Feuillet d’information
Collectivité de Saskatoon (région métropolitaine de recensement), Saskatchewan Feuillet d’information
Collectivité de Saskatoon (région métropolitaine de recensement), Saskatchewan

En 2014, des renseignements au sujet de l’état de préparation aux situations d’urgence des résidents de la région métropolitaine de recensement^{Note 1} de Saskatoon ont été recueillis dans le cadre de l’Enquête sur la préparation aux situations d’urgence et sur la résilience (EPUR) au Canada^{Note 2}. Le présent feuillet d’information contient des renseignements sur la sensibilisation aux risques et le niveau de préparation aux situations d’urgence des résidents de Saskatoon, qui pourraient nous aider à mieux comprendre la résilience communautaire en cas d’urgence^{Note 3Note 4}.

Sensibilisation aux risques et sources prévues d’aide en cas d’urgence ou de catastrophe

• Les résidents de Saskatoon estimaient que les tempêtes hivernales (y compris les blizzards, les tempêtes de verglas et les froids extrêmes) (97 %), les pannes de courant prolongées durant 24 heures ou plus (70 %), les accidents industriels ou pendant le transport (66 %), les sécheresses (66 %) et les tornades (61 %) étaient les événements les plus susceptibles de se produire dans leur collectivité.
• Les résidents ont déclaré qu’ils s’adresseraient d’abord à un hôpital, à une clinique, à un médecin ou à un autre professionnel de la santé pour obtenir de l’aide et de l’information en cas d’éclosion d’une maladie grave ou mortelle (53 %), à leur société de services publics en cas de panne de courant prolongée (46 %) et à la police ou au service d’application de la loi s’il y avait une émeute ou de l’agitation civile (41 %) (tableau 1.1).
• Les résidents ont aussi déclaré qu’ils regarderaient les nouvelles à la télévision en cas d’acte ou de menace terroriste (34 %), qu’ils s’adresseraient à leur administration municipale en cas de contamination ou de pénurie d’eau ou de nourriture (32 %), et qu’ils écouteraient les nouvelles à la radio s’il y avait un accident industriel ou pendant le transport (32 %) ou en cas de situation d’urgence liée aux conditions météorologiques ou de catastrophe naturelle (28 %).

Expérience antérieure d’une situation d’urgence majeure ou d’une catastrophe^{Note 5}

• Près du tiers (31 %) des résidents de Saskatoon ont déjà vécu une situation d’urgence majeure ou une catastrophe au Canada dans une collectivité où ils vivaient au moment de l’événement. Parmi ces derniers, près des deux tiers (64 %) ont indiqué avoir subi une importante perturbation de leurs activités quotidiennes en raison de l’événement.
• Les tempêtes hivernales (y compris les blizzards et les tempêtes de verglas) (55 %) étaient les situations d’urgence ou les catastrophes les plus souvent vécues par les résidents de Saskatoon. Ils ont aussi déclaré avoir vécu des inondations (16 %^{Note E: à utiliser avec prudence}), des tornades (14 %^{Note E: à utiliser avec prudence}) et des pannes de courant prolongées durant 24 heures ou plus (13 %^{Note E: à utiliser avec prudence}).
• Parmi les types de perturbations des activités quotidiennes qui ont le plus souvent touché les résidents ayant déjà vécu une situation d’urgence majeure ou une catastrophe figuraient le fait de manquer des jours de travail ou d’école (56 %) et le fait de manquer un rendez-vous ou une activité prévue (50 %). Les perturbations plus importantes comprenaient l’incapacité d’utiliser les routes ou les moyens de transport dans la collectivité (53 %), ainsi que le fait de devoir évacuer sa demeure (10 %^{Note E: à utiliser avec prudence}).
• La plupart (84 %) des résidents qui ont vécu une situation d’urgence ou une catastrophe ont pu reprendre leurs activités quotidiennes en l’espace d’une semaine, et près des deux tiers (64 %) en deux jours ou moins.
• Six résidents sur dix (59 %) ayant vécu une situation d’urgence ou une catastrophe ont reçu de l’aide pendant ou immédiatement après l’événement, le plus souvent de la part d’un membre de la famille (29 %^{Note E: à utiliser avec prudence}).
• Près du quart (23 %^{Note E: à utiliser avec prudence}) des résidents de Saskatoon qui ont vécu une situation d’urgence majeure ou une catastrophe au Canada dans une collectivité où ils vivaient au moment de l’événement, lequel était suffisamment grave pour perturber leurs activités quotidiennes habituelles, ont également subi des pertes matérielles ou d’autres répercussions financières.

Comportements en matière de planification des mesures d’urgence, de précaution et de protection contre les incendies

• Près de 7 résidents de Saskatoon sur 10 (67 %) vivaient dans un ménage qui avait entrepris au moins deux activités de planification des mesures d’urgence^{Note 6}, et 4 résidents sur 10 (39 %) vivaient dans un ménage ayant entrepris trois ou quatre activités de ce type (tableau 1.2). Un résident sur dix (10 %) vivait dans un ménage qui n’avait entrepris aucune activité de planification des mesures d’urgence.
• La moitié (51 %) des résidents vivaient dans un ménage ayant mis en place au moins deux mesures de précaution en cas d’urgence^{Note 7}, et moins du quart (22 %) des résidents vivaient dans un ménage ayant mis en place trois ou quatre mesures de ce type. Un résident sur cinq (19 %) vivait dans un ménage n’ayant aucune mesure de précaution en place.
• La majorité (98 %) des résidents ont déclaré vivre dans un ménage doté d’un détecteur de fumée fonctionnel, et plus de 3 résidents sur 5 (64 %) ont indiqué qu’ils vivaient dans un ménage doté d’un extincteur d’incendie fonctionnel (tableau 1.3). Près des trois quarts (72 %) des résidents ont mentionné qu’ils vivaient dans un ménage doté d’un détecteur de monoxyde de carbone fonctionnel. Dans l’ensemble, la moitié (50 %) des résidents de Saskatoon ont déclaré qu’ils vivaient dans un ménage ayant mis en place les trois mesures de protection contre les incendies.
• Le nombre de mesures de protection contre les incendies et de mesures de précaution prises par les résidents de Saskatoon différait parfois considérablement de celui des résidents de la Saskatchewan ou des 10 provinces canadiennes en général. À titre d’exemple, les résidents de Saskatoon (19 %) étaient plus susceptibles de n’avoir aucune mesure de précaution en place comparativement aux résidents de l’ensemble de la Saskatchewan (14 %). Par ailleurs, la proportion de résidents de Saskatoon qui avaient des mesures de précaution en place (15 %) était inférieure à celle des résidents de la Saskatchewan (21 %) et des Canadiens (20 %). Toutefois, les résidents de Saskatoon étaient beaucoup plus susceptibles d’avoir mis en place les trois mesures de protection contre les incendies (50 %) comparativement aux résidents de la Saskatchewan en général (44 %) et du Canada dans son ensemble (42 %)^{Note 8}.
• Il y avait des différences importantes entre les types d’activités et de mesures entreprises par les résidents de Saskatoon comparativement aux résidents de la Saskatchewan et du Canada. Les résidents de Saskatoon étaient moins susceptibles de disposer d’une source de chaleur de rechange (40 %) et d’une trousse d’urgence pour la maison (36 %) comparativement aux Canadiens (48 % et 47 %, respectivement), mais ils étaient plus susceptibles d’avoir une trousse d’urgence pour leurs véhicules (71 %) que les Canadiens (59 %). Les résidents de Saskatoon (37 %) étaient aussi moins susceptibles de disposer d’une source d’eau supplémentaire que les résidents de la Saskatchewan (48 %) et du Canada (43 %).

Rapports sociaux et sentiment d’appartenance

• Plus de la moitié (53 %) des résidents de Saskatoon éprouvaient un fort sentiment d’appartenance à leur collectivité^{Note 9}.
• La plupart (87 %) des résidents ont décrit leur voisinage comme un endroit où les gens s’entraident généralement^{Note 10}. Parmi ceux qui n’ont pas décrit leur voisinage de cette façon, la plupart (90 %) ont tout de même décrit leur voisinage comme un endroit où les gens s’entraideraient en cas d’urgence^{Note 11}.
• Environ les deux tiers des résidents disposaient d’un vaste réseau de soutien en cas d’urgence ou de catastrophe, c’est-à-dire qu’ils avaient plus de cinq personnes vers qui se tourner pour obtenir du soutien affectif (68 %) et de l’aide s’ils étaient blessés physiquement (66 %) ou encore s’ils devaient évacuer leur demeure (62 %). Trois résidents sur dix (30 %) disposaient d’un vaste réseau de soutien vers lequel se tourner pour obtenir de l’aide financière. Toutefois, 9 %^{Note E: à utiliser avec prudence} des résidents ont indiqué n’avoir personne vers qui se tourner pour obtenir de l’aide financière.
• Des niveaux élevés de sentiment d’appartenance à la collectivité, d’auto-efficacité, de participation à des activités politiques et d’engagement communautaire étaient parfois associés à un niveau élevé de préparation aux situations d’urgence (tableau 1.4).

Tableaux de données

Notes

^E à utiliser avec prudence