Maladie pulmonaire obstructive chronique, 2009

Warning Consulter la version la plus récente.

Information archivée dans le Web

L’information dont il est indiqué qu’elle est archivée est fournie à des fins de référence, de recherche ou de tenue de documents. Elle n’est pas assujettie aux normes Web du gouvernement du Canada et elle n’a pas été modifiée ou mise à jour depuis son archivage. Pour obtenir cette information dans un autre format, veuillez communiquer avec nous.

[an error occurred while processing this directive]82-625-x[an error occurred while processing this directive] [an error occurred while processing this directive]

La maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC) est un terme générique décrivant les maladies pulmonaires chroniques qui limitent la circulation d'air aux poumons. Les deux formes les plus courantes de MPOC sont l'emphysème et la bronchite chronique. Les symptômes comprennent l'essoufflement, aussi bien qu'une respiration bruyante et une toux qui produit du mucus. Au fur et à mesure que la maladie progresse, l'aptitude à exercer des activités courantes peut devenir limitée1.

En 2009, 4,2 % des Canadiens de 35 ans et plus — 4,0 % des hommes et 4,5 % des femmes — ont déclaré avoir reçu un diagnostic de MPOC (graphique 1). Ce taux ne diffère pas de façon significative de celui de 4,6 % enregistré en 2008.

De 2001 à 2005, les femmes étaient plus susceptibles que les hommes de déclarer être atteintes d'une MPOC, mais en 2008 et en 2009, on n'observe aucun écart significatif entre les sexes (graphique 1).

Graphique 1
Pourcentage de personnes ayant reçu un diagnostic de maladie pulmonaire obstructive chronique, selon le sexe, population à domicile de 35 ans et plus, Canada, 2001 à 2009

Description

Graphique 1 Pourcentage  de personnes ayant reçu un diagnostic de maladie pulmonaire obstructive  chronique, selon le sexe, population à domicile de 35 ans et plus, Canada,  2001 à 2009

Source : Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes, 2001, 2003, 2005, 2008 et 2009.

Chez les hommes, les taux de MPOC étaient stables de 35 à 54 ans, puis augmentaient avec l'âge. Chez les femmes, les taux de MPOC augmentaient avec l'âge à compter de 35 à 44 ans, puis se stabilisaient à 65 ans (graphique 2).

Les femmes de 45 à 54 ans (3,1 %) étaient plus susceptibles que les hommes (2,0 %) d'être atteintes d'une MPOC, mais à 75 ans et plus, les hommes (10,9 %) étaient plus susceptibles que les femmes (8,4 %) d'être atteints d'une MPOC (graphique 2). On n'observe aucun écart significatif entre les sexes dans les autres intervalles d'âge.

Graphique 2
Pourcentage de personnes ayant reçu un diagnostic de maladie pulmonaire obstructive chronique, selon le groupe d'âge et le sexe, population à domicile de 35 ans et plus, Canada, 2009

Description

Graphique 2 Pourcentage de personnes ayant reçu un diagnostic de maladie pulmonaire  obstructive chronique,  population à domicile de 35 ans et plus, selon le groupe d'âge et le sexe,  Canada, 2009

Nota : E À utiliser avec prudence (coefficient de variation compris entre 16,6 % et 33,3 %).
Source : Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes, 2009.

L'usage du tabac est la principale cause de MPOC, bien que l'exposition à des irritants pulmonaires tels que la fumée secondaire, la pollution atmosphérique et les vapeurs chimiques puisse également contribuer au développement de la maladie2. En 2009, 7,2 % des fumeurs de 35 ans et plus ont déclaré être atteints d'une MPOC, comparativement à 4,7 % pour les anciens fumeurs et 2,0 % pour les personnes qui n'avaient jamais fumé.

La proportion de résidants qui ont déclaré être atteints d'une MPOC était supérieure à la moyenne nationale dans deux provinces, soit en Nouvelle-Écosse (7,0 %) et au Québec (4,8 %), et inférieure à la moyenne nationale en Alberta (3,3 %).

Étant donné le lien étroit qui existe entre l'âge et la MPOC, on pourrait s'attendre à ce qu'une province ou un territoire comptant un nombre disproportionnellement élevé de jeunes gens déclare un taux de MPOC inférieur à la moyenne nationale. Inversement, le taux aurait tendance à être élevé dans une province ou un territoire comptant un nombre plus élevé de personnes âgées. Pour annuler l'effet de la répartition selon l'âge, on a recalculé les taux de MPOC comme si les groupes d'âge étaient les mêmes dans chaque province et territoire qu'à l'échelle nationale. Une fois ces calculs effectués, seule la Nouvelle–Écosse affichait un taux supérieur à la moyenne du Canada. Les taux normalisés selon l'âge dans les autres provinces et territoires n'étaient pas significativement différents du taux national.


Notes

1. Association Pulmonaire du Canada, s.d., « MPOC », Maladies pulmonaires, version mise à jour le 15 avril 2010, http://www.poumon.ca (site consulté le 10 mai 2010).

2. Association Pulmonaire du Canada, s.d., « MPOC », Maladies pulmonaires, version mise à jour le 15 avril 2010, http://www.poumon.ca (site consulté le 10 mai 2010).

Cette question n'était pas posée en 2007.

Références

Association Pulmonaire du Canada, s.d. « MPOC », Maladies pulmonaires, version mise à jour le 15 avril 2010, http://www.poumon.ca (site consulté le 10 mai 2010).

Signaler un problème sur cette page

Quelque chose ne fonctionne pas? L'information n'est plus à jour? Vous ne trouvez pas ce que vous cherchez?

S'il vous plaît contactez-nous et nous informer comment nous pouvons vous aider.

Avis de confidentialité

Date de modification :