Feuillet d’information
Collectivité de St. John’s (région métropolitaine de recensement), Terre-Neuve-et-Labrador
En 2014, des renseignements au sujet de l’état de préparation aux situations d’urgence des résidents de la région métropolitaine de recensementNote 1 de St. John’s ont été recueillis dans le cadre de l’Enquête sur la préparation aux situations d’urgence et sur la résilience (EPUR) au CanadaNote 2. Le présent feuillet d’information contient des renseignements sur la sensibilisation aux risques et le niveau de préparation aux situations d’urgence des résidents de St. John’s, qui pourraient nous aider à mieux comprendre la résilience communautaire en cas d’urgenceNote 3Note 4.
Sensibilisation aux risques et sources prévues d’aide en cas d’urgence ou de catastrophe
- Les résidents de St. John’s ont indiqué que les tempêtes hivernales (y compris les blizzards, les tempêtes de verglas et les froids extrêmes) (97 %), les pannes de courant prolongées durant 24 heures ou plus (96 %), les feux de forêt ou les feux de friches (59 %) et les ouragans (58 %) étaient les situations d’urgence ou les catastrophes les plus susceptibles de se produire dans leur collectivité.
- Les résidents ont mentionné que les nouvelles à la radio seraient la première source d’information vers laquelle ils se tourneraient dans la plupart des situations d’urgence ou des catastrophes. Plus précisément, en cas de situation d’urgence liée aux conditions météorologiques ou de catastrophe naturelle (47 %), de panne de courant prolongée durant 24 heures ou plus (40 %), d’accident industriel ou pendant le transport (39 %), d’émeute ou d’agitation civile (38 %Note E: à utiliser avec prudence) ou d’acte ou de menace terroriste (32 %Note E: à utiliser avec prudence), les nouvelles à la radio seraient la source d’aide ou d’information vers laquelle les résidents de St. John’s se tourneraient en premier (tableau 1.1).
- Les nouvelles à la radio arrivaient au deuxième rang des sources d’aide et d’information vers lesquelles les résidents se tourneraient d’abord en cas de contamination ou de pénurie d’eau ou de nourriture (32 %), derrière l’administration municipale (33 %). Les nouvelles à la radio étaient également le deuxième choix en cas d’éclosion d’une maladie grave ou mortelle (23 %), derrière l’obtention d’aide et d’information auprès d’un hôpital, d’une clinique, d’un médecin ou d’un autre professionnel de la santé (44 %).
Expérience antérieure d’une situation d’urgence majeure ou d’une catastropheNote 5
- Plus de la moitié (56 %) des résidents de St. John’s ont vécu une situation d’urgence majeure ou une catastrophe au Canada dans une collectivité où ils vivaient au moment de l’événement. Pour la plupart d’entre eux (82 %), cette situation d’urgence ou catastrophe était suffisamment grave pour entraîner une importante perturbation de leurs activités quotidiennes.
- Les pannes de courant prolongées durant 24 heures ou plus (75 %) étaient les situations d’urgence ou les catastrophes les plus souvent vécues, suivies des tempêtes hivernales (y compris les blizzards et les tempêtes de verglas) (26 %) et des ouragans (21 %).
- Parmi les types les plus courants de perturbations des activités quotidiennes subies par les résidents de St. John’s qui ont vécu une situation d’urgence, il y avait la nécessité de manquer des jours de travail ou d’école (74 %), l’incapacité d’utiliser les appareils électriques (73 %) et le fait de devoir manquer un rendez-vous ou une activité prévue (63 %). À l’inverse, les types les moins courants de perturbations subies étaient l’incapacité de communiquer avec des personnes à l’extérieur du ménage (12 %Note E: à utiliser avec prudence), l’incapacité d’utiliser les routes ou les moyens de transport dans la collectivité (18 %) et l’obligation d’évacuer sa demeure (19 %).
- La plupart (91 %) des personnes ayant vécu une situation d’urgence ou une catastrophe ont pu reprendre leurs activités quotidiennes en l’espace d’une semaine (29 % en moins de 24 heures, 31 % en l’espace d’un ou deux jours, 23 % en l’espace de trois à cinq jours, et 8 %Note E: à utiliser avec prudence en l’espace de six ou sept jours).
- La moitié (49 %) des résidents qui ont vécu une situation d’urgence ou une catastrophe ont reçu de l’aide pendant ou immédiatement après l’événement : beaucoup d’entre eux ont cherché de l’aide auprès de leur famille (42 %), des voisins (24 %Note E: à utiliser avec prudence) et de l’administration municipale (16 %Note E: à utiliser avec prudence).
- Près de 1 résident de St. John’s sur 5 (18 %) ayant vécu une situation d’urgence majeure ou une catastrophe suffisamment grave pour perturber les activités quotidiennes habituelles a également subi des pertes matérielles ou d’autres répercussions financières. Les autres types de répercussions à long terme étaient rares.
Comportements en matière de planification des mesures d’urgence, de précaution et de protection contre les incendies
- Près des trois quarts (73 %) des résidents de St. John’s vivaient dans un ménage qui avait entrepris au moins deux activités de planification des mesures d’urgenceNote 6, et près de la moitié (45 %) vivaient dans un ménage ayant entrepris trois ou quatre activités de ce type (tableau 1.2). Près de 1 résident de St. John’s sur 10 (9 %Note E: à utiliser avec prudence) vivait dans un ménage qui n’avait entrepris aucune activité de planification des mesures d’urgence.
- La plupart (73 %) des résidents vivaient dans un ménage ayant mis en place au moins deux mesures de précaution en cas d’urgenceNote 7, et plus du tiers (38 %) vivaient dans un ménage qui avait mis en place trois ou quatre mesures de ce type. Par contre, 7 %Note E: à utiliser avec prudence des résidents vivaient dans un ménage n’ayant aucune mesure de précaution en place.
- La majorité (98 %) des résidents ont déclaré vivre dans un ménage doté d’un détecteur de fumée fonctionnel, tandis que 82 % ont indiqué qu’ils vivaient dans un ménage doté d’un extincteur d’incendie fonctionnel (tableau 1.3). Moins de la moitié (42 %) des résidents ont mentionné qu’ils avaient un détecteur de monoxyde de carbone fonctionnel dans leur domicile. Toutefois, un peu plus du tiers (37 %) des résidents ont déclaré qu’ils avaient mis en place dans leur domicile les trois mesures de protection contre les incendies.
- Les types d’activités de planification des mesures d’urgence, de mesures de protection contre les incendies et de mesures de précaution entreprises par les résidents de St. John’s n’étaient pas très différents de ceux de l’ensemble des résidents de Terre-Neuve-et-Labrador. Certaines différences ont toutefois été constatées lorsque ces premiers étaient comparés aux résidents de l’ensemble des 10 provinces canadiennes. Par exemple, la proportion de résidents de St. John’s qui avaient une radio à piles ou à manivelle (84 %) ou un extincteur d’incendie fonctionnel dans leur domicile (82 %) était nettement supérieure à celles observées chez l’ensemble des Canadiens (58 % et 66 %, respectivement). En revanche, les résidents de St. John’s étaient moins susceptibles d’avoir un détecteur de monoxyde de carbone fonctionnel (42 %) que ne l’étaient les Canadiens en général (60 %)Note 8.
- De façon générale, alors que les résidents de St. John’s (37 %) étaient proportionnellement moins nombreux que la population du Canada (42 %) à avoir mis en place les trois mesures de protection contre les incendies dans leur domicile, ils étaient plus susceptibles d’avoir mis en place trois (25 %) ou quatre (13 %) mesures de précaution (20 % et 7 %, respectivement). Il n’y avait pas de différences significatives entre les résidents de St. John’s et le reste des résidents de Terre-Neuve-et-Labrador, ou entre les résidents de St. John’s et les Canadiens, en ce qui a trait au nombre d’activités de planification des mesures d’urgence entreprises.
Rapports sociaux et sentiment d’appartenance
- Plus de la moitié (58 %) des résidents de St. John’s éprouvaient un fort sentiment d’appartenance à leur collectivitéNote 9.
- La plupart (89 %) des résidents ont décrit leur voisinage comme un endroit où les gens s’entraident généralementNote 10. Parmi ceux qui n’ont pas décrit leur voisinage de cette façon, près des trois quarts (73 %) ont tout de même dit que leur voisinage était un endroit où les gens s’entraideraient en cas d’urgenceNote 11.
- Bon nombre de résidents disposaient d’un vaste réseau de soutien en cas d’urgence ou de catastrophe, c’est-à-dire qu’ils avaient plus de cinq personnes vers qui se tourner pour obtenir de l’aide s’ils étaient blessés physiquement (70 %), du soutien affectif (68 %), de l’aide s’ils devaient évacuer leur demeure (65 %) ou encore de l’aide financière (31 %). Toutefois, 7 %Note E: à utiliser avec prudence des résidents ont indiqué n’avoir personne vers qui se tourner pour obtenir de l’aide financière.
- Des niveaux élevés d’auto-efficacité et de soutien social, ainsi que d’engagement communautaire, étaient parfois associés à un niveau élevé de préparation aux situations d’urgence (tableau 1.4).
Tableaux de données
Premières sources d’aide et d’information les plus fréquentes, selon le type de situation d’urgence ou de catastrophe | pourcentage |
---|---|
Situation d’urgence liée aux conditions météorologiques ou catastrophe naturelle | |
Nouvelles à la radio | 47 |
Nouvelles sur Internet | 16 |
Administration municipale | 13 |
Panne de courant prolongée | |
Nouvelles à la radio | 40 |
Société de services publics | 37 |
Famille | 8Note E: à utiliser avec prudence |
Éclosion d’une maladie grave ou mortelle | |
Hôpital, clinique, médecin ou autre professionnel de la santé | 44 |
Nouvelles à la radio | 23 |
Nouvelles sur Internet | 14Note E: à utiliser avec prudence |
Accident industriel ou pendant le transport | |
Nouvelles à la radio | 39 |
Nouvelles sur Internet | 22 |
Nouvelles à la télévision | 17Note E: à utiliser avec prudence |
Contamination ou pénurie d’eau ou de nourritureTableau 1.1, Note 1 | |
Administration municipale | 33 |
Nouvelles à la radio | 32 |
Gouvernement provincial | 15Note E: à utiliser avec prudence |
Actes ou menaces terroristes | |
Nouvelles à la radio | 32Note E: à utiliser avec prudence |
Service de police ou d’application de la loi | 30Note E: à utiliser avec prudence |
Nouvelles à la télévision | 25Note E: à utiliser avec prudence |
Émeute ou agitation civile | |
Nouvelles à la radio | 38Note E: à utiliser avec prudence |
Service de police ou d’application de la loi | 38Note E: à utiliser avec prudence |
Nouvelles à la télévision | 26Note E: à utiliser avec prudence |
E à utiliser avec prudence
Source : Statistique Canada, Enquête sur la préparation aux situations d’urgence et sur la résilience au Canada, 2014. |
Nombre d’activités de planification des mesures d’urgence, de mesures de protection contre les incendies et de mesures de précaution entreprises par les résidents | St. John's | Terre-Neuve-et-Labrador | Canada |
---|---|---|---|
pourcentage | |||
Nombre d’activités de planification des mesures d’urgence | |||
Aucune | 9note E: à utiliser avec prudence | 7 | 8 |
Une activité | 16 | 15 | 17 |
Deux activités | 28 | 27 | 25 |
Trois activités | 23 | 27 | 27 |
Quatre activités | 22 | 22 | 19 |
Nombre de mesures de précaution | |||
Aucune | 7note E: à utiliser avec prudencetableau 1.2, note ** | 7 | 16 |
Une mesure | 19tableau 1.2, note ** | 19 | 27 |
Deux mesures | 35tableau 1.2, note *** | 31 | 28 |
Trois mesures | 25tableau 1.2, note ** | 26 | 20 |
Quatre mesures | 13tableau 1.2, note ** | 16 | 7 |
Nombre de mesures de protection contre les incendiestableau 1.2, note 1tableau 1.2, note 2 | |||
Aucune | note F: trop peu fiable pour être publié | note F: trop peu fiable pour être publié | 1 |
Une mesure | 11 | 11 | 14 |
Deux mesures | 46tableau 1.2, note ** | 48 | 38 |
Trois mesures | 37tableau 1.2, note ** | 38 | 42 |
E à utiliser avec prudence F trop peu fiable pour être publié
Source : Statistique Canada, Enquête sur la préparation aux situations d’urgence et sur la résilience au Canada, 2014. |
Résidents qui vivent dans des ménages ayant entrepris les activités ou les mesures suivantes : | St. John's | Terre-Neuve-et-Labrador | Canada |
---|---|---|---|
pourcentage | |||
Activités de planification des mesures d’urgence | |||
Plan d’évacuation | 64 | 63 | 60 |
Examen et mise en pratique du plan d’évacuation au cours des 12 mois précédentstableau 1.3, note 1 | 50 | 50 | 46 |
Désignation d’un point de rassemblement pour les membres du ménagetableau 1.3, note 2 | 35 | 39 | 33 |
Plan indiquant comment les membres du ménage communiqueront les uns avec les autrestableau 1.3, note 2 | 58 | 56 | 55 |
Trousse d’urgence pour la maison | 50 | 51 | 47 |
Trousse d’urgence pour la voituretableau 1.3, note 3 | 62 | 61 | 59 |
Copies des documents importants | 49 | 51 | 53 |
Liste des numéros de téléphone des personnes avec qui communiquer en cas d’urgence | 71tableau 1.3, note * | 76 | 69 |
Plan pour répondre à des besoins particuliers en matière de santétableau 1.3, note 4 | 79tableau 1.3, note ** | 72 | 62 |
Mesures de précaution | |||
Radio à piles ou à manivelle | 84tableau 1.3, note *** | 75 | 58 |
Source de chaleur de rechange | 54tableau 1.3, note ** | 57 | 48 |
Génératrice d’appoint | 36tableau 1.3, note *** | 44 | 23 |
Source d’eau supplémentaire | 43tableau 1.3, note * | 48 | 43 |
Autre mesuretableau 1.3, note 5 | 26tableau 1.3, note ** | 25 | 21 |
Mesures de protection contre les incendies | |||
Détecteur de fumée fonctionnel | 98 | 99 | 98 |
Détecteur de monoxyde de carbone fonctionnel | 42tableau 1.3, note ** | 42 | 60 |
Extincteur d’incendie fonctionnel | 82tableau 1.3, note ** | 84 | 66 |
Source : Statistique Canada, Enquête sur la préparation aux situations d’urgence et sur la résilience au Canada, 2014. |
Participation à des activités sociales ou politiques | Pourcentage de résidents affichant des niveaux élevés ou modérément élevés des éléments suivants : | ||
---|---|---|---|
activités de planification des mesures d’urgence | mesures de précaution | mesures de protection contre les incendies | |
pourcentage | |||
Participation à des activités politiquesTableau 1.4, Note 1 | |||
OuiTableau 1.4, Note † | 48 | 39 | 35 |
Non | 36 | 34 | 38 |
Haut niveau d’engagement communautaireTableau 1.4, Note 2 | |||
OuiTableau 1.4, Note † | 47 | 44 | 35 |
NonTableau 1.4, Note 7 | 42 | 30Tableau 1.4, Note * | 36 |
Haut niveau de soutien socialTableau 1.4, Note 3 | |||
OuiTableau 1.4, Note 7Tableau 1.4, Note † | 54 | 40 | 41 |
Non | 42Tableau 1.4, Note * | 38 | 36 |
Fort sentiment d’appartenance à la collectivitéTableau 1.4, Note 4 | |||
OuiTableau 1.4, Note † | 50 | 38 | 37 |
NonTableau 1.4, Note 7 | 40 | 39 | 38 |
Haut niveau de confiance envers les gens du voisinageTableau 1.4, Note 5 | |||
OuiTableau 1.4, Note † | 51 | 43 | 42 |
NonTableau 1.4, Note 7 | 42 | 35 | 33 |
Perception élevée de l’auto-efficacitéTableau 1.4, Note 6 | |||
OuiTableau 1.4, Note † | 52 | 46 | 40 |
NonTableau 1.4, Note 7 | 39Tableau 1.4, Note * | 30Tableau 1.4, Note * | 33 |
Source : Statistique Canada, Enquête sur la préparation aux situations d’urgence et sur la résilience au Canada, 2014. |
Notes
E à utiliser avec prudence
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