L’homicide au Canada, 2012 : faits saillants

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  • Les services de police canadiens ont déclaré 543 homicides en 2012, soit 55 de moins que l’année précédente. Ainsi, le taux d’homicides a baissé de 10 % en 2012 pour s’établir à 1,56 victime pour 100 000 habitants, le taux le plus faible noté depuis 1966.
  • En 2012, le plus fort recul du nombre d’homicides a été observé chez les victimes de 18 à 24 ans, en baisse de 44 homicides par rapport à l’année précédente. Le taux d’homicides pour ce groupe d’âge, qui affiche systématiquement le taux le plus élevé depuis plus de 10 ans, était donc comparable au taux observé chez les victimes de 25 à 34 ans.
  • Les plus grandes diminutions du nombre d’homicides ont été enregistrées en Alberta (-24), en Colombie-Britannique (-16) et en Saskatchewan (-9). Le Québec (+3), les Territoires du Nord-Ouest (+2) et l’Ontario (+1) étaient les seules provinces et le seul territoire à avoir affiché une augmentation du nombre d’homicides en 2012 par rapport à l’année précédente.
  • À l’instar des années précédentes, les taux d’homicides étaient généralement les plus élevés dans les régions de l’Ouest et du Nord du pays. Pour la huitième année consécutive, le taux d’homicides était le plus élevé au Nunavut (14,84 pour 100 000 habitants). Ayant affiché 4,10 homicides pour 100 000 habitants, le Manitoba a enregistré le plus haut taux d’homicides parmi les provinces en 2012, suivi de la Saskatchewan (2,69).
  • Parmi les régions métropolitaines de recensement, Thunder Bay a enregistré le taux d’homicides le plus élevé en 2012 (5,81 pour 100 000 habitants); venaient ensuite Winnipeg (4,09), Regina (3,06) et Halifax (2,90). Pour la deuxième année consécutive, Moncton et Kingston n’ont déclaré aucun homicide. Il n’y a pas eu d’homicide non plus à Guelph, à Brantford et à St. John’s en 2012.
  • Malgré une baisse globale du nombre d’homicides commis en 2012, le nombre d’homicides perpétrés à l’aide d’une arme à feu a augmenté. Au total, 172 victimes ont été tuées au moyen d’une arme à feu en 2012, soit 14 victimes de plus par rapport à l’année précédente. En revanche, le nombre de victimes tuées à l’aide d’une arme pointue a diminué de 40, étant passé de 204 victimes en 2011 à 164 en 2012.
  • Bien que le nombre d’homicides commis à l’aide d’une arme à feu ait augmenté en 2012, le taux de ces homicides est demeuré parmi les plus faibles en près de 50 ans. À l’instar des 20 dernières années, les armes de poing ont continué d’être à l’origine de la majorité (65 %) des homicides mettant en cause une arme à feu.
  • En 2012, on a dénombré 95 homicides attribuables à des gangs, ce qui donne un taux de 0,27 victime pour 100 000 habitants. Ce taux est demeuré stable pour une troisième année consécutive. Ayant inscrit un taux de 0,74 homicide pour chaque tranche de 100 000 habitants, la Saskatchewan a enregistré le plus fort taux d’homicides liés à des gangs en 2012, qui était près de trois fois supérieur au taux national. Les armes à feu ont continué d’être à l’origine de la majorité (75 %) des homicides attribuables à des gangs cette année-là.
  • Parmi les homicides résolus, la plupart (84 %) des victimes connaissaient leur assassin, qui était habituellement une connaissance ou un membre de la famille. Le nombre d’homicides commis par un étranger a diminué légèrement de 2011 à 2012, ce qui a ramené le taux de ces homicides (0,19 pour 100 000 habitants) à son plus bas niveau en plus de 40 ans.
  • Il s’est produit 82 homicides entre partenaires intimes en 2012, soit 7 de moins que l’année précédente. Le taux d’homicides entre partenaires intimes s’établissait à 0,28 pour 100 000 habitants en 2012, ce qui correspond aux taux enregistrés au cours des cinq années précédentes. Les taux d’homicides sur des partenaires intimes de sexe féminin sont demeurés plus élevés que ceux sur des partenaires intimes de sexe masculin, peu importe le groupe d’âge.
  • En 2012, on a dénombré 34 jeunes de 12 à 17 ans qui étaient les auteurs présumés d’un homicide, soit 12 de moins que l’année précédente. Ainsi, le taux de jeunes auteurs présumés d’homicide a reculé pour s’établir à 1,42 pour 100 000 jeunes, soit le plus bas taux observé en plus de 10 ans.
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