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Contexte

Chez les personnes atteintes de diabète sucré de type 2 (DST2) traitées à l’insuline, l’autosurveillance de la glycémie peut être d’une importance vitale pour l’ajustement des doses d’insuline. Pour celles qui ne prennent pas d’insuline, les données en vue d’appuyer le recours à l’autosurveillance de la glycémie ne sont pas concluantes.

Méthodes

On examine la prévalence, la fréquence et les corrélats de l’autosurveillance de la glycémie. Les données ont été recueillies auprès de 2 682 personnes de 20 ans et plus atteintes de DST2 qui ont répondu à l’Enquête sur les personnes ayant une maladie chronique au Canada de 2011. On s’est servi de modèles de régression binominaux pour calculer les ratios des taux de prévalence multivariés en vue d’évaluer les associations entre les caractéristiques des sujets et leur utilisation de l’autosurveillance de la glycémie.

Résultats

Une grande majorité de la population étudiée (87,8 %) a déclaré recourir à l’autosurveillance de la glycémie. Aucune différence de prévalence de l’autosurveillance de la glycémie n’a été observée entre les personnes prenant des médicaments par voie orale et celles traitées à l’insuline; cependant, la fréquence de l’autosurveillance de la glycémie était plus faible chez celles ne prenant que des médicaments par voie orale. Les déterminants importants de l’autosurveillance de la glycémie étaient sa recommandation par un professionnel de la santé, sa couverture par une assurance et l’exécution d’un test A1C par un professionnel de la santé.

Interprétation

Le recours à l’autosurveillance de la glycémie chez les adultes atteints de DST2 est courant et sa prévalence ne diffère pas chez ceux ne prenant que des médicaments par voie orale et ceux traités à l’insuline.

Mots-clés

Protocoles cliniques, consensus, enquête sur les soins de santé, observance du traitement par le patient, lignes directrices de pratique clinique, soins auto-administrés.

Résultats

L’autosurveillance de la glycémie est un élément utile de la gestion du diabète. Elle consiste à recueillir de l’information sur la concentration de glucose dans le sang, ou glycémie, à divers moments de la journée. Par conséquent, elle est importante pour les personnes atteintes de diabète sucré de type 2 (DST2) traitées à l’insuline, parce qu’elle leur permet de déceler l’hypoglycémie et de s’autoadministrer des doses d’insuline pour contrôler la glycémie. [Texte intégral]

Auteurs

Calypse B. Agborsangaya et Jeffrey A. Johnson travaillent à l’Université de l’Alberta, Edmonton (Alberta) T6G 2E1. Cynthia Robitaille, Sulan Dai et Catherine Pelletier sont au service de l’Agence de la santé publique du Canada. Peggy Dunbar travaille pour le Programme des soins du diabète de la Nouvelle-Écosse, et Marie-France Langlois et Lawrence A. Leiter travaillent respectivement à l’Université de Sherbrooke et à l’Université de Toronto.

Ce que l'on sait déjà sur le sujet

  • L’information sur la portée de l’autosurveillance de la glycémie chez les personnes atteintes de diabète sucré de type 2 (DST2) est fondée en grande partie sur des données provenant des demandes de remboursement ou se rapportant à des sous-groupes particuliers.
  • Aucun consensus n’existe quant à la fréquence optimale de l’autosurveillance de la glycémie chez les personnes atteintes de DST2.

Ce qu'apporte l'étude

  • La présente analyse fournit une évaluation à jour de la portée de l’autosurveillance de la glycémie pour la gestion du DST2 et des facteurs qui y sont associés chez les adultes au Canada.
  • L’autosurveillance de la glycémie est associée de manière significative à sa recommandation par un professionnel de la santé, à l’administration d’un test « A1C » par un professionnel de la santé et à sa couverture par une assurance-maladie.
  • La prévalence de l’autosurveillance de la glycémie ne diffère pas chez les personnes traitées à l’insuline seulement, comparativement à celles prenant de l’insuline ainsi que des médicaments par voie orale ou à celles prenant uniquement des médicaments par voie orale.
  • Ces résultats pourraient avoir une incidence sur l’élaboration des lignes directrices de pratique clinique.
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