Feuillet d’information
Collectivité de Winnipeg (région métropolitaine de recensement), Manitoba Feuillet d’information
Collectivité de Winnipeg (région métropolitaine de recensement), Manitoba

En 2014, des renseignements au sujet de l’état de préparation aux situations d’urgence des résidents de la région métropolitaine de recensement^{Note 1} de Winnipeg ont été recueillis dans le cadre de l’Enquête sur la préparation aux situations d’urgence et sur la résilience (EPUR) au Canada^{Note 2}. Le présent feuillet d’information contient des renseignements sur la sensibilisation aux risques et le niveau de préparation aux situations d’urgence des résidents de Winnipeg, qui pourraient nous aider à mieux comprendre la résilience communautaire en cas d’urgence^{Note 3Note 4}.

Sensibilisation aux risques et sources prévues d’aide en cas d’urgence ou de catastrophe

• Les résidents de Winnipeg estimaient que les tempêtes hivernales (y compris les blizzards, les tempêtes de verglas et les froids extrêmes) (95 %), les inondations (73 %) et les pannes de courant prolongées durant 24 heures ou plus (68 %) étaient les événements les plus susceptibles de se produire dans leur collectivité.
• Les résidents ont déclaré qu’ils s’adresseraient d’abord à leur administration municipale pour obtenir de l’aide et de l’information en cas de contamination ou de pénurie d’eau ou de nourriture (43 %), à leur société de services publics en cas de panne de courant prolongée (42 %), et à un hôpital, à une clinique, à un médecin ou à un autre professionnel de la santé en cas d’éclosion d’une maladie grave ou mortelle (40 %) (tableau 1.1).
• Les résidents ont aussi déclaré qu’ils écouteraient les nouvelles à la radio en cas d’accident industriel ou pendant le transport (29 %), ou en cas de situation d’urgence liée aux conditions météorologiques ou de catastrophe naturelle (27 %). S’il y avait une émeute ou de l’agitation civile, les résidents ont dit qu’ils s’adresseraient d’abord à la police ou au service d’application de la loi (25 %), tandis qu’ils liraient les nouvelles sur Internet en premier en cas d’acte ou de menace terroriste (23 %).

Expérience antérieure d’une situation d’urgence majeure ou d’une catastrophe^{Note 5}

• Trois résidents de Winnipeg sur dix (30 %) ont déjà vécu une situation d’urgence majeure ou une catastrophe au Canada dans une collectivité où ils vivaient au moment de l’événement. Parmi ces derniers, plus de la moitié (58 %) ont indiqué avoir subi une importante perturbation de leurs activités quotidiennes en raison de l’événement.
• Les inondations (46 %) et les tempêtes hivernales (y compris les blizzards et les tempêtes de verglas) (28 %) étaient les situations d’urgence ou les catastrophes les plus souvent vécues par les résidents de Winnipeg.
• Parmi les types de perturbations des activités quotidiennes qui ont le plus souvent touché les résidents ayant déjà vécu une situation d’urgence majeure ou une catastrophe figuraient le fait de manquer des jours de travail ou d’école (63 %) et le fait de manquer un rendez-vous ou une activité prévue (54 %). Les perturbations plus importantes comprenaient l’incapacité d’utiliser les routes ou les moyens de transport dans la collectivité (48 %), ainsi que le fait de devoir évacuer sa demeure (30 %^{Note E: à utiliser avec prudence}).
• Les deux tiers (66 %) des résidents qui ont vécu une situation d’urgence ou une catastrophe ont pu reprendre leurs activités quotidiennes en l’espace d’une semaine : 12 %^{Note E: à utiliser avec prudence} dans les 24 heures; 26 %^{Note E: à utiliser avec prudence} dans un délai d’un jour ou deux; 17 %^{Note E: à utiliser avec prudence} dans les trois à cinq jours; et 11 %^{Note E: à utiliser avec prudence} dans les six à sept jours.
• Six résidents sur dix (62 %) ayant vécu une situation d’urgence ou une catastrophe ont reçu de l’aide pendant ou immédiatement après l’événement, le plus souvent de la part d’un membre de la famille (38 %^{Note E: à utiliser avec prudence}), d’un voisin (31 %^{Note E: à utiliser avec prudence}) ou d’un ami (21 %^{Note E: à utiliser avec prudence}).
• Plus du tiers (35 %) des résidents de Winnipeg qui ont vécu une situation d’urgence majeure ou une catastrophe au Canada dans une collectivité où ils vivaient au moment de l’événement, lequel était suffisamment grave pour perturber leurs activités quotidiennes habituelles, ont également subi des pertes matérielles ou d’autres répercussions financières. Parmi les personnes ayant vécu une situation d’urgence majeure ou une catastrophe, 17 %^{Note E: à utiliser avec prudence} ont subi des séquelles émotives ou psychologiques à long terme.

Comportements en matière de planification des mesures d’urgence, de précaution et de protection contre les incendies

• Les deux tiers (67 %) des résidents de Winnipeg vivaient dans un ménage qui avait entrepris au moins deux activités de planification des mesures d’urgence^{Note 6}, et près de la moitié (44 %) vivaient dans un ménage ayant entrepris trois ou quatre activités de ce type (tableau 1.2). Plus de 1 résident sur 10 (12 %) vivait dans un ménage qui n’avait entrepris aucune activité de planification des mesures d’urgence.
• Quatre résidents sur dix (41 %) vivaient dans un ménage ayant mis en place au moins deux mesures de précaution en cas d’urgence^{Note 7}, et moins de 2 résidents sur 10 (15 %) vivaient dans un ménage ayant mis en place trois ou quatre mesures de ce type. Le quart (24 %) des résidents vivaient dans un ménage n’ayant aucune mesure de précaution en place.
• La grande majorité (97 %) des résidents ont déclaré vivre dans un ménage doté d’un détecteur de fumée fonctionnel, et 3 résidents sur 5 (60 %) ont indiqué qu’ils vivaient dans un ménage doté d’un extincteur d’incendie fonctionnel (tableau 1.3). Deux résidents sur trois (66 %) ont mentionné qu’ils vivaient dans un ménage doté d’un détecteur de monoxyde de carbone fonctionnel. Toutefois, moins de la moitié (44 %) des résidents de Winnipeg ont déclaré qu’ils vivaient dans un ménage ayant mis en place les trois mesures de protection contre les incendies.
• Dans l’ensemble, le nombre d’activités de planification des mesures d’urgence et de mesures de protection contre les incendies entreprises par les résidents de Winnipeg n’était pas généralement différent de ce qu’on observait chez les résidents du Manitoba ou des 10 provinces canadiennes en général. Toutefois, il y avait des différences lorsqu’on examinait le nombre de mesures de précaution mises en place. À titre d’exemple, les résidents de Winnipeg (2 %^{Note E: à utiliser avec prudence}) étaient beaucoup moins susceptibles d’avoir mis en œuvre les quatre mesures de précaution que les Manitobains (5 %) et les Canadiens (7 %) en général^{Note 8}.
• Il y avait des différences au chapitre des types d’activités et de mesures entreprises par les résidents de Winnipeg comparativement à l’ensemble des résidents du Manitoba et du Canada. À titre d’exemple, les résidents de Winnipeg ont déclaré moins souvent qu’ils avaient participé à divers types d’activités de planification des mesures d’urgence comparativement aux résidents du Manitoba et aux Canadiens en général. Par ailleurs, les résidents de Winnipeg ont déclaré moins souvent qu’ils avaient une source de chaleur de rechange (37 %), une source d’eau supplémentaire (37 %) ou une génératrice d’appoint (13 %) que les Manitobains et les Canadiens. En revanche, la proportion de résidents de Winnipeg qui disposaient d’un détecteur de monoxyde de carbone fonctionnel (66 %) était considérablement supérieure aux proportions observées pour les résidents du Manitoba et du Canada en général.

Rapports sociaux et sentiment d’appartenance

• Plus de la moitié (55 %) des résidents de Winnipeg éprouvaient un fort sentiment d’appartenance à leur collectivité^{Note 9}.
• La plupart (87 %) des résidents ont décrit leur voisinage comme un endroit où les gens s’entraident généralement^{Note 10}. Parmi ceux qui n’ont pas décrit leur voisinage de cette façon, les deux tiers (66 %) ont tout de même décrit leur voisinage comme un endroit où les gens s’entraideraient en cas d’urgence^{Note 11}.
• De nombreux résidents disposaient d’un vaste réseau de soutien en cas d’urgence ou de catastrophe, c’est-à-dire qu’ils avaient plus de cinq personnes vers qui se tourner pour obtenir du soutien affectif (63 %) et de l’aide s’ils étaient blessés physiquement (63 %) ou encore s’ils devaient évacuer leur demeure (59 %). Environ le quart (27 %) des résidents avaient un vaste réseau de soutien vers lequel se tourner pour obtenir de l’aide financière. Toutefois, 10 % des résidents ont indiqué n’avoir personne vers qui se tourner pour obtenir de l’aide financière.
• Des niveaux élevés de sentiment d’appartenance à la collectivité, de confiance envers les gens du voisinage et d’engagement communautaire étaient parfois associés à un niveau élevé de préparation aux situations d’urgence (tableau 1.4).

Tableaux de données

Notes

^E à utiliser avec prudence