Dépression et risque de maladie cardiaque

Avertissement Consulter la version la plus récente.

Information archivée dans le Web

L’information dont il est indiqué qu’elle est archivée est fournie à des fins de référence, de recherche ou de tenue de documents. Elle n’est pas assujettie aux normes Web du gouvernement du Canada et elle n’a pas été modifiée ou mise à jour depuis son archivage. Pour obtenir cette information dans un autre format, veuillez communiquer avec nous.











par Heather Gilmour

Résumé
Mots-clés
Résultats
Auteurs
Remerciements 
En quoi cette étude est-elle importante?
Ce que l'on sait déjà sur le sujet
Ce qu'apporte l'étude

Résumé

Objectif

Un échantillon fondé sur la population de 4  948 hommes et femmes de 40 ans et plus qui ne souffraient pas de maladie cardiaque en 1994-1995 a été suivi jusqu'en 2006-2007, afin de déterminer si la dépression était associée à un risque accru de diagnostic de maladie cardiaque ou de décès par maladie cardiaque.

Source des données

Les données de sept cycles de l'Enquête nationale sur la santé de la population (ENSP), 1994-1995 à 2006-2007 inclusivement, ont été utilisées pour l'analyse longitudinale. Les estimations de la prévalence de la maladie cardiaque et de la dépression dans la population de 40 ans et plus ont été fondées sur l'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes de 2002, soit le cycle 1.2 (Santé mentale et bien-être) de l'enquête.

Techniques d'analyse

L'association entre la dépression et la maladie cardiaque a été analysée au moyen de modèles à risques proportionnels distincts pour les hommes et pour les femmes, en tenant compte des caractéristiques sociodémographiques et des facteurs de risque de maladie cardiaque.  

Principaux résultats

Parmi les personnes de 40 ans et plus ne souffrant pas de maladie cardiaque en 1994-1995, 19 % des hommes et 15 % des femmes avaient développé une maladie cardiaque ou étaient décédés par maladie cardiaque en 2006-2007. Le risque de maladie cardiaque était significativement plus élevé pour les femmes qui souffraient de dépression, mais pas pour les hommes. Une fois supprimés les cas de maladie cardiaque s'étant produits dans les deux années suivant l'entrevue de référence, la dépression ne comportait pas d'association significative avec le risque de maladie cardiaque chez les femmes ou les hommes.

Mots-clés

Décès, épisode dépressif majeur, études longitudinales, Enquête nationale sur la santé de la population (ENSP), modèles à risques proportionnels, facteurs de risque.

Résultats

La maladie cardiaque et la dépression représentent un fardeau considérable en matière de santé. Au niveau mondial, la maladie coronarienne est la deuxième cause d'incapacité en importance pour les hommes et la troisième cause en importance pour les femmes; la dépression est la quatrième cause d'incapacité en importance pour les hommes et la principale cause pour les femmes. [Texte intégral]

Auteurs

Heather Gilmour (613-951-2114; Heather.Gilmour@statcan.gc.ca)  travaille à la Division de l'information et de la recherche sur la santé de Statistique Canada, Ottawa (Ontario) K1A 0T6.

Remerciements

Les auteurs aimeraient remercier Marc Joncas pour ses conseils relativement aux méthodes statistiques.

En quoi cette étude est-elle importante?

  • Dans une perspective de santé publique et de prévention de la maladie, il est important de comprendre le rôle que joue la dépression comme facteur de risque possible de maladie cardiaque.

Ce que l'on sait déjà sur le sujet

  • La majorité des études fondées sur la population ont déterminé que la dépression est associée à un risque accru de nouveaux cas de maladie cardiaque dans une population initialement en santé. Toutefois, certains résultats ne sont pas uniformes.

Ce qu'apporte l'étude

  • Pour la première fois, des données nationales fondées sur la population sont utilisées pour examiner l'association entre la dépression et les nouveaux cas de maladie cardiaque au Canada. Lorsque les autres facteurs de risque sont contrôlés, la dépression est associée de façon significative à un risque accru de maladie cardiaque chez les femmes, mais pas chez les hommes.

Pour cet article...