Tendances de la dotation des établissements de soins de longue durée en Colombie-Britannique, selon la propriété de l'établissement, 1996 à 2006

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par Margaret J. McGregor, Robert B. Tate, Lisa A. Ronald, Kimberlyn M. McGrail, Michelle B. Cox,
Whitney Berta et Anne-Marie Broemeling

Résumé
Résultats
Mots-clés
Auteurs
Ce que l'on sait déjà sur le sujet
Ce qu'apporte l'étude

Résumé

Contexte

Les établissements de soins de longue durée (c.-à-d. de soins infirmiers) en Colombie-Britannique sont constitués d'un mélange d'établissements à but lucratif, d'établissements non gouvernementaux sans but lucratif et d'établissements sans but lucratif appartenant à une région sociosanitaire. La présente étude vise à déterminer dans quelle mesure les niveaux de dotation ont changé selon la catégorie de propriété de l'établissement.

Données et méthodes

À partir des données de l'Enquête sur les établissements de soins pour bénéficiaires internes que mène Statistique Canada, on examine le nombre d'heures de soins par journée-bénéficiaire dans les établissements de soins de longue durée en Colombie-Britannique, selon divers types de soins, pour la période de 1996 à 2006 inclusivement. On a eu recours à la modélisation par régression linéaire à effets aléatoires pour évaluer l'effet de l'année et de la propriété sur le nombre total d'heures de soins infirmiers par journée-bénéficiaire, avec correction pour tenir compte des caractéristiques démographiques des résidents, de la répartition des cas et de la taille de l'établissement.

Résultats

De 1996 à 2006, le nombre total moyen brut d'heures de soins infirmiers par journée-bénéficiaire a augmenté pour passer de 1,95 à 2,13 heures dans les établissements à but lucratif (p=0,06), de 1,99 à 2,48 heures dans les établissements non gouvernementaux sans but lucratif (p<0,001), et de 2,25 à 3,30 heures dans les établissements sans but lucratif appartenant à une région sociosanitaire (p<0,001). Le taux d'augmentation corrigé du nombre total d'heures de soins infirmiers par journée-bénéficiaire était significativement plus élevé dans les établissements sans but lucratif appartenant à une région sociosanitaire.

Interprétation

Même si le nombre total d'heures de soins infirmiers par journée-bénéficiaire a augmenté dans toutes les catégories de propriété d'établissement, le taux d'augmentation a été plus élevé dans les établissements sans but lucratif exploités par une autorité sanitaire.

Mots-clés

Établissements de soins infirmiers, foyers pour personnes âgées, gériatrie, personne âgée, personne âgée fragile, personnel infirmier, soins gériatriques, soins infirmiers.

Résultats

Les établissements de soins de longue durée (c.-à-d. de soins infirmiers) fournissent un logement, du soutien et des soins directs aux personnes âgées fragiles et en perte d'autonomie. Les soins infi rmiers y sont dispensés par des infirmières autorisées (IA), des infirmières auxiliaires autorisées (IAA) et des aides-soignants résidents. Un nombre plus élevé d'heures de soins infi rmiers dans leur ensemble et d'heures de soins assurés par des IA par journée-bénéficiaire est associé à des soins de meilleure qualité. Ainsi, le nombre d'heures de soins infi rmiers par journée-bénéficiaire est considéré comme une mesure raisonnable de la qualité d'un établissement de soins infirmiers. [Texte intégral]

Mots-clés

AIVQ, AVQ, enquêtes sur la santé, état de santé, études transversales, prévalence, qualité de vie, troubles d'anxiété, troubles de l'humeur.

Auteurs

Margaret J. McGregor (1-604-827-4129; mrgret@interchange.ubc.ca) et Michelle B. Cox travaillent au Department of Family Practice Research Office de l'Université de la Colombie-Britannique, Vancouver (Colombie-Britannique) V5Z 1L8. Robert B. Tate travaille au Department of Community Health Sciences de l'Université du Manitoba. Lisa A. Ronald travaille au Centre for Clinical Epidemiology and Evaluation du Vancouver Coastal Health Research Institute. Kimberlyn M. McGrail et Anne-Marie Broemeling travaillent au UBC Centre for Health Services and Policy Research. Whitney Berta travaille au Department of Health Policy, Management and Evaluation de l'Université de Toronto.

Ce que l'on sait déjà sur le sujet

  • Des études américaines ont déterminé que les établissements de soins infirmiers sans but lucratif sont associés à des niveaux de dotation plus élevés, à un roulement plus faible du personnel et à de meilleurs résultats pour une gamme de mesures, par rapport aux établissements à but lucratif.
  • Des différences dans la composition du marché peuvent limiter la possibilité de généralisabilité des résultats américains au Canada.
  • Seulement trois études canadiennes ont examiné de façon quantitative les associations entre les niveaux de dotation des établissements de soins de longue durée et la propriété de l'établissement, et les résultats ne sont pas uniformes.
  • De nos jours, la population des résidents d'établissements de soins de longue durée a tendance à être plus âgée, plus touchée par l'incapacité et plus près de la fin de la vie qu'il y a dix ans, mais les données sur la dotation en personnel des établissements de soins infirmiers n'ont pas été examinées au fil du temps.

Ce qu'apporte l'étude

  • Le nombre total d'heures de soins infirmiers par journée bénéficiaire a augmenté au cours de la dernière décennie pour toutes les catégories de propriété d'établissement en Colombie Britannique.
  • Le taux d'augmentation dans les établissements sans but lucratif appartenant à une région sociosanitaire a été significativement plus élevé que dans les établissements à but lucratif.
  • Le nombre total d'heures de soins infirmiers par journée bénéficiaire a aussi été beaucoup plus faible dans les établissements à but lucratif que dans les établissements sans but lucratif.