Résumé

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Contexte

Les données internationales montrent que la majorité des enfants et des adolescents ne sont pas assez actifs. Selon des recherches récentes, les enfants qui passent plus de temps dehors cumulent chaque jour un plus grand nombre de minutes d’activité physique modérée à vigoureuse et sont moins sédentaires. Toutefois, la généralisabilité de ces constatations est incertaine, et peu d’études se sont penchées sur les relations entre le temps passé dehors et les autres indicateurs de la santé physique et psychosociale.

Données et méthodes

La présente étude examine les relations entre le temps passé dehors et les mesures de l’activité physique, de la sédentarité et de la santé physique et psychosociale dans un échantillon représentatif à l’échelle nationale d’enfants de 7 à 14 ans (n = 1 159) qui ont participé à l’Enquête canadienne sur les mesures de la santé de 2012-2013. L’activité physique et la sédentarité ont été mesurées à l’aide d’accéléromètres Actical. On a pris des mesures directes de la taille, du poids, de la circonférence de la taille, de la force de préhension, de la tension artérielle, du taux de cholestérol et du taux d’hémoglobine glycolysée. La santé psychosociale a été évaluée à l’aide du Questionnaire sur les points forts et les points faibles. Les relations entre le temps passé dehors et les mesures de la santé physique ont été examinées à l’aide de modèles de régression linéaire multivariés ajustés selon l’âge, le sexe, le niveau d’études des parents et le revenu du ménage. On a utilisé des modèles de régression logistique tenant compte des mêmes variables pour étudier la santé psychosociale.

Résultats

Chaque heure supplémentaire passée dehors chaque jour était associée à 7,0 minutes d’activité physique modérée à vigoureuse de plus, à 762 pas de plus et à 13 minutes de temps sédentaire de moins. En outre, chaque heure passée dehors était associée à une cote exprimant le risque de résultats psychosociaux négatifs moins élevée (plus précisément en ce qui a trait aux problèmes dans les relations avec les pairs et à la note globale des points faibles). Le temps passé dehors n’était associé à aucune des mesures de la santé physique.

Interprétation

Les enfants qui ont affirmé passer plus de temps dehors sont plus actifs, moins sédentaires et moins susceptibles d’avoir des problèmes dans les relations avec les pairs, comparativement à ceux qui passent moins de temps dehors.

Résultats

Des données probantes recueillies partout dans le monde montrent que la majorité des enfants et des adolescents ne sont pas assez actifs. Cette situation est souvent désignée sous le nom de « crise de l’inactivité physique » parce que, même en bas âge, un faible niveau d’activité physique est relié à l’ensemble des facteurs de risque associés aux maladies cardiovasculaires. En outre, des études sur la population ont révélé que les enfants et les adolescents consacrent plus de la moitié de leurs heures de veille à des activités sédentaires, qui sont aussi associées à des résultats défavorables en matière de santé physique et psychosociale.[Texte intégral]

Mots-clés

Accéléromètre, développement de l’enfant, exercice physique, santé mentale, activité motrice, jeu à l’extérieur, condition physique.

Auteurs

Richard Larouche (rlarouche@cheo.on.ca), Katie E. Gunnell, Gary S. Goldfield et Mark S. Tremblay sont membres du Groupe de recherche sur les saines habitudes de vie et l'obésité de l’Institut de recherche du Centre hospitalier pour enfants de l’est de l’Ontario, à Ottawa (Ontario). Gary S. Goldfield et Mark S. Tremblay travaillent aussi au Département de pédiatrie de l’Université d’Ottawa. Didier Garriguet (didier.garriguet@canada.ca) travaille à la Division de l’analyse de la santé de Statistique Canada, Ottawa (Ontario).

Début de l'encadré

 

Ce que l’on sait déjà sur le sujet

  • Un examen systématique a conclu que les enfants qui passent plus de temps dehors sont généralement plus actifs.
  • Aucune étude représentative à l’échelle nationale n’a examiné la relation entre le temps passé dehors et les indicateurs de la santé physique et psychosociale chez les enfants d’âge scolaire.

Ce qu’apporte l’étude

  • Dans un échantillon d’enfants de 7 à 14 ans représentatif à l’échelle nationale, chaque tranche d’une heure par jour passée dehors a été associée à une sédentarité moindre, à un plus grand nombre de pas chaque jour et à davantage d’activités physiques modérées à vigoureuses.
  • Les enfants qui passaient plus de temps dehors étaient moins susceptibles d’avoir des problèmes dans les relations avec les pairs et avaient une meilleure santé psychosociale.
  • De futures études expérimentales pourraient évaluer si une augmentation du temps passé dehors entraine une augmentation du volume d'activité physique et une amélioration de la santé mentale des enfants d'âge scolaire.

Fin de l'encadré

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