Résumé

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Résumé

Contexte

Les Premières Nations, les Inuits et les Métis ont un risque supérieur d’issues défavorables des grossesses par rapport aux non-Autochtones. Cependant, il existe relativement peu de renseignements périnataux à l’échelle nationale pour les peuples autochtones en général ou des groupes d’identité particuliers.

Données et méthodes

Cette analyse décrit et compare les taux de naissances prématurées, de naissances de petite taille pour l’âge gestationnel, de naissances de grande taille pour l’âge gestationnel, de mortinaissances et de mortalité infantile (néonatale, postnéonatale et attribuable à une cause) dans un échantillon représentatif à l’échelle nationale de naissances de mères des Premières Nations, inuites et métisses et de mères non autochtones. La cohorte de l’étude était constituée de 17 547 naissances de mères autochtones et de 112 112 naissances de mères non autochtones ayant eu lieu de 2004 à 2006. La cohorte a été créée à la suite du couplage de la Base canadienne de données sur les naissances vivantes, les décès infantiles et les mortinaissances au questionnaire détaillé du Recensement de 2006, qui renfermait un code d’autodéclaration comme Autochtone.

Résultats

À l’exception de la petite taille pour l’âge gestationnel, les issues défavorables des grossesses se sont produites plus fréquemment chez les femmes des Premières Nations, inuites et métisses que chez les femmes non autochtones. Les Inuites affichaient le taux de naissance prématurée le plus élevé (11,4 pour 100 naissances; intervalle de confiance [IC] de 95 % : 9,7 à 13,1) parmi les trois groupes autochtones. Le taux de naissances de grande taille pour l’âge gestationnel était le plus élevé pour les naissances de mères des Premières Nations (20,9 pour 100 naissances; IC de 95 % : 19,9 à 21,8). Les taux de mortalité infantile étaient plus de deux fois supérieurs chez chaque groupe autochtone par rapport à la population non autochtone. Les taux de syndrome de mort subite du nourrisson étaient plus de sept fois supérieurs chez les Premières Nations et les Inuits.

Discussion

Les résultats confirment les disparités concernant les issues des grossesses chez les populations autochtones et non autochtones, et illustrent les différences entre les Premières Nations, les Métis et les Inuits.

Résultats

Selon les rapports, les issues des grossesses chez les peuples autochtones, c’est-à-dire les Premières Nations, les Inuits et les Métis, sont, de manière constante, moins favorables que celles au sein de la population non autochtone. Cependant, il existe relativement peu de renseignements à l’échelle nationale sur les peuples autochtones en général ou les groupes d’identité autochtone particuliers, qui ont des langues, des coutumes, des cultures et des expériences coloniales uniques. [Texte intégral]

Mots clés

Mortalité infantile, grande taille pour l’âge gestationnel, naissance prématurée, petite taille pour l’âge gestationnel, mortinaissance.

Auteurs

Amanda J. Sheppard (Amanda.Sheppard@cancercare.on.ca) travaille pour Action Cancer Ontario et l’Université de Toronto. Gabriel D. Shapiro, Jay S. Kaufman, Michael S. Kramer et Seungmi Yang sont affiliés à l’Université McGill. Tracey Bushnik travaille à la Division de l’analyse de la santé de Statistique Canada. Russell Wilkins travaille à l’Université d’Ottawa. Serenity Perry travaille au sein de l’Ontario Native Women’s Association.

Début de l'encadré

 

Ce que l’on sait déjà sur le sujet

  • Selon les déclarations, les issues des grossesses chez les peuples autochtones sont, de manière constante, moins favorables que celles au sein de la population non autochtone.
  • Il existe relativement peu de renseignements périnataux à l’échelle nationale sur les peuples autochtones en général et des groupes d’identité particuliers.

Ce qu’apporte l’étude

  • Une cohorte des naissances qui ont eu lieu entre le 16 mai 2004 et le 15 mai 2006 a été créée en couplant la Base canadienne de données sur les naissances vivantes, les décès infantiles et les mortinaissances aux données du questionnaire détaillé du Recensement de 2006.
  • L’ensemble de données fournit des renseignements périnataux représentatifs à l’échelle nationale sur les Premières Nations, les Inuits et les Métis.
  • À l’exception des naissances de petite taille pour l’âge gestationnel, les enfants autochtones en bas âge affichaient des taux d’issues défavorables des grossesses plus élevés que les enfants non autochtones.
  • Les enfants en bas âge inuits affichaient le taux de naissance prématurée le plus élevé.
  • Les enfants en bas âge des Premières Nations affichaient le taux de naissances de petite taille pour l’âge gestationnel le plus bas et le taux de naissances de grande taille pour l’âge gestationnel le plus élevé.
  • Les taux de décès d’enfants en bas âge, de décès néonataux et de décès postnéonataux étaient significativement supérieurs chez les peuples autochtones par rapport à la population non autochtone.

Fin de l'encadré

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