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Contexte

On croit que les taux de prévalence de la maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC) diagnostiquée fondés sur des autodéclarations sous-estiment la prévalence de la MPOC au Canada.

Données et méthodes

Des mesures spirométriques avant administration d’un bronchodilatateur ont été tirées de l’Enquête canadienne sur les mesures de la santé de 2007 à 2009 pour 2 487 personnes âgées de 35 à 79 ans. On a comparé la prévalence des symptômes de bronchite chronique et celle de la MPOC diagnostiquée par un professionnel de la santé fondées sur des données autodéclarées avec la prévalence de l’obstruction mesurée des voies aériennes, en fonction de sept définitions, y compris les critères de la Global Initiative for Obstructive Lung Disease (GOLD).

Résultats

La prévalence de l’obstruction des voies aériennes mesurée compatible avec la MPOC était de deux à six fois plus grande que celle de la MPOC diagnostiquée fondée sur des données autodéclarées. On estime que 16,6 % (IC à 95 % : 14,3 %–18,9 %) des personnes de 35 à 79 ans avaient une obstruction des voies aériennes avant administration d’un bronchodilatateur, conformément à la définition  ≥ GOLD I, et 8,1 % (IC à 95 % : 6,0 %–10,2 %), selon la définition ≥ GOLD II.

Interprétation

La présente étude porte à croire que la prévalence de la MPOC au Canada est sous-estimée.

Mots-clés

Bronchite chronique, mesures du volume pulmonaire, usage du tabac, spirométrie.

Résultats

La maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC) est l’une des principales causes de morbidité et de mortalité au Canada. La MPOC est habituellement décrite en fonction de deux problèmes de santé, à savoir la bronchite chronique et l’emphysème, mais elle englobe souvent l’asthme et d’autres causes de l’obstruction chronique des voies aériennes. D’après les données sur les participants à l’enquête qui ont déclaré avoir reçu un diagnostique de MPOC, l’estimation nationale de la prévalence de la MPOC est d’environ 4 %. Toutefois, ces estimations n’ayant pas été calculées à partir de mesures objectives de la fonction pulmonaire, on soupçonne qu’elles sous-représentent le taux réel de prévalence de la MPOC. [Texte intégral]

Auteur

Jessica Evans (jessica.evans@mail.mcgill.ca) travaillait auparavant à l’Agence de la santé publique du Canada, Ottawa (Ontario). Louise McRae travaille à l’Agence de la santé publique du Canada, Yue Chen, à l’Université d’Ottawa, Pat G. Camp, à l’Université de la Colombie-Britannique et Dennis M. Bowie, à l’Université Dalhousie.

Ce que l'on sait déjà sur le sujet

  • La maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC) est une cause importante de morbidité et de mortalité au Canada.
  • La prévalence de la MPOC diagnostiquée fondée sur des autodéclarations est peut-être sous-estimée.

Ce qu'apporte l'étude

  • La prévalence de l’obstruction des voies aériennes mesurée était de deux à six fois plus grande que selon les estimations tirées d’autodéclarations de la MPOC diagnostiquée par un professionnel de la santé.
  • Le degré de correspondance entre la MPOC diagnostiquée autodéclarée et l’obstruction des voies aériennes mesurée était minime.
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