Consulter la version la plus récente.
L’information dont il est indiqué qu’elle est archivée est fournie à des fins de référence, de recherche ou de tenue de documents. Elle n’est pas assujettie aux normes Web du gouvernement du Canada et elle n’a pas été modifiée ou mise à jour depuis son archivage. Pour obtenir cette information dans un autre format, veuillez communiquer avec nous.
|
Aller chez le médecinPar Alice Nabalamba, Division de la statistique de la santé et Wayne J. Millar, anciennement avec cette division Résumé RésuméObjectifsCet article basé sur le modèle d'Andersen décrit les tendances relatives aux consultations avec les omnipraticiens et les spécialistes chez les Canadiens de 18 ans et plus. Les associations avec l'état de santé et d'autres facteurs sont examinées. Source des donnéesLes estimations sont fondées sur des données provenant du cycle 3.1 de l'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC) réalisé en 2005. Techniques d'analyseDes totalisations croisées ont été utilisées pour estimer la proportion de Canadiens adultes ayant consulté une fois un omnipraticien, de ceux ayant consulté quatre fois ou plus un omnipraticien ou de ceux ayant consulté un spécialiste l'année précédente. Des modèles de régression logistique corrigés ont été utilisés pour examiner les facteurs associés à ces consultations avec un médecin en tenant compte des effets des besoins de soins de santé. Principaux résultatsEn 2005, 77 % de Canadiens de 18 à 64 ans et 88 % de Canadiens âgés ont dit qu'ils avaient consulté un omnipraticien l'année précédente; 25 % et 44 %, respectivement, l'avaient fait quatre fois ou plus; et 27 % et 34 %, respectivement, avaient consulté un spécialiste. Les besoins individuels de soins de santé, mesurés par l'existence de problèmes de santé chroniques et par l'autoévaluation de la santé générale et mentale, étaient un déterminant important de l'utilisation des services. Toutefois, après avoir tenu compte de l'effet des besoins, les consultations avec un médecin étaient associées indépendamment à l'âge, au sexe, au revenu du ménage, à la race, à la langue, à la résidence en région urbaine ou rurale et au fait d'avoir un médecin de famille régulier. Chez les personnes âgées de 75 ans et plus et les résidents des régions rurales, la cote exprimant les chances d'avoir consulté un spécialiste était faible, mais celle exprimant les chances d'avoir consulté un omnipraticien quatre fois ou plus était élevée. Enfin, la cote exprimant les chances de déclarer des visites chez un spécialiste était plus faible chez les membres des minorités visibles et les Autochtones que chez les personnes de race blanche. Mots-clés
Auteurs
RésultatsLa Loi canadienne sur la santé, adoptée en 1984, établit le droit universel à l'accès aux soins de santé nécessaires financés par l'état, sans obstacle d'ordre financier ou autre. Personne ne peut faire l'objet d'une discrimination à cause de facteurs tels que le revenu, l'âge ou l'état de santé. [Texte intégral] MéthodologieLes estimations sont basées sur des données provenant du cycle 3.1 de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC) réalisé en 2005. L’ESCC a pour champ d’observation la population à domicile de 12 ans et plus des dix provinces et des trois territoires, sauf les personnes vivant en établissement, les membres réguliers des Forces canadiennes et les résidents des réserves indiennes, des bases des Forces canadiennes et de certaines régions éloignées. Les données du cycle 3.1 ont été recueillies de janvier à décembre 2005 auprès d’un échantillon de 132 947 personnes. Le taux de réponse a été de 79 %. D’autres renseignements sur l’ESCC peuvent être consultés dans un rapport publié antérieurement. [Texte intégral] Références[Allez à la page de références pour cet article]
|
|