Tendances du signalement des incidents de victimisation criminelle à la police, 1999 à 2009 : faits saillants

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  • Selon les données de l’Enquête sociale générale (ESG) de 2009, environ le tiers des incidents autodéclarés de victimisation ont été signalés à la police. L’introduction par effraction et le vol de véhicules à moteur ou de leurs pièces affichaient les taux les plus élevés de signalement à la police, alors que la violence conjugale et les agressions sexuelles étaient les infractions les moins susceptibles d’être signalées à la police.
  • Les tendances du signalement des incidents à la police varient généralement selon le type d’infraction. Le taux de signalement des incidents de victimisation sans violence et de violence conjugale à la police a diminué entre 1999 et 2009, alors que le taux de signalement des incidents de violence commis par une personne autre qu’un conjoint est demeuré stable au cours de la même période.
  • Selon les résultats de l’ESG, le taux de signalement à la police croît généralement avec la gravité de l’infraction. En ce qui concerne les formes de victimisation sans violence, les pertes financières importantes étaient associées à des taux de signalement plus élevés. En 2009, environ 7 incidents contre les ménages sur 10 qui correspondaient à une perte financière d’au moins 1 000 $ ont été signalés à la police. En comparaison, 27 % des incidents ayant donné lieu à une perte financière de moins de 500 $ ont été signalés à la police.
  • Entre 1999 et 2009, la probabilité de signaler des incidents contre les ménages ayant entraîné une perte financière importante a diminué pour passer de 84 % à 68 %, alors que le nombre réel d’incidents ayant abouti à une perte de 1 000 $ ou plus a également affiché un recul (de 22 % à 16 %).
  • En 2009, plus de la moitié des victimes des formes les plus graves de violence conjugale ont indiqué que la police avait été appelée, y compris 49 % des victimes qui ont été agressées sexuellement et 55 % des victimes qui ont été battues, étranglées ou attaquées à l’aide d’une arme. En comparaison, 13 % des victimes des formes moins graves de violence conjugale, notamment le fait d’avoir été poussées, bousculées ou giflées, ont signalé l’incident à la police.
  • Entre 1999 et 2009, on a observé une diminution des formes les plus graves de violence conjugale, comme le fait d’être battue ou agressée sexuellement, le taux des victimes de violence conjugale étant passé de 19 % en 1999 à 15 % en 2009. La gravité des blessures, toutefois, est demeurée inchangée au cours de cette période.
  • Trois mesures de la gravité des infractions ont été liées au signalement de la violence non conjugale à la police, soit les blessures corporelles, l’utilisation d’une arme et l’implication de plusieurs auteurs présumés. Ces trois mesures sont demeurées inchangées entre 1999 et 2009.
  • Les raisons de signaler un incident à la police sont demeurées relativement constantes au fil du temps. En ce qui concerne le signalement de la victimisation avec violence, la volonté de mettre fin à l’incident ou de recevoir la protection de la part de la police venait au premier rang, bien que cette raison était plus souvent citée par les victimes de violence conjugale. Le sens du devoir et le désir d’arrêter et de punir l’auteur présumé étaient les principales raisons invoquées pour ce qui est du signalement des incidents de victimisation sans violence à la police.
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