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  • Après avoir été relativement stables pendant 10 ans, les homicides ont accusé une forte baisse en 2010. La police a déclaré 554 homicides en 2010, soit 56 de moins que l'année précédente. Le taux d'homicides a chuté pour atteindre 1,62 pour 100 000 habitants, le moins élevé depuis 1966.
  • En Colombie-Britannique, où il y a eu 35 homicides de moins en 2010 qu'en 2009, le taux d'homicides (1,83) a chuté de 31 %. Cette baisse a donné lieu au taux d'homicides le plus faible dans cette province depuis le milieu des années 1960.
  • Malgré les replis, les taux d'homicides étaient généralement plus élevés dans l'Ouest du Canada, le Manitoba et la Saskatchewan arrivant en tête. La Nouvelle-Écosse faisait exception à cette règle — dans cette province, le taux a grimpé de 39 % pour atteindre son plus haut point depuis 1998 et pour se classer troisième parmi les provinces.
  • Pour la deuxième année d'affilée, Thunder Bay a enregistré le plus fort taux d'homicides de toutes les régions métropolitaines de recensement (RMR); suivaient Saskatoon et Regina. Les taux d'homicides ont connu d'importants reculs dans bon nombre des plus grandes RMR du Canada en 2010, plus particulièrement à Vancouver, où la baisse de 42 % a donné lieu au taux le moins élevé pour cette ville depuis que les données selon la RMR ont été rendues disponibles en 1981.
  • Le nombre d'homicides commis à l'aide d'une arme à feu a fléchi en 2010 — il a chuté de 180 à 170. Malgré certaines fluctuations, le taux d'homicides commis à l'aide d'une arme à feu a suivi une tendance générale à la baisse au cours des 30 dernières années.
  • En 2010, la police a déterminé que 94 homicides étaient attribuables à des gangs, ce nombre représentant 17 % de tous les homicides signalés à la police. Ce nombre était en baisse par rapport au sommet record atteint en 2008, alors que 138 homicides avaient été déclarés par la police à titre d'homicides attribuables à des gangs. Jusqu'en 2008, les taux d'homicides attribuables à des gangs avaient, de façon générale, augmenté au cours des deux décennies précédentes.
  • Comme par les années passées, les victimes d'homicide étaient plus susceptibles d'avoir été tuées par une personne qu'elles connaissaient. Toutes les grandes catégories de lien entre l'auteur présumé et la victime ont enregistré des baisses entre 2009 et 2010. Les taux d'homicides commis par des connaissances et des membres de la famille ont reculé de 7 % et 9 % respectivement. Les taux ont diminué encore plus dans le cas des homicides commis par des étrangers (-14 %) et des personnes avec qui la victime entretenait une relation criminelle (-21 %).
  • Suivant 30 ans de recul général, le taux d'homicides entre partenaires intimes a été relativement stable ces dernières années. En 2010, 89 personnes ont été victimes d'homicide aux mains d'un partenaire intime, soit 1 de plus que le nombre enregistré en 2009.
  • Entre 2000 et 2010, il y a eu 621 auteurs présumés d'homicide chez qui on soupçonnait un trouble mental ou du développement, ce nombre représentant 13 % des auteurs présumés pour cette période. Environ le tiers des auteurs présumés chez qui on soupçonnait un trouble mental ou du développement avaient déjà été reconnus coupables d'un crime violent.
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