Feuillet d’information
Collectivité de Belleville (agglomération de recensement), Ontario Feuillet d’information
Collectivité de Belleville (agglomération de recensement), Ontario

En 2014, des renseignements au sujet de l’état de préparation aux situations d’urgence des résidents de l’agglomération de recensement^{Note 1} de Belleville ont été recueillis dans le cadre de l’Enquête sur la préparation aux situations d’urgence et sur la résilience (EPUR) au Canada^{Note 2}. Le présent feuillet d’information contient des renseignements sur la sensibilisation aux risques et le niveau de préparation aux situations d’urgence des résidents de Belleville, qui pourraient nous aider à mieux comprendre la résilience communautaire en cas d’urgence^{Note 3Note 4}.

Sensibilisation aux risques et sources prévues d’aide en cas d’urgence ou de catastrophe

• Les résidents de Belleville estimaient que les tempêtes hivernales (y compris les blizzards, les tempêtes de verglas et les froids extrêmes) (94 %), les pannes de courant prolongées durant 24 heures ou plus (79 %), les canicules (59 %) et les accidents industriels ou pendant le transport (57 %) étaient les événements les plus susceptibles de se produire dans leur collectivité.
• Les résidents ont indiqué qu’ils écouteraient les nouvelles à la radio en premier pour obtenir de l’aide et de l’information en cas de situation d’urgence liée aux conditions météorologiques ou de catastrophe naturelle (33 %), d’accident industriel ou pendant le transport (33 %) ou d’acte ou de menace terroriste (27 %) (tableau 1.1). S’il y avait une émeute ou de l’agitation civile, les résidents ont indiqué qu’ils s’adresseraient d’abord au service d’application de la loi (42 %) pour obtenir de l’aide et de l’information. Les résidents ont indiqué qu’ils s’adresseraient en premier à leur société de services publics pour obtenir de l’aide et de l’information en cas de panne de courant prolongée (48 %). Les résidents de Belleville ont déclaré qu’ils s’adresseraient d’abord à leur administration municipale (30 %) en cas de contamination ou de pénurie d’eau ou de nourriture, et qu’ils s’adresseraient d’abord à un hôpital, à une clinique, à un médecin ou à un autre professionnel de la santé pour obtenir de l’aide et de l’information en cas d’éclosion d’une maladie grave ou mortelle (56 %).

Expérience antérieure d’une situation d’urgence majeure ou d’une catastrophe^{Note 5}

• Plus du tiers (38 %) des résidents de Belleville ont déjà vécu une situation d’urgence majeure ou une catastrophe au Canada dans une collectivité où ils vivaient au moment de l’événement. Près des trois quarts (72 %) d’entre eux ont indiqué avoir subi une importante perturbation de leurs activités quotidiennes en raison de l’événement.
• Les tempêtes hivernales (y compris les blizzards et les tempêtes de verglas) (49 %) étaient les situations d’urgence ou les catastrophes les plus souvent vécues par les résidents, suivies des pannes de courant prolongées durant 24 heures ou plus (43 %).
• Le type de perturbation des activités quotidiennes qui a le plus souvent touché les résidents ayant déjà vécu une situation d’urgence ou une catastrophe était l’incapacité d’utiliser les appareils électriques (74 %). Parmi les autres perturbations des activités quotidiennes qui ont touché les résidents ayant déjà vécu une situation d’urgence figuraient l’incapacité de chauffer ou de climatiser sa demeure (50 %), la nécessité de faire bouillir l’eau avant de la consommer ou de boire de l’eau embouteillée (47 %) ou l’incapacité d’utiliser l’eau à la maison pour faire des tâches quotidiennes (46 %). Parmi les perturbations plus importantes des activités quotidiennes figuraient le fait de devoir évacuer sa demeure (24 %^{Note E: à utiliser avec prudence}) ainsi que l’incapacité d’utiliser les routes ou les moyens de transport dans la collectivité (26 %^{Note E: à utiliser avec prudence}).
• La majorité (79 %) des résidents qui ont déjà vécu une situation d’urgence ou une catastrophe ont pu reprendre leurs activités quotidiennes en l’espace de cinq jours (32 %^{Note E: à utiliser avec prudence} dans les 24 heures, 24 %^{Note E: à utiliser avec prudence} en un à deux jours et 23 %^{Note E: à utiliser avec prudence} en trois à cinq jours).
• Plus de la moitié (57 %) des résidents ayant déjà vécu une situation d’urgence ont reçu de l’aide pendant ou immédiatement après l’événement, le plus souvent de la part d’un membre de la famille (53 %)^{Note 6}.
• Environ 3 résidents de Belleville sur 10 (31 %) ayant vécu une situation d’urgence majeure ou une catastrophe dans une collectivité où ils vivaient au moment de l’événement, lequel était suffisamment grave pour perturber leurs activités quotidiennes habituelles, ont également subi des pertes matérielles ou d’autres répercussions financières. Peu de résidents ont subi d’autres types de répercussions graves ou à long terme.

Comportements en matière de planification des mesures d’urgence, de précaution et de protection contre les incendies

• Les trois quarts (76 %) des résidents de Belleville vivaient dans un ménage qui avait entrepris au moins deux activités de planification des mesures d’urgence^{Note 7}, et plus de la moitié (53 %) vivaient dans un ménage ayant entrepris trois ou quatre activités de ce type (tableau 1.2). Moins de 1 résident sur 10 (7 %^{Note E: à utiliser avec prudence}) vivait dans un ménage qui n’avait entrepris aucune activité de planification des mesures d’urgence.
• Trois résidents sur cinq (61 %) vivaient dans un ménage ayant mis en place au moins deux mesures de précaution en cas d’urgence^{Note 8}, et environ le tiers (32 %) vivaient dans un ménage ayant en place trois ou quatre mesures de ce type. Environ 1 résident sur 10 (12 %^{Note E: à utiliser avec prudence}) vivait dans un ménage n’ayant aucune mesure de précaution en place.
• La majorité (99 %) des résidents ont déclaré vivre dans un ménage doté d’un détecteur de fumée fonctionnel ou d’un détecteur de monoxyde de carbone fonctionnel (80 %) (tableau 1.3). Sept résidents sur dix (69 %) ont indiqué qu’ils vivaient dans un ménage doté d’un extincteur d’incendie fonctionnel. Trois résidents sur cinq (59 %) ont déclaré qu’ils vivaient dans un ménage ayant mis en place les trois mesures de protection contre les incendies.
• De façon générale, le nombre d’activités de planification des mesures d’urgence, de mesures de protection contre les incendies et de mesures de précaution entreprises par les résidents de Belleville ne différait pas beaucoup de celui des résidents de l’ensemble de l’Ontario, mais il présentait des différences importantes par rapport aux résidents des 10 provinces canadiennes. Parmi ces différences figurait la proportion de résidents de Belleville ayant entrepris les quatre activités de planification des mesures d’urgence (25 %) ou les trois mesures de protection contre les incendies (59 %), lesquelles étaient considérablement plus élevées qu’à l’échelon national (19 % et 42 %, respectivement)^{Note 9} .
• En ce qui concerne les types d’activités et de mesures entreprises par les résidents de Belleville, les différences comprenaient la proportion de résidents possédant un plan d’évacuation (73 %), une trousse d’urgence pour leurs véhicules (69 %), une radio à piles ou à manivelle (67 %) ou une source d’eau supplémentaire (52 %), proportions qui étaient plus élevées au sein de la population de Belleville que chez les résidents de l’Ontario et du Canada.

Rapports sociaux et sentiment d’appartenance

• Près de la moitié (47 %) des résidents de Belleville éprouvaient un fort sentiment d’appartenance à leur collectivité^{Note 10}.
• La plupart (89 %) des résidents ont décrit leur voisinage comme un endroit où les gens s’entraident généralement^{Note 11}. Parmi ceux qui n’ont pas décrit leur voisinage de cette façon, la majorité (89 %) des résidents ont tout de même décrit leur voisinage comme un endroit où les gens s’entraideraient en cas d’urgence
• Plus de la moitié des résidents disposaient d’un vaste réseau de soutien en cas d’urgence ou de catastrophe, c’est-à-dire qu’ils avaient plus de cinq personnes vers qui ils pouvaient se tourner pour obtenir du soutien affectif (65 %) et de l’aide s’ils étaient blessés physiquement (59 %) ou encore s’ils devaient évacuer leur demeure (56 %). Toutefois, environ le quart (27 %) des résidents avaient un vaste réseau de soutien vers lequel se tourner pour obtenir de l’aide financière, et 1 résident sur 10 (10 %) a indiqué n’avoir personne vers qui se tourner pour obtenir de l’aide financière^{Note 12}.
• Des niveaux élevés de sentiment d’appartenance à la collectivité, d’auto-efficacité, de confiance envers les gens du voisinage et d’engagement communautaire étaient souvent associés à un niveau élevé de préparation aux situations d’urgence (tableau 1.4).

Tableaux de données

Notes

^E à utiliser avec prudence