Feuillet d’information
Collectivité de Regina (région métropolitaine de recensement), Saskatchewan Feuillet d’information
Collectivité de Regina (région métropolitaine de recensement), Saskatchewan

En 2014, des renseignements au sujet de l’état de préparation aux situations d’urgence des résidents de la région métropolitaine de recensement^{Note 1} de Regina ont été recueillis dans le cadre de l’Enquête sur la préparation aux situations d’urgence et sur la résilience (EPUR) au Canada^{Note 2}. Le présent feuillet d’information contient des renseignements sur la sensibilisation aux risques et le niveau de préparation aux situations d’urgence des résidents de Regina, qui pourraient nous aider à mieux comprendre la résilience communautaire en cas d’urgence^{Note 3Note 4}.

Sensibilisation aux risques et sources prévues d’aide en cas d’urgence ou de catastrophe

• Les résidents de Regina estimaient que les tempêtes hivernales (y compris les blizzards, les tempêtes de verglas et les froids extrêmes) (95 %), les tornades (72 %), les accidents industriels ou pendant le transport (72 %), les sécheresses (69 %) et les pannes de courant prolongées durant 24 heures ou plus (66 %) étaient les événements les plus susceptibles de se produire dans leur collectivité.
• Les résidents ont déclaré qu’ils s’adresseraient d’abord à leur société de services publics pour obtenir de l’aide et de l’information en cas de panne de courant prolongée (48 %), et qu’ils se tourneraient vers un hôpital, une clinique, un médecin ou un autre professionnel de la santé en cas d’éclosion d’une maladie grave ou mortelle (45 %). Par ailleurs, les résidents ont aussi déclaré qu’ils s’adresseraient à leur administration municipale en cas de contamination ou de pénurie d’eau ou de nourriture (32 %) (tableau 1.1).
• Selon le type de situation d’urgence ou de catastrophe, les résidents ont souvent déclaré qu’ils écouteraient ou regarderaient d’abord les nouvelles pour obtenir de l’aide ou de l’information. Plus précisément, en cas d’acte ou de menace terroriste (35 %^{Note E: à utiliser avec prudence}) ou dans le cas d’un accident industriel ou pendant le transport (28 %), les résidents ont dit qu’ils écouteraient d’abord les nouvelles à la radio; s’il y avait une émeute ou de l’agitation civile (34 %^{Note E: à utiliser avec prudence}) ou en cas de situation d’urgence liée aux conditions météorologiques ou de catastrophe naturelle (28 %), ils regarderaient les nouvelles à la télévision.

Expérience antérieure d’une situation d’urgence majeure ou d’une catastrophe^{Note 5}

• Le quart (25 %) des résidents de Regina ont déjà vécu une situation d’urgence majeure ou une catastrophe au Canada dans une collectivité où ils vivaient au moment de l’événement. Parmi ces derniers, plus de la moitié (57 %) ont indiqué avoir subi une importante perturbation de leurs activités quotidiennes en raison de l’événement.
• Les inondations (25 %^{Note E: à utiliser avec prudence}) et les tornades (23 %^{Note E: à utiliser avec prudence}) étaient les situations d’urgence ou les catastrophes les plus souvent vécues par les résidents de Regina, suivies des tempêtes hivernales (y compris les blizzards et les tempêtes de verglas) (18 %^{Note E: à utiliser avec prudence}) et des pannes de courant prolongées durant 24 heures ou plus (14 %^{Note E: à utiliser avec prudence}).
• Parmi les types de perturbations des activités quotidiennes qui ont le plus souvent touché les résidents ayant déjà vécu une situation d’urgence majeure ou une catastrophe figuraient le fait de manquer des jours de travail ou d’école (59 %), le fait de manquer un rendez-vous ou une activité prévue (46 %), et l’incapacité d’utiliser les appareils électriques à la maison (44 %). L’incapacité d’utiliser les routes ou les moyens de transport dans la collectivité (36 %^{Note E: à utiliser avec prudence}) constituait une perturbation plus importante.
• La plupart (80 %) des résidents qui ont vécu une situation d’urgence ou une catastrophe ont pu reprendre leurs activités quotidiennes en l’espace d’une semaine; 6 résidents sur 10 (60 %^{Note E: à utiliser avec prudence}) ont pu les reprendre en deux jours ou moins.
• Plus de la moitié (55 %) des résidents ayant vécu une situation d’urgence ou une catastrophe ont reçu de l’aide pendant ou immédiatement après l’événement, le plus souvent de la part d’un voisin (32 %^{Note E: à utiliser avec prudence}), de leur administration municipale (29 %^{Note E: à utiliser avec prudence}) ou d’un membre de la famille (26 %^{Note E: à utiliser avec prudence}).
• Près de la moitié (45 %) des résidents de Regina qui ont vécu une situation d’urgence majeure ou une catastrophe au Canada dans une collectivité où ils vivaient au moment de l’événement, lequel était suffisamment grave pour perturber leurs activités quotidiennes habituelles, ont également subi des pertes matérielles ou d’autres répercussions financières. Parmi les personnes ayant vécu une situation d’urgence majeure ou une catastrophe, 14 %^{Note E: à utiliser avec prudence} ont subi des séquelles émotives ou psychologiques à long terme.

Comportements en matière de planification des mesures d’urgence, de précaution et de protection contre les incendies

• Sept résidents de Regina sur dix (69 %) vivaient dans un ménage qui avait entrepris au moins deux activités de planification des mesures d’urgence^{Note 6}, et 4 résidents sur 10 (42 %) vivaient dans un ménage ayant entrepris trois ou quatre activités de ce type (tableau 1.2). Un résident sur dix (10 %^{Note E: à utiliser avec prudence}) vivait dans un ménage qui n’avait entrepris aucune activité de planification des mesures d’urgence.
• Près de la moitié (47 %) des résidents vivaient dans un ménage ayant mis en place au moins deux mesures de précaution en cas d’urgence^{Note 7}, et moins du quart (22 %) vivaient dans un ménage ayant mis en place trois ou quatre mesures de ce type. Environ 1 résident sur 5 (17 %) vivait dans un ménage n’ayant aucune mesure de précaution en place.
• Presque tous les résidents (99 %) ont déclaré vivre dans un ménage doté d’un détecteur de fumée fonctionnel, et 3 résidents sur 5 (59 %) ont indiqué qu’ils vivaient dans un ménage doté d’un extincteur d’incendie fonctionnel (tableau 1.3). Deux résidents sur trois (65 %) ont mentionné qu’ils vivaient dans un ménage doté d’un détecteur de monoxyde de carbone fonctionnel. Dans l’ensemble, 4 résidents de Regina sur 10 (39 %) ont déclaré qu’ils vivaient dans un ménage ayant mis en place les trois mesures de protection contre les incendies.
• Le nombre d’activités de planification des mesures d’urgence, de mesures de protection contre les incendies et de mesures de précaution entreprises par les résidents de Regina différait parfois considérablement de celui des résidents de la Saskatchewan ou des 10 provinces canadiennes en général. Plus précisément, les résidents de Regina étaient moins susceptibles d’avoir mis en place les trois mesures de protection contre les incendies (39 %) que les résidents de la Saskatchewan (44 %), et ils étaient moins susceptibles d’avoir participé à trois activités de planification des mesures d’urgence (23 %) que les Canadiens (27 %). Par ailleurs, les résidents de Regina étaient moins susceptibles d’avoir mis en place les quatre mesures de précaution (4 %^{Note E: à utiliser avec prudence}) que l’ensemble des résidents de la Saskatchewan (8 %) et du Canada (7 %)^{Note 8}.
• Il y avait un certain nombre de différences entre les types d’activités et de mesures entreprises par les résidents de Regina comparativement aux résidents de la Saskatchewan et du Canada. À titre d’exemple, les résidents de Regina étaient plus susceptibles que les Canadiens en général de disposer d’une trousse d’urgence pour leurs véhicules (74 % par rapport à 59 %), mais moins susceptibles d’avoir une trousse d’urgence pour la maison (41 %), une source de chaleur de rechange (40 %) ou un extincteur d’incendie fonctionnel (59 %) que les Canadiens (47 %, 48 % et 66 %, respectivement). Par ailleurs, comparativement à l’ensemble des résidents de la Saskatchewan (48 %), les résidents de Regina (40 %) étaient moins susceptibles de déclarer qu’ils avaient une source d’eau supplémentaire.

Rapports sociaux et sentiment d’appartenance

• Plus de la moitié (55 %) des résidents de Regina éprouvaient un fort sentiment d’appartenance à leur collectivité^{Note 9}.
• La plupart (88 %) des résidents ont décrit leur voisinage comme un endroit où les gens s’entraident généralement^{Note 10Note 11}. Parmi ceux qui n’ont pas décrit leur voisinage de cette façon, 6 sur 10 (63 %) ont tout de même décrit leur voisinage comme un endroit où les gens s’entraideraient en cas d’urgence^{Note 12}.
• La majorité des résidents disposaient d’un vaste réseau de soutien en cas d’urgence ou de catastrophe, c’est-à-dire qu’ils avaient plus de cinq personnes vers qui se tourner pour obtenir du soutien affectif (73 %) et de l’aide s’ils étaient blessés physiquement (69 %) ou encore s’ils devaient évacuer leur demeure (57 %). Environ 3 résidents sur 10 (31 %) disposaient d’un vaste réseau de soutien vers lequel se tourner pour obtenir de l’aide financière, mais environ 1 résident sur 10 (8 %) a indiqué n’avoir personne vers qui se tourner pour obtenir de l’aide financière.
• Des niveaux élevés de sentiment d’appartenance à la collectivité, de soutien social, d’auto-efficacité et d’engagement communautaire étaient parfois associés à un niveau élevé de préparation aux situations d’urgence (tableau 1.4).

Tableaux de données

Notes

^E à utiliser avec prudence