Feuillet d’information
Collectivité de Saint John (région métropolitaine de recensement), Nouveau-Brunswick Feuillet d’information
Collectivité de Saint John (région métropolitaine de recensement), Nouveau-Brunswick

En 2014, des renseignements au sujet de l’état de préparation aux situations d’urgence des résidents de la région métropolitaine de recensement^{Note 1} de Saint John ont été recueillis dans le cadre de l’Enquête sur la préparation aux situations d’urgence et sur la résilience (EPUR) au Canada^{Note 2}. Le présent feuillet d’information contient des renseignements sur la sensibilisation aux risques et le niveau de préparation aux situations d’urgence des résidents de Saint John, qui pourraient nous aider à mieux comprendre la résilience communautaire en cas d’urgence^{Note 3Note 4}.

Sensibilisation aux risques et sources prévues d’aide en cas d’urgence ou de catastrophe

• La plupart des résidents de Saint John estimaient que les tempêtes hivernales (y compris les blizzards, les tempêtes de verglas et les froids extrêmes) (96 %) étaient les événements les plus susceptibles de se produire dans leur collectivité. Les pannes de courant prolongées durant 24 heures ou plus (87 %) et les accidents industriels ou pendant le transport (72 %) comptaient parmi les autres situations d’urgence ou catastrophes que les résidents estimaient susceptibles de se produire dans leur collectivité.
• Les résidents ont indiqué qu’ils se tourneraient vers les nouvelles à la radio comme première source d’aide et d’information en cas d’acte ou de menace terroriste (39 %), d’accident industriel ou pendant le transport (38 %), de situation d’urgence liée aux conditions météorologiques ou de catastrophe naturelle (37 %) ou de contamination ou de pénurie d’eau ou de nourriture (32 %) (tableau 1.1). S’ils faisaient face à une panne de courant prolongée, la moitié des résidents de Saint John s’adresseraient d’abord à leur société de services publics (50 %), les nouvelles à la radio étant le deuxième choix (19 %). En cas d’éclosion d’une maladie grave ou mortelle, plus de la moitié des résidents se tourneraient d’abord vers un hôpital, une clinique, un médecin ou un autre professionnel de la santé (52 %), les nouvelles à la radio étant le deuxième choix (27 %). Les résidents ont indiqué que les services de police (41 %^{Note E: à utiliser avec prudence}) seraient leur première source d’aide et d’information en cas d’émeute ou d’agitation civile.

Expérience antérieure d’une situation d’urgence majeure ou d’une catastrophe^{Note 5}

• Près de la moitié (47 %) des résidents de Saint John ont vécu personnellement une situation d’urgence majeure ou une catastrophe au Canada dans une collectivité où ils vivaient au moment de l’événement. Pour la majorité (87 %) de ces personnes, l’événement était suffisamment grave pour entraîner une importante perturbation de leurs activités quotidiennes.
• Les résidents de Saint John qui ont été touchés par une situation d’urgence majeure ont le plus souvent fait face à des tempêtes hivernales (y compris des blizzards et des tempêtes de verglas) (52 %) et à des pannes de courant prolongées durant 24 heures ou plus (50 %).
• Les résidents ont souvent été incapables d’utiliser les appareils électriques (79 %), ont dû boire de l’eau embouteillée ou faire bouillir l’eau avant de la consommer (65 %) ou ont été incapables d’utiliser l’eau à la maison pour des tâches courantes (62 %). Les perturbations plus graves que les résidents ont subies comprenaient l’obligation d’évacuer leur demeure (27 %), l’incapacité d’utiliser les routes ou les moyens de transport dans la collectivité (21 %) et l’incapacité de communiquer avec des personnes à l’extérieur du ménage (17 %).
• La majorité (81 %) des résidents ont pu reprendre leurs activités quotidiennes en l’espace d’une semaine suivant l’événement (19 %^{Note E: à utiliser avec prudence} en moins de 24 heures, 20 % en l’espace d’un ou deux jours, 27 % en l’espace de trois à cinq jours, et 14 %^{Note E: à utiliser avec prudence} en l’espace de six ou sept jours).
• Plus de la moitié (56 %) des résidents ont reçu de l’aide pendant ou immédiatement après l’événement. Les membres de la famille (53 %) et les voisins (23 %^{Note E: à utiliser avec prudence}) étaient les sources d’aide^{Note 6} les plus courantes.
• Près du tiers (31 %) des résidents de Saint John ayant vécu une situation d’urgence majeure ou une catastrophe suffisamment grave pour perturber leurs activités quotidiennes habituelles ont subi des pertes matérielles ou d’autres répercussions financières. D’autres conséquences à long terme, comme des séquelles émotives ou psychologiques (6 %^{Note E: à utiliser avec prudence}), étaient peu courantes.

Comportements en matière de planification des mesures d’urgence, de précaution et de protection contre les incendies

• Les trois quarts (73 %) des résidents de Saint John vivaient dans un ménage qui avait entrepris au moins deux activités de planification des mesures d’urgence^{Note 7}, tandis que près de la moitié (45 %) des résidents vivaient dans un ménage qui avait entrepris trois ou quatre activités de ce type (tableau 1.2). Moins de 1 résident sur 10 (8 %^{Note E: à utiliser avec prudence}) vivait dans un ménage n’ayant entrepris aucune activité de planification des mesures d’urgence.
• Sept résidents sur dix (70 %) vivaient dans un ménage ayant mis en place au moins deux mesures de précaution en cas d’urgence^{Note 8}, et plus de 4 résidents sur 10 (44 %) vivaient dans un ménage qui avait mis en place trois ou quatre mesures de ce type. Environ 1 résident sur 10 (9 %^{Note E: à utiliser avec prudence}) vivait dans un ménage n’ayant aucune mesure de précaution en place.
• La plupart (98 %) des résidents ont déclaré vivre dans un ménage doté d’un détecteur de fumée fonctionnel, près des trois quarts (73 %) ont indiqué qu’ils vivaient dans un ménage doté d’un extincteur d’incendie fonctionnel, et 2 résidents sur 5 (39 %) ont mentionné qu’ils avaient un détecteur de monoxyde de carbone fonctionnel dans leur domicile (tableau 1.3). Le tiers (31 %) des résidents ont déclaré qu’ils avaient mis en place chez eux les trois mesures de protection contre les incendies.
• Certaines différences significatives ont été constatées en ce qui concerne le nombre de mesures de précaution et de mesures de protection contre les incendies prises par les résidents de Saint John par rapport aux résidents du Nouveau-Brunswick et des 10 provinces canadiennes. Par exemple, la proportion de résidents de Saint John qui avaient les quatre mesures de précaution en place (16 %) était beaucoup plus élevée que les proportions correspondantes observées chez les résidents du Nouveau-Brunswick (11 %) et du Canada (7 %). Toutefois, la proportion de résidents de Saint John qui avaient mis en place les trois mesures de protection contre les incendies dans leur domicile était considérablement plus faible que la proportion notée chez les Canadiens (31 % par rapport à 42 %)^{Note 9}.
• De même, certains types d’activités et de mesures entreprises par les résidents de Saint John différaient de ce qu’on observait chez les résidents du Nouveau-Brunswick en général et pour l’ensemble des résidents canadiens. Par exemple, les résidents de Saint John étaient beaucoup plus susceptibles d’avoir une radio à piles ou à manivelle, ou une source d’eau supplémentaire que les proportions observées aux échelons national et provinciaux. En outre, ils étaient plus susceptibles d’avoir désigné un endroit sûr où les membres du ménage se rassembleront en cas d’urgence (41 %), d’avoir une source de chaleur de rechange (54 %) et d’avoir un extincteur d’incendie fonctionnel (73 %) que les Canadiens (33 %, 48 % et 66 %, respectivement). Ils étaient toutefois beaucoup moins susceptibles d’avoir un détecteur de monoxyde de carbone fonctionnel dans leur domicile que les Canadiens (39 % par rapport à 60 %).

Rapports sociaux et sentiment d’appartenance

• Trois résidents de Saint John sur cinq (59 %) éprouvaient un fort sentiment d’appartenance à leur collectivité^{Note 10}.
• La plupart (92 %) des résidents ont décrit leur voisinage comme un endroit où les gens s’entraident généralement^{Note 11}. Parmi ceux qui n’ont pas décrit leur voisinage de cette façon, la majorité (85 %) ont tout de même dit que leur voisinage était un endroit où les gens s’entraideraient en cas d’urgence^{Note 12}.
• Les deux tiers des résidents disposaient d’un vaste réseau de soutien en cas d’urgence ou de catastrophe, c’est-à-dire qu’ils avaient plus de cinq personnes vers qui se tourner pour obtenir du soutien affectif (66 %) ou de l’aide s’ils étaient blessés physiquement (66 %) ou encore s’ils devaient évacuer leur demeure (64 %). Un moins grand nombre de personnes pouvaient compter sur ce niveau de soutien financier en cas de situation d’urgence majeure, le tiers (32 %) des résidents ayant plus de cinq personnes vers qui se tourner pour obtenir de l’aide financière^{Note 13}. Toutefois, seulement 8 % des résidents ont indiqué n’avoir personne vers qui se tourner pour obtenir de l’aide financière.
• Des niveaux élevés de sentiment d’appartenance à la collectivité, d’auto-efficacité, de soutien social et d’engagement communautaire étaient souvent associés à un niveau élevé de préparation aux situations d’urgence (tableau 1.4).

Tableaux de données

Notes

^E à utiliser avec prudence