Rapports sur la santé

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Une revue à comité de lecture canadienne consacrée à la recherche sur la santé des populations et les services de santé

Mars 2011

Années potentielles de vie perdues de 25 à 74 ans chez les Indiens inscrits, 1991 à 2001

Années potentielles de vie perdues de 25 à 74 ans chez les Indiens inscrits, 1991 à 2001

par Michael Tjepkema, Russell Wilkins, Jennifer Pennock et Neil Goedhuis

Par rapport aux autres Canadiens, les membres des Premières nations assument un fardeau lié à la maladie disproportionné, ce dont rend compte leur espérance de vie plus courte. Dans le cas des Indiens inscrits, l'espérance de vie à la naissance est de huit années de moins pour les hommes et de sept années de moins pour les femmes. L'espérance de vie, toutefois, a tendance à être dominée par les décès à des âges plus avancés. Il existe une façon complémentaire d'examiner la mortalité, soit en mettant l'accent sur la mortalité prématurée, notamment les années potentielles de vie perdues (APVP) avant l'âge de 75 ans. Les APVP correspondent aux années supplémentaires qu'aurait vécues une personne si elle avait eu un cycle de vie complet.

Années potentielles de vie perdues de 25 à 74 ans chez les Métis et les Indiens non inscrits, 1991 à 2001

Années potentielles de vie perdues de 25 à 74 ans chez les Métis et les Indiens non inscrits, 1991 à 2001

par Michael Tjepkema, Russell Wilkins, Sacha Senécal, Éric Guimond et Christopher Penney

Par suite d'un ensemble complexe de circonstances sociales, économiques et environnementales, les Autochtones assument un fardeau lié à la maladie disproportionné comparativement aux autres Canadiens. L'espérance de vie, l'indicateur le plus fondamental de la santé, est considérablement plus courte pour les Indiens inscrits (Premières nations inscrites en vertu de la Loi sur les Indiens du Canada) et pour les personnes vivant dans les régions peuplées par les Inuits au Canada (dont 80 % sont des Inuits). Toutefois, des défis méthodologiques limitent les données qui sont disponibles sur la mortalité chez les Métis et les Indiens non inscrits. En fait, par rapport à la taille de leur population, ces deux groupes autochtones sont sous-représentés dans la recherche sur la santé en général.

Février 2011

Évaluation de la structure factorielle du questionnaire sur les comportements parentaux administré à l'enfant dans l'Enquête longitudinale nationale sur les enfants et les jeunes

Évaluation de la structure factorielle du questionnaire sur les comportements parentaux administré à l'enfant dans l'Enquête longitudinale nationale sur les enfants et les jeunes

par Rübab G. Arim, Jennifer D. Shapka, V. Susan Dahinten et Brent F. Olson


Les travaux de recherche ont montré qu'il existe des liens significatifs entre les comportements des parents et la santé et le développement de l'enfant. Par exemple, une faible nurturance parentale et un rejet parental prononcé ont été associés à des problèmes d'anxiété, de crimes contre les biens et d'hyperactivité/inattention à l'adolescence. Toutefois, malgré le nombre considérable d'études, on en sait assez peu sur la qualité des mesures fondées sur les comportements parentaux déclarés par les enfants. En l'absence de mesures validées empiriquement, il se pourrait que certains résultats reflètent des associations fausses. La présente analyse vise à combler cette lacune en évaluant la structure factorielle des échelles de comportement parental déclaré par l'enfant dans l'Enquête longitudinale nationale sur les enfants et les jeunes (ELNEJ) réalisée par Statistique Canada.

Activité physique chez les Premières nations hors réserve, les Métis et les Inuits

Activité physique chez les Premières nations hors réserve, les Métis et les Inuits

par Leanne C. Findlay


Des recherches antérieures ont démontré que les Autochtones vivant hors réserve sont peut-être plus actifs que leurs homologues non autochones. Par ailleurs, selon les résultats d'une enquête menée en 2002-2003, le cinquième des membres des Premières nations vivant dans des réserves avaient au moins 30 minutes d'activité, de modérée à vigoureuse, quatre jours par semaine ou plus. Qu'il s'agisse d'Autochtones ou de non-Autochtones, les personnes physiquement actives sont plus susceptibles que celles qui sont moins actives de déclarer une excellente ou une très bonne santé.

Janvier 2011

Activité physique des adultes au Canada : résultats d'accélérométrie de l'Enquête canadienne sur les mesures de la santé de 2007-2009

Activité physique des adultes au Canada : résultats d'accélérométrie de l'Enquête canadienne sur les mesures de la santé de 2007-2009

par Rachel C. Colley, Didier Garriguet, Ian Janssen, Cora L. Craig, Janine Clarke et Mark S. Tremblay


L'activité physique régulière est associée à une diminution du risque de maladie cardiovasculaire, de certains types de cancer, d'ostéoporose, de diabète, d'obésité, d'hypertension, de dépression, de stress et d'anxiété. En outre, il existe des preuves convaincantes d'un lien entre les niveaux élevés d'activité physique et les avantages pour la santé; en fait, plus le niveau d'activité physique est élevé, plus grands sont les bienfaits sur le plan de la santé. Pour déterminer si les Canadiens sont suffisamment actifs pour en tirer des avantages pour la santé, des accéléromètres ont été utilisés dans le cadre de l'Enquête canadienne sur les mesures de la santé (ECMS) de 2007-2009 pour recueillir les premières mesures chronologiques objectives de l'activité physique auprès d'un échantillon national représentatif de Canadiens de 6 à 79 ans.

Activité physique des enfants et des jeunes au Canada : résultats d'accélérométrie de l'Enquête canadienne sur les mesures de la santé de 2007-2009

Activité physique des enfants et des jeunes au Canada : résultats d'accélérométrie de l'Enquête canadienne sur les mesures de la santé de 2007-2009

par Rachel C. Colley, Didier Garriguet, Ian Janssen, Cora L. Craig, Janine Clarke et Mark S. Tremblay


Les preuves que la santé des enfants canadiens s'est détériorée au cours des dernières décennies s'accumulent. La prévalence de l'obésité chez l'enfant a augmenté fortement — un quart des enfants et des jeunes font de l'embonpoint ou sont obèses aujourd'hui — et celle de la bonne forme physique a diminué. Pourtant, paradoxalement, si l'on s'en tient aux données autodéclarées, la majorité des jeunes Canadiens sont suffi samment actifs. Le contraste entre les tendances actuelles de l'obésité et de la condition physique, d'une part, et les niveaux élevés d'activité physique autodéclarés, d'autre part, donnent à penser qu'une surveillance plus objective des niveaux d'activité est justifiée. Des accéléromètres ont été utilisés dans le cadre de l'Enquête canadienne sur les mesures de la santé (ECMS) pour recueillir des données chronologiques sur l'activité physique et le comportement sédentaire auprès d'un échantillon représentatif de la population nationale incluant les enfants et les adolescents de 6 à 19 ans.