Statistiques sur les crimes déclarés par la police au Canada, 2013 : faits saillants

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  • L’Indice de gravité de la criminalité (IGC), qui mesure la gravité des crimes déclarés par la police au Canada, a diminué de 9 % pour s’établir à 68,7 en 2013. Il s’agissait d’une 10e baisse annuelle consécutive.
  • Le taux de crimes déclarés par la police, qui mesure le volume de crimes déclarés par la police au Canada, a poursuivi la tendance à la baisse qui s’est amorcée au début des années 1990. En 2013, le taux de crimes déclarés par la police se situait à 5 190 pour 100 000 habitants, soit son niveau le plus bas depuis 1969.
  • Environ 1,8 million d’affaires criminelles ont été déclarées par la police en 2013, soit environ 132 000 affaires de moins que l’année précédente.
  • Bien que la plupart des infractions au Code criminel aient diminué en 2013, la police a déclaré des augmentations au chapitre de l’extorsion (+32 %), de la contrefaçon (+30 %), de la pornographie juvénile (+21 %), des agressions sexuelles graves (niveau 3) (+9 %), des infractions sexuelles contre les enfants (+6 %) et de la fraude d’identité (+6 %).
  • On a observé un déclin tant de l’IGC que du taux de crimes déclarés par la police presque partout au pays en 2013. Les seules exceptions étaient le Yukon, où l’IGC a progressé de 6 % et le taux de criminalité s’est accru de 14 %, et Terre-Neuve-et-Labrador, où l’IGC a augmenté de 1 %.
  • Pour la première fois depuis 1998, soit la première année pour laquelle les valeurs de l’IGC sont disponibles, aucune des régions métropolitaines de recensement (RMR) du Canada n’a vu son IGC augmenter. Edmonton, où l’IGC est demeuré stable en 2013, a été la seule RMR à ne pas enregistrer de diminution.
  • L’Indice de gravité des crimes violents a régressé de 10 % entre 2012 et 2013, surtout en raison de la diminution du nombre de vols qualifiés. Ce recul représente une septième baisse consécutive de l’Indice de gravité des crimes violents.
  • La police a déclaré 505 homicides en 2013, soit 38 de moins que l’année précédente. De plus, il y a eu 23 tentatives de meurtre de moins en 2013. Le taux d’homicides, qui s’est établi à 1,44 pour 100 000 habitants, était le plus faible noté depuis 1966 et le taux de tentatives de meurtre, le plus faible observé depuis 1971.
  • L’Indice de gravité des crimes sans violence s’est établi à 66,8 en 2013, ce qui représente une baisse de 8 % par rapport à l’année précédente. Ce recul est en grande partie attribuable à la diminution du nombre d’introductions par effraction, de vols de 5 000 $ ou moins et de méfaits.
  • Alors que la plupart des infractions relatives aux drogues ont été moins nombreuses entre 2012 et 2013, l’ensemble des affaires de possession de drogues autres que le cannabis ou la cocaïne ont augmenté de 4 %, et celles relatives à la possession de cannabis se sont accrues de 1 %. La majorité (67 %) des infractions relatives aux drogues au Canada mettaient encore en cause le cannabis en 2013.
  • La gravité des crimes mettant en cause de jeunes auteurs présumés et déclarés par la police, telle qu’elle est mesurée par l’IGC chez les jeunes, a diminué de 16 % par rapport à l’année précédente, principalement en raison d’importantes baisses du nombre de jeunes auteurs présumés de vol qualifié et d’introduction par effraction. En revanche, le nombre de jeunes auteurs présumés d’homicide est passé de 35 en 2012 à 40 en 2013.
  • On a dénombré environ 104 000 jeunes auteurs présumés d’une infraction au Code criminel en 2013, c’est-à-dire environ 22 000 de moins qu’en 2012. Parmi les jeunes auteurs présumés en 2013, 55 % ont vu leur cas classé au moyen de mesures extrajudiciaires, alors que la proportion restante de 45 % ont été officiellement inculpés par la police.
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