réadaptation (19 %) et de la pharmacie (17 %) et la moins élevée chez les diplômés dans les domaines des soins infirmiers (10 %), de la psychologie et du travail social (avec 11% respectivement).

    La plus grande partie de ce mouvement traduit le fait que tous les programmes d'enseignement ne sont pas offerts dans chaque province. Par conséquent, les étudiants de certaines provinces doivent se déplacer pour aller s'inscrire dans le programme de leur choix. Il est probable que nombreux sont ceux qui retournent dans leur province d'origine après l'obtention de leur diplôme.

    Graphique 1
    Taux de migration net des diplômés en santé, promotion de 2005

    Description

    Graphique 1 Taux de migration net des diplômés en santé, promotion de 2005

    Source : Statistique Canada. Enquête nationale auprès des diplômés (Promotion de 2005).

    Un aperçu de la migration provinciale

    À Terre-Neuve-et-Labrador ainsi qu'en Saskatchewan, on constate un exode net pour étudier et un exode net des diplômés en santé au cours des deux ans suivant l'obtention de leur diplôme (graphique 1)1.

    Au Nouveau-Brunswick et en Colombie­Britannique, on constate un exode net pour étudier et une entrée nette des diplômés. C'est le cas contraire en Nouvelle-Écosse et en Ontario.

    L'Alberta était la seule province ayant une entrée nette d'étudiants et de diplômés.

    De façon générale, l'Alberta et la Colombie-Britannique étaient les deux seules provinces affichant des gains nets. Le nombre de diplômés universitaires en santé résidant dans ces deux provinces en 2007 était considérablement supérieur à celui des étudiants y vivant avant de commencer leur programme d'étude (2 000 par rapport à 1 800 pour l'Alberta et 2 100 par rapport à 2 000 pour la Colombie-Britannique).

    On constate dans toutes les autres provinces, un exode net allant d'un peu moins de 1 % en Ontario à environ 22 % à Terre-Neuve-et-Labrador et en Saskatchewan.

    Quels sont les facteurs qui jouent un rôle dans la mobilité ?

    De façon générale, environ un diplômé en santé sur 10 de la promotion de 2005 avait quitté sa province d'origine pour étudier et une proportion légèrement supérieure s'était déplacée vers une autre province au cours des deux ans suivant l'obtention de leur diplôme.

    Bien que la plus grande partie de ce mouvement traduit le fait que tous les programmes d'enseignement ne sont pas offerts dans chaque province, il faudra faire des recherches plus approfondies pour comprendre complètement les raisons sous-tendant la mobilité des étudiants et diplômés en santé.


    Note

    1. La taille de l'échantillon limite la production de renseignements détaillés concernant l'entrée et la sortie nette de diplômés dans les domaines de la santé et de ceux liés à la santé pour l'Île­du­Prince-Édouard et le Manitoba. En ce qui concerne le Québec, les taux de migration d'entrée et de sortie sont trop faibles pour être déclarés.

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