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Résultats

Comme de nombreux autres pays, le Canada vivra sous peu une période de vieillissement de la population sans précédent. Alors qu’ils représentaient 8 % de la population il y a 50 ans, on prévoit que les aînés composeront 23 % à 25 % de la population canadienne d’ici 25 ans1. La génération des baby-boomers, c’est-à-dire les personnes nées de 1946 à 1965, a grandement contribué à cette évolution démographique. Dès 2011, année où les premiers baby-boomers atteindront 65 ans, la population des aînés commencera à grossir rapidement. Au moyen des données de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC) - Vieillissement en santé de 2009, notre article porte sur des difficultés auxquelles seront confrontés les aînés, en comparaison avec les personnes âgées de 45 à 64 ans.

Les profondes conséquences socioéconomiques de l’augmentation de la population des aînés ont suscité des débats quant à la disponibilité et à la pérennité des ressources de soins de santé2-5. Le déséquilibre qui s’accentue entre le nombre de jeunes contributeurs au système de soutien social et le nombre de bénéficiaires âgés constitue un facteur particulièrement préoccupant de cette situation3. Actuellement, le Canada compte en moyenne cinq personnes en âge de travailler (de 15 à 64 ans) pour assurer le soutien de chaque aîné. D’ici 2030, on s’attend (d’après un scénario de croissance moyenne) à ce qu’il y ait trois travailleurs pour chaque personne âgée de 65 ans et plus1.

Le vieillissement accroît le risque d’apparition de problèmes de santé chroniques, dont bon nombre nécessitent du soutien informel, des soins médicaux, la prise de médicaments ou un placement en établissement6,7. En 2002, Guide par nos valeurs : l’avenir des soins de santé au Canada - Rapport final mettait en lumière la nécessité de s’orienter vers la prévention des maladies et des incapacités, soulignant l’importance des habitudes liées à la santé en ce qui concerne le tabagisme, l’alimentation et l’activité physique4. Prévenir ou retarder les problèmes de santé chroniques ou, à tout le moins, en réduire la gravité, améliorerait non seulement la qualité de vie au fil du vieillissement, mais pourrait aussi réduire la pression sur les ressources de soins de santé5,11.

La présente étude fournit une estimation à jour de la prévalence des problèmes de santé chroniques, de la bonne santé et des facteurs liés à la bonne santé chez la population à domicile de 45 ans et plus. La santé est définie au moyen d’une mesure composite qui englobe l’état de santé générale et mentale autoévalué, les capacités fonctionnelles et l’autonomie dans les activités de la vie quotidienne. Chacune des composantes de la santé a été autoévaluée : l’état de santé des répondants n’a pas été vérifié auprès d’autres sources. Les mêmes critères ont été utilisés dans des études antérieures8,12 et sont conformes à la définition de la santé de l’Organisation mondiale de la santé, c’est-à-dire qu’il ne s’agit pas seulement de l’absence de maladie ou d’infirmité13. Bien que les problèmes de santé chroniques soient associés à la perception de la santé, aux capacités fonctionnelles et à l’autonomie, ils ne font pas partie de la définition de la santé aux fins de l’étude. La présence de problèmes chroniques n’empêche pas automatiquement une personne de se déclarer en bonne santé.

Huit facteurs susceptibles d’avoir une incidence sur l’état de santé sont analysés dans le cadre de la présente étude, à savoir l’usage du tabac, l’indice de masse corporelle (IMC), l’activité physique, le régime alimentaire, le sommeil, la santé buccodentaire, le stress et la participation sociale. Bien que la liste ne soit pas exhaustive, il s’agit de facteurs importants pour lesquels l’ESCC – Vieillissement en santé fournit des données. En raison de la nature transversale des données, il est impossible de déduire la corrélation temporelle au moyen d’associations entre ces facteurs et la santé. Les enquêtes longitudinales ont démontré que ces facteurs sont des indicateurs du maintien d’une bonne santé et de la convalescence12. Il faut toutefois noter que les relations peuvent aussi agir en sens inverse, c’est-à-dire que l’état de santé peut se répercuter sur les facteurs sélectionnés.

L’ESCC – Vieillissement en santé porte sur la population à domicile. Les estimations issues de l’enquête ne tiennent pas compte de la proportion de moins de 1 % de la population de 45 à 64 ans et des 7 % d’aînés qui résident dans des établissements de soins de longue durée10.

Problèmes de santé chroniques

Le bouleversement démographique survenu au cours du dernier siècle s’est déroulé en concomitance avec une transition épidémiologique au cours de laquelle la mortalité en bas âge associée aux maladies infectieuses, aux parasites et aux conditions périnatales a laissé place à une époque où les maladies dégénératives sont devenues des problèmes de santé majeurs14. Les maladies dégénératives se développent tout au long de la vie, influencées par les comportements, les aspects du mode de vie et les facteurs environnementaux. Par conséquent, elles deviennent plus apparentes avec l’âge.

Selon les résultats de l’ESCC – Vieillissement en santé de 2009, les aînés étaient plus susceptibles que les personnes de 45 à 64 ans de souffrir de certains troubles chroniques (tableau 1). Plus de la moitié des aînés, comparativement à environ le quart des adultes âgés de 45 à 64 ans, ont déclaré souffrir d’hypertension ou prendre des médicaments contre cette condition. L’hypertension est un facteur de risque de maladies cardiaques et une cause importante de mortalité15. L’arthrite pour sa part ne cause pas la mort, mais peut avoir une grave incidence sur la qualité de vie parce qu’elle est associée à l’incapacité, à la dépendance, aux chutes, aux fractures et à la prise de médicaments16-19. La prévalence de l’arthrite chez les aînés (43 %) était plus du double de celle des adultes âgés de 45 à 64 ans (20 %). À l’instar de l’arthrite, les maux de dos peuvent se répercuter sur la qualité de vie20. La prévalence des maux de dos était significativement supérieure chez les aînés à 29 % comparativement à 25 % chez les adultes d’âge mûr. Bien que les aînés étaient plus susceptibles que les adultes de 45 à 64 ans de souffrir de la maladie d’Alzheimer ou d’autres formes de démence ou des séquelles d’un accident vasculaire cérébral, ces troubles n’étaient communs chez ni l’un ni l’autre des deux groupes d’âge étudiés. Les personnes souffrant de démence et les personnes ayant été victimes d’un accident vasculaire cérébral avaient plus de chance de vivre dans un établissement de soins de longue durée6. Ainsi, en principe, la prévalence de ces conditions chez la population à domicile ne devrait pas être très élevée.

Tableau 1
Prévalence des problèmes de santé chroniques, selon le groupe d’âge, population à domicile de 45 ans et plus, Canada, 2009

L’incontinence aussi annonce le placement dans un établissement de santé6 et, comme la maladie d’Alzheimer ou d’autres formes de démence et les séquelles d’un accident vasculaire cérébral, elle a de graves répercussions sur la qualité de vie liée à la santé21. Malgré tout, plus d’un aîné sur dix de la population à domicile a déclaré souffrir d’incontinence urinaire.

Sans surprise, les risques de problèmes de santé chroniques multiples augmentent avec l’âge22. En effet, 25 % des aînés ont mentionné au moins quatre problèmes de santé chroniques, comparativement à 6 % des adultes de 45 à 64 ans (figure 1). Faire face aux problèmes de santé chroniques est difficile pour les personnes atteintes20,23 ainsi que pour les membres de leur famille, leurs amis et leurs soignants si les problèmes entraînent une dépendance accrue, l’hospitalisation ou d’autres complications24-26.

Figure 1
Répartition en pourcentage de la population à domicile de 45 à 64 ans et de 65 ans et plus selon le nombre de problèmes de santé chroniques diagnostiqués, Canada, 2009

Figure 1 Répartition en  pourcentage de la population à domicile de 45 à 64 ans et de 65 ans  et plus selon le nombre de problèmes de santé chroniques diagnostiqués, Canada,  2009

* différence significative comparativement à l’estimation pour le groupe d’âge de 45 à 64 ans (p < 0,05)
Source : Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes – Vieillissement en santé, 2009.

Bonne santé

On constate qu’un pourcentage considérable des personnes de 45 ans et plus étaient en bonne santé selon l’autoévaluation de leur santé générale et de leur santé mentale et selon les mesures de leur capacité fonctionnelle et de leur autonomie (figure 2). Bien entendu, la prévalence de la bonne santé diminue avec l’âge. Néanmoins, même jusqu’à l’âge de 85 ans, au moins la moitié de la population était en bonne santé en 2009. Chez les aînés, les hommes étaient plus susceptibles que les femmes d’être en bonne santé, une différence qui n’a pas été relevée chez le groupe d’âge plus jeune (tableau 2). Les niveaux supérieurs de scolarité étaient positivement associés à une bonne santé, comme d’ailleurs une forme ou une autre de modalités de vie commune. Comme on pouvait s’y attendre, plus les personnes présentaient de problèmes de santé chroniques, moins elles étaient susceptibles d’être en bonne santé.

Entre 2000-2001 et 2009, la prévalence de la bonne santé s’est accrue significativement chez presque tous les groupes d’âge (figure 2). Les quatre facteurs de la bonne santé, c’est-à-dire l’état de santé général autoévalué, l’état de santé mentale autoévalué, les capacités fonctionnelles et l’autonomie, ont tous contribué à cette hausse (données non présentées).

Figure 2
Prévalence de la bonne santé, selon le groupe d’âge, population à domicile de 45 ans et plus, Canada, 2000-2001 et 2009

Figure 2 Prévalence de la  bonne santé, selon le groupe d’âge, population à domicile de 45 ans et  plus, Canada, 2000-2001 et 2009

* données considérablement différentes de l’estimation de 2000-2001 (p < 0,05)
Nota : En 2000-2001, le facteur de la dépression a été utilisé au lieu de l’autoévaluation de la santé mentale.
Source : Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes – Vieillissement en santé, 2009; Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes, 2000-2001.

Tableau 2
Prévalence de la bonne santé, selon le groupe d’âge et d’autres caractéristiques sélectionnées, population à domicile de 45 ans et plus, Canada, 2009

Seuls les aînés les plus âgés (85 ans et plus) n’ont pas démontré d’amélioration significative de leur bonne santé au cours de la période de neuf ans. On a observé une hausse significative des pourcentages de bonne santé générale et de santé fonctionnelle autoévaluées, mais le pourcentage des personnes autonomes pour les activités de la vie quotidienne (AVQ/AIVQ ) montre une légère baisse (données non présentées). La diminution pourrait refléter des changements dans les questions sur les AVQ/AIVQ entre l’ESCC de 2000-2001 et de 2009 (voir la rubrique Les données). La diminution de la prévalence de l’autonomie dans les AVQ/AIVQ a probablement contrebalancé les hausses des autres facteurs, de sorte qu’il n’y a pas eu de variation nette du pourcentage d’aînés de plus de 85 ans en bonne santé pour la période.

Facteurs favorables à la santé

Le développement de problèmes de santé chroniques n’est pas inévitable. Bien que la prédisposition génétique joue un rôle dans cette évolution, certains facteurs sur lesquels les personnes ont une emprise peuvent prévenir le développement de problèmes de santé chroniques ou en limiter la gravité. Huit facteurs modifiables sont ici étudiés : l’usage du tabac, l’IMC, l’activité physique, le régime alimentaire, le sommeil, la santé buccodentaire, le stress et la participation sociale.

La grande majorité des adultes, soit 84 % des personnes âgées de 45 à 64 ans et 91 % des aînés, ont déclaré présenter au moins quatre tendances positives en lien avec ces facteurs (tableau 3). En fait, plus de la moitié des aînés (53 %) ont déclaré présenter au moins six de ces tendances, comparativement à 37 % des personnes âgées de 45 à 64 ans.

Tableau 3
Prévalence des facteurs favorables à la santé, selon le groupe d’âge, population à domicile de 45 ans et plus, Canada, 2009

De plus, 82 % des aînés n’avaient jamais fumé ou avaient cessé depuis au moins 15 ans, comparativement à 65 % de la génération plus jeune. Par ailleurs, les aînés étaient moins susceptibles d’être obèses et plus susceptibles de consommer le nombre recommandé de portions de fruits et légumes. Ces différences pourraient refléter un « effet de survivant en bonne santé » par lequel les personnes qui ne fument pas, qui mangent bien et surveillent leur poids ont une plus grande probabilité de longévité. En revanche, il est possible que certains aînés qui avaient des tendances favorables à la santé aient eu des problèmes de santé et y aient réagi avec des changements positifs. Il est aussi possible que d’autres différences soient associées à la retraite ou à des changements d’emploi du temps associés à l’âge. Par exemple, 57 % des aînés ont déclaré ne vivre qu’un faible niveau de stress quotidien, comparativement à 34 % des adultes d’âge mûr. Les aînés étaient légèrement plus susceptibles d’avoir une participation sociale fréquente : 75 % par rapport à 72 % pour la génération plus jeune.

Pour ce qui est des autres facteurs, on n’a constaté aucune différence appréciable en fonction de l’âge. Plus des trois quarts des répondants de chacun des groupes ont affirmé bien dormir, et près de 90 % ont déclaré avoir une bonne santé buccodentaire. Moins de la moitié des répondants ont indiqué marcher fréquemment, un facteur mesurant l’activité physique.

Associations avec une bonne santé

Comme on pouvait s’y attendre, le nombre de problèmes de santé chroniques diagnostiqués a présenté une association négative avec la bonne santé (tableau 2). Parallèlement, les facteurs modifiables étudiés dans le cadre de l’étude ont tous été associés positivement avec la bonne santé. Les personnes qui ne fumaient pas, qui marchaient fréquemment et qui n’étaient pas obèses étaient plus susceptibles d’être en bonne santé que les personnes qui ne présentaient pas ces caractéristiques. Les associations positives étaient aussi évidentes entre la bonne santé et la participation sociale fréquente, le faible niveau de stress quotidien, le fait de bien dormir, la bonne santé buccodentaire et la consommation de fruits et de légumes au moins cinq fois par jour.

On pourrait s’attendre à ce que les tendances favorables à la santé forment des groupes à l’échelle individuelle. Cependant, lorsque les huit facteurs ont été contrôlés simultanément dans le cadre de modèles multivariés avec les facteurs sociodémographiques, chacun des facteurs a été associé de manière indépendante à la bonne santé pour chacun des deux groupes (annexe, tableau A). Pour la plupart, les associations relevées se sont maintenues même lorsque le nombre de problèmes de santé chroniques a été pris en compte (annexe, tableau B).

Les résultats de l’analyse tendent à démontrer que les avantages des tendances favorables à la santé sont cumulatifs (figure 3). De manière générale, la probabilité de bonne santé augmentait avec chaque facteur favorable à la santé supplémentaire. Plus de trois quarts (77 %) des aînés ayant déclaré avoir des tendances positives pour chacun des huit facteurs étaient en bonne santé. Chez les personnes de 45 à 64 ans, cette proportion atteignait 92 %. Bien que le vieillissement soit associé au déclin de la santé, les aînés présentant des tendances positives pour au moins cinq des facteurs étaient plus susceptibles d’être en bonne santé que les adultes de 45 à 64 ans démontrant des tendances positives pour deux facteurs ou moins.

Figure 3
Prévalence de la bonne santé, selon le nombre de facteurs favorables à la santé et selon le groupe d’âge, population à domicile de 45 ans et plus, Canada, 2009

Figure 3 Prévalence de la  bonne santé, selon le nombre de facteurs favorables à la santé et selon le  groupe d’âge, population à domicile de 45 ans et plus, Canada, 2009

* différence significative comparativement à l’estimation pour la catégorie précédente du même groupe d’âge (p < 0,05)
Source : Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes – Vieillissement en santé, 2009; Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes, 2000-2001.

Même si des données longitudinales tendent à montrer que bon nombre des facteurs favorables à la santé ont une incidence sur la santé27,28, la nature transversale de l’ESCC – Vieillissement en santé ne permet pas d’établir l’ordre temporel des événements. Il est possible et probable que les relations entre les facteurs favorables à la santé et l’état de santé aient aussi l’effet inverse. La mauvaise santé, par exemple, peut nuire à la capacité de faire de l’exercice régulièrement, de bien dormir et de fréquenter des gens. Le fait de vivre avec une maladie chronique peut se révéler stressant. De surcroît, la maladie peut faire en sorte que les personnes se retrouvent sans les ressources nécessaires pour contrôler leur poids, préparer des repas sains ou améliorer leur santé buccodentaire. Néanmoins, l’importance de ces facteurs pour le maintien d’une bonne santé reste démontrée.

Conclusion

La population du Canada vieillit, et à mesure que les baby-boomers atteindront l’âge de 65 ans, au cours des deux prochaines décennies, ce changement démographique s’accélérera. L’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes – Vieillissement en santé de 2009 montre que même en présence de certains problèmes de santé chroniques, 76 % des adultes de 45 à 64 ans et 56 % des aînés vivant à domicile (par opposition à vivant dans un établissement de soins de longue durée) étaient en bonne santé selon leur perception de leur santé générale, de leur santé mentale, de leurs capacités fonctionnelles et de leur autonomie pour les activités de la vie quotidienne. De même, les Canadiens du milieu à la fin de la vie étaient légèrement plus susceptibles d’être en bonne santé en 2009 qu’ils ne l’étaient près d’une décennie plus tôt.

Divers facteurs sur lesquels chaque personne a une certaine emprise ont été associés à la bonne santé. L’étude a révélé que ne pas fumer, contrôler son poids, faire régulièrement de l’exercice, consommer des fruits et des légumes, bien dormir, avoir une bonne hygiène buccodentaire, réduire les sources de stress et participer à des activités avec des membres de la famille et des amis présentaient une association cumulative avec la bonne santé. Une grande majorité des répondants ont déclaré démontrer au moins quatre de ces tendances favorables à la santé.

Remerciements

Statistique Canada remercie tous les participants de leur contribution et de leurs conseils au cours de la préparation de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes – Vieillissement en santé. Le contenu de l’étude a été préparé par la Division de la statistique de la santé de Statistique Canada, en collaboration avec Santé Canada et l’Agence de la santé publique du Canada, ainsi que d’experts chargés de l’Étude longitudinale canadienne sur le vieillissement (ELCV), une importante initiative stratégique des Instituts de recherche en santé du Canada. Les consultations ont aussi fait intervenir des représentants de Ressources humaines et Développement des compétences Canada et des ministères provinciaux et territoriaux de la Santé. L’ajout de 5  000 répondants âgés de 45 à 54 ans a été financé par l’ELCV.