Feuillet d’information
Collectivité de Brandon (agglomération de recensement), Manitoba Feuillet d’information
Collectivité de Brandon (agglomération de recensement), Manitoba

En 2014, des renseignements au sujet de l’état de préparation aux situations d’urgence des résidents de l’agglomération de recensement^{Note 1} de Brandon ont été recueillis dans le cadre de l’Enquête sur la préparation aux situations d’urgence et sur la résilience (EPUR) au Canada^{Note 2}. Le présent feuillet d’information contient des renseignements sur la sensibilisation aux risques et le niveau de préparation aux situations d’urgence des résidents de Brandon, qui pourraient nous aider à mieux comprendre la résilience communautaire en cas d’urgence^{Note 3Note 4}.

Sensibilisation aux risques et sources prévues d’aide en cas d’urgence ou de catastrophe

• Les résidents de Brandon estimaient que les tempêtes hivernales (y compris les blizzards, les tempêtes de verglas et les froids extrêmes) (99 %), les accidents industriels ou pendant le transport (75 %) et les inondations (73 %) étaient les événements les plus susceptibles de se produire dans leur collectivité.
• Les résidents ont déclaré qu’ils s’adresseraient d’abord à leur société de services publics en cas de panne de courant prolongée durant 24 heures ou plus (55 %), à leur administration municipale en cas de contamination ou de pénurie d’eau ou de nourriture (52 %), et à un hôpital, à une clinique, à un médecin ou à un autre professionnel de la santé en cas d’éclosion d’une maladie grave ou mortelle (48 %). Les résidents ont déclaré qu’ils s’adresseraient à la police ou au service d’application de la loi en cas d’acte ou de menace terroriste (39 %^{Note E: à utiliser avec prudence}). En plus de regarder les nouvelles à la télévision, les résidents ont déclaré qu’ils s’adresseraient d’abord à la police ou au service d’application de la loi (30 %^{Note E: à utiliser avec prudence} dans les deux cas) s’ils avaient besoin d’information ou d’aide s’il y avait une émeute ou de l’agitation civile (tableau 1.1).
• Les résidents ont déclaré qu’ils écouteraient les nouvelles à la radio en premier pour obtenir de l’aide et de l’information en cas de situation d’urgence liée aux conditions météorologiques ou de catastrophe naturelle (37 %) ou d’un accident industriel ou pendant le transport (36 %).

Expérience antérieure d’une situation d’urgence majeure ou d’une catastrophe^{Note 5}

• Plus de 4 résidents de Brandon sur 10 (45 %) ont déjà vécu une situation d’urgence majeure ou une catastrophe au Canada dans une collectivité où ils vivaient au moment de l’événement. Parmi ces derniers, près de la moitié (47 %) ont indiqué avoir subi une importante perturbation de leurs activités quotidiennes en raison de l’événement.
• Les inondations (64 %) étaient les situations d’urgence ou les catastrophes les plus souvent vécues par les résidents de Brandon.
• Parmi les types de perturbations des activités quotidiennes qui ont le plus souvent touché les résidents ayant déjà vécu une situation d’urgence majeure ou une catastrophe figuraient le fait de manquer des jours de travail ou d’école (50 %^{Note E: à utiliser avec prudence}) et le fait de manquer un rendez-vous ou une activité prévue (47 %^{Note E: à utiliser avec prudence}). Les perturbations plus importantes comprenaient l’incapacité d’utiliser les routes ou les moyens de transport dans la collectivité (48 %^{Note E: à utiliser avec prudence}), ainsi que le fait de devoir évacuer sa demeure (34 %^{Note E: à utiliser avec prudence}).
• Plus de la moitié (57 %) des résidents qui ont vécu une situation d’urgence ou une catastrophe ont pu reprendre leurs activités quotidiennes en l’espace d’une semaine; 18 %^{Note E: à utiliser avec prudence} ont dû attendre un ou deux mois pour reprendre leurs activités quotidiennes.
• Près des deux tiers (64 %) des résidents ayant vécu une situation d’urgence ou une catastrophe ont reçu de l’aide pendant ou immédiatement après l’événement, le plus souvent de la part de leur administration municipale (28 %^{Note E: à utiliser avec prudence}).
• Trois résidents de Brandon sur dix (29 %^{Note E: à utiliser avec prudence}) qui ont vécu une situation d’urgence majeure ou une catastrophe au Canada dans une collectivité où ils vivaient au moment de l’événement, lequel était suffisamment grave pour perturber leurs activités quotidiennes habituelles, ont également subi des pertes matérielles ou d’autres répercussions financières.

Comportements en matière de planification des mesures d’urgence, de précaution et de protection contre les incendies

• Les trois quarts (73 %) des résidents de Brandon vivaient dans un ménage qui avait entrepris au moins deux activités de planification des mesures d’urgence^{Note 6}, et 4 résidents sur 10 (43 %) vivaient dans un ménage ayant entrepris trois ou quatre activités de ce type (tableau 1.2). Un résident sur dix (10 %^{Note E: à utiliser avec prudence}) vivait dans un ménage qui n’avait entrepris aucune activité de planification des mesures d’urgence.
• La moitié (51 %) des résidents vivaient dans un ménage ayant mis en place au moins deux mesures de précaution en cas d’urgence^{Note 7}. Près de 1 résident sur 5 (18 %^{Note E: à utiliser avec prudence}) vivait dans un ménage n’ayant aucune mesure de précaution en place.
• La grande majorité (98 %) des résidents ont déclaré vivre dans un ménage doté d’un détecteur de fumée fonctionnel, et 6 résidents sur 10 (62 %) ont indiqué qu’ils vivaient dans un ménage doté d’un extincteur d’incendie fonctionnel (tableau 1.3). Plus de la moitié (56 %) des résidents ont mentionné qu’ils vivaient dans un ménage doté d’un détecteur de monoxyde de carbone fonctionnel. Environ le tiers (35 %) des résidents de Brandon ont déclaré qu’ils vivaient dans un ménage ayant mis en place les trois mesures de protection contre les incendies.
• Le nombre d’activités de planification des mesures d’urgence, de mesures de protection contre les incendies et de mesures de précaution entreprises par les résidents de Brandon ne différait pas beaucoup de celui des résidents de l’ensemble du Manitoba ou des 10 provinces canadiennes. Cependant, l’exception à la règle était que les résidents de Brandon (14 %^{Note E: à utiliser avec prudence}) étaient moins susceptibles d’avoir participé aux quatre activités de planification des mesures d’urgence que l’ensemble des Canadiens (19 %)^{Note 8}.
• En règle générale, les types d’activités et de mesures entreprises par les résidents de Brandon ne différaient pas beaucoup de celles mises en place par les résidents du Manitoba et du Canada. Il existe deux exceptions : les résidents de Brandon étaient plus susceptibles d’avoir un plan d’évacuation (70 %), mais moins susceptibles d’avoir une liste des numéros de téléphone des personnes avec qui communiquer en cas d’urgence (57 %) comparativement aux résidents canadiens (60 % et 69 %, respectivement).

Rapports sociaux et sentiment d’appartenance

• Environ la moitié (48 %) des résidents de Brandon éprouvaient un fort sentiment d’appartenance^{Note 9} à leur collectivité^{Note 10}.
• La plupart (84 %) des résidents ont décrit leur voisinage comme un endroit où les gens s’entraident généralement^{Note 11}. Parmi ceux qui n’ont pas décrit leur voisinage de cette façon, la plupart (92 %) ont tout de même décrit leur voisinage comme un endroit où les gens s’entraideraient en cas d’urgence.
• La majorité des résidents disposaient d’un vaste réseau de soutien en cas d’urgence ou de catastrophe, c’est-à-dire qu’ils avaient plus de cinq personnes vers qui se tourner pour obtenir du soutien affectif (66 %) et de l’aide s’ils étaient blessés physiquement (59 %) ou encore s’ils devaient évacuer leur demeure (56 %). Environ le quart (27 %) des résidents avaient un vaste réseau de soutien vers lequel se tourner pour obtenir de l’aide financière. Toutefois, 9 %^{Note E: à utiliser avec prudence} des résidents ont indiqué n’avoir personne vers qui se tourner pour obtenir de l’aide financière.
• Des niveaux élevés de sentiment d’appartenance à la collectivité, de confiance envers les gens du voisinage et de soutien social, ainsi que d’engagement communautaire et de participation à des activités politiques, n’étaient pas associés à un niveau élevé de préparation aux situations d’urgence (tableau 1.4).

Tableaux de données

Notes

^E à utiliser avec prudence