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Résultats

Les Canadiens sont de forts consommateurs de sodium. Bien que ce nutriment soit indispensable à la  régulation du volume sanguin et au fonctionnement normal des cellules1, la plupart des Canadiens ont des apports de sodium qui dépassent largement les besoins nutritionnels ou les apports recommandés. En effet, selon les résultats de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC) — Nutrition réalisée en 2004 (voir Source des données), chez les personnes de 19 à 70 ans, plus de 85 % des hommes et de 60 % des femmes avaient des apports en sodium qui dépassaient la limite supérieure recommandée au‑delà de laquelle les risques pour la santé augmentent (tableau 1).

Le sodium est principalement consommé sous forme de chlorure de sodium, communément appelé « sel de table ». De fait, selon une étude américaine, environ 90 % de l’apport en sodium provient du chlorure de sodium2. Les aliments transformés en sont la source principale, fournissant 77 % de l’apport quotidien moyen de sodium. En outre, le sodium naturellement présent dans les aliments en fournit 12 %, tandis que le sel ajouté pendant la cuisson des aliments (6 %) et le sel ajouté à table (5 %) en constituent les proportions restantes2.

Apports recommandés de sodium
Rappel alimentaire
La consommation excède les apports recommandés à tous les âges
Du sel et encore d’autre sel
Risque d’hypertension artérielle
Différences interprovinciales
La consommation de sodium au Canada est légèrement moindre qu’aux États‑Unis

Apports recommandés de sodium

L’Institute of Medicine (IOM)1  recommande les « apports suffisants » (AS) quotidiens suivants en ce qui a trait au sodium :

  • 1 000 milligrammes (mg) pour les enfants de 1 à 3 ans
  • 1 200 mg pour les enfants de 4 à 8 ans
  • 1 500 mg pour les personnes de 9 à 50 ans
  • 1 300 mg pour les adultes de 51 à 70 ans
  • 1 200 mg pour les aînés de plus de 70 ans

L’IOM a également établi un « apport maximal tolérable » (AMT) pour ce nutriment (voir Définitions et Limites), qui va de 1 500 mg à 2 200 mg par jour pour les enfants et les adolescents de 1 à 13 ans, jusqu’à 2 300 mg par jour pour les personnes de 14 ans et plus. Des apports supérieurs à ces limites augmentent le risque d’effets nuisibles sur la santé, particulièrement ceux liés à l’hypertension artérielle1.

Rappel alimentaire

Les renseigements se rapportant à la consommation de sodium chez les Canadiens ont été recueillis dans le cadre du « rappel alimentaire de 24 heures » de l’ESCC — Nutrition (2004). On a alors demandé aux participants de dresser la liste de tout ce qu’ils avaient bu et mangé la veille, c’est-à-dire au cours des 24 heures ayant précédé l’entrevue (voir Les questions). Dans le cas des enfants de moins de 6 ans, ce sont les parents qui ont fourni les renseignements et dans celui des enfants de 6 à 11 ans, l’entrevue a été menée avec l’aide d’un parent. Lorsque les parents ne pouvaient pas fournir les détails, par exemple, dans le cas d’aliments ou boissons consommés à la garderie ou à l’école, on leur demandait de communiquer avec les personnes responsables afin de pouvoir fournir le plus de renseignements possible. La teneur en sodium des aliments a été tirée du Fichier canadien sur les éléments nutritifs 2001b, Supplément, de Santé Canada9.

La consommation excède les apports recommandés à tous les âges

En 2004, les Canadiens de tous âges avaient un apport quotidien moyen de sodium qui dépassait largement l’apport maximal tolérable (AMT) (graphique 1). Les hommes en consommaient plus que les femmes, leurs apports chez les 14 à 30 ans excédant les 4 000 mg par jour. Parmi les personnes de 9 à 70 ans, plus de 85 % des hommes et 60 % à 80 % des femmes avaient un apport habituel de sodium qui excédait l’AMT recommandé (tableau 1).

Même les jeunes enfants consomment trop de sodium. En 2004, par exemple, chez les enfants âgés de 1 à 3 ans, la dose quotidienne moyenne s’approchait des 2 000 mg par jour et 77 % d’entre eux avaient consommé plus que l’AMT quotidien recommandé de sodium. Chez les 4 à 8 ans, l’apport quotidien moyen s’établissait à 2 700 mg et 93 % d’entre eux avaient dépassé l’AMT recommandé. En général, l’ajout de sel à table ne contribuait pas à l’apport élevé de sodium chez ces enfants : selon l’ESCC, 69 % des enfants âgés de 1 à 3 ans et 52 % des enfants de 4 à 8 ans ont déclaré ne « jamais » ajouter de sel à leurs aliments.

Vers l’âge de 9 ans, les enfants commencent à prendre l’habitude qu’ont les adultes d’ajouter du sel à leurs aliments. En effet, chez les personnes de 9 ans et plus, la proportion de personnes ayant déclaré ne « jamais » saler leurs aliments à table a diminué, pour s’établir autour de 30 % (tableau 2).

Du sel et encore d’autre sel

Le sel ajouté aux aliments n’a pas été mesuré dans le cadre de l’ESCC ni pris en compte dans le calcul des apports quotidiens de sodium. Un constat a toutefois été fait : les personnes qui consommaient le plus de sodium dans leurs aliments sont celles qui ont le plus fréquemment déclaré ajouter du sel (« très souvent ») (graphique 2). Les personnes ayant déclaré ne « jamais » ajouter de sel consommaient nettement moins de sodium par jour. Malgré cela, la proportion de personnes dans ce groupe dont l’apport en sodium était supérieur à l’AMT recommandé était presque la même que celle observée pour l’ensemble de la population (données non présentées).

Risque d’hypertension artérielle

Nombre d’études ont montré qu’il existe un lien entre la consommation de sodium et l’hypertension artérielle1. Lorsque l’apport de sodium augmente chez les personnes prédisposées, la pression artérielle tend à s’élever. L’hypertension artérielle est habituellement diagnostiquée chez les personnes de plus de 31 ans. Or, selon les données tirées de l’ESCC — Nutrition réalisée en 2004, 6 % des personnes de 31 à 50 ans ont déclaré avoir reçu ce diagnostic. Chez les personnes de 51 à 70 ans et chez les 70 ans et plus, les taux correspondants se fixent à 27 % et à 47 %, respectivement.

Les résultats tirés de la question sur l’ajout de sel aux aliments à table donnent à penser que les personnes de 31 ans et plus chez qui on a diagnostiqué de l’hypertension artérielle semblent savoir qu’elles devraient consommer moins de sel. Par rapport aux autres, ces personnes étaient nettement moins portées à répondre qu’elles salaient leurs aliments « à l’occasion » ou « très souvent » (graphique 3).

Même s’il est plus visible, le sel ajouté à table ne représente en fait qu’une faible part (5 %) de l’apport quotidien de sodium2. Lorsque la présence de sodium était moins évidente, notamment dans le cas d’aliments auxquels il est préincorporé, le niveau d’apport chez les adultes hypertendus se rapprochait de celui des personnes non hypertendues (données non présentées). Si l’on exclut le sel ajouté, le niveau habituel d’apport de sodium chez les adultes hypertendus est nettement supérieur à l’AMT recommandé.

Si la pression artérielle s’élève en fonction del’accroissement de l’apport en sodium, une augmentation de l’apport en potassium peutcontribuer à l'abaisser1. Les résultats de l’ESCC montrent, toutefois, que l’apport de potassium des Canadiens, quels que soient leur âge ou leur sexe, est inférieur aux apports recommandés (données non présentées).

Différences interprovinciales

Partout au pays les niveaux de consommation de sodium sont supérieurs aux niveaux recommandés, mais deux provinces se démarquent des autres : le Québec et la Colombie‑Britannique. En 2004, dans ces provinces, les résidents de 1 an et plus avaient un apport quotidien moyen de sodium supérieur à 3 300 mg, comparativement à 3 092 mg pour l’ensemble de la population canadienne. En Ontario, seule province où la consommation quotidienne moyenne de sodium se situait bien au-dessous de la moyenne nationale, l’apport moyen était de 2 871 mg par jour (graphique 4), valeur tout de même supérieure à l’AMT quotidien recommandé. Les différences interprovinciales ne variaient pas lorsque les données selon le sexe étaient analysées séparément (données non présentées). (Les trois territoires ne faisaient pas partie du champ d’observation de l’ESCC — Nutrition.)

Le régime canadien
Les 10 sources principales de sodium

Selon les résultats de l'ESCC — Nutrition réalisée en 2004, Les Canadiens tiraient des 10 groupes d'aliments et boissons suivants plus de la moitié (55 %) du sodium consommé :

 

% de l'apport  
total de sodium  

   Pizza, sandwiches, sous-marins,

19,1  

      hamburgers et hotdogs

   Soupes

7,4  

   Pâtes alimentaires

5,7  

   Lait liquide et boissons à base de lait

4,0  

   Volaille et mets à base de volaille

3,8  

   Patates

3,4  

   Fromage

3,2  

   Céréales

3,0  

   Boeuf

3,0  

   Sauces

2,9  



La consommation de sodium au Canada est légèrement moindre qu’aux États‑Unis

Une comparaison des estimations de l’ESCC de 2004 avec les résultats de la National Health and Nutrition Examination Survey (NHANES) de 2001‑2002 réalisée aux États‑Unis12 a permis de constater que les Canadiens consomment un peu moins de sodium que les Américains. Les niveaux d’apport pour le Canada étaient plus faibles chez les enfants de 1 à 8 ans, chez les hommes de 31 à 70 ans et chez les femmes de 19 à 30 ans. Aucun écart entre le Canada et les États‑Unis n’a été observé pour les autres groupes (tableau 3).

Il est possible que ces différences aient été légèrement plus importantes si on avait procédé aux mêmes ajustements lors du traitement des données des deux enquêtes. Or, le contenu en sel des recettes américaines a été ajusté à la baisse selon la fréquence d’ajout de sel aux aliments pendant la cuisson. De tels ajustements n’ont pas été faits dans le cas de l’ESCC.

 


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Date de modification : 2007-04-10 Avis importants
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