Feuillet d’information
Les petites collectivités, Colombie-Britannique Feuillet d’information
Les petites collectivités, Colombie-Britannique

En 2014, des renseignements au sujet de l’état de préparation aux situations d’urgence des résidents des petites collectivités de la Colombie-Britannique ont été recueillis dans le cadre de l’Enquête sur la préparation aux situations d’urgence et sur la résilience (EPUR) au Canada^{Note 1Note 2Note 3}. Le présent feuillet d’information contient des renseignements sur la sensibilisation aux risques et le niveau de préparation aux situations d’urgence des résidents des petites collectivités de la Colombie-Britannique, qui pourraient nous aider à mieux comprendre la résilience communautaire en cas d’urgence^{Note 4}.

Sensibilisation aux risques et sources prévues d’aide en cas d’urgence ou de catastrophe

• Les personnes vivant dans les petites collectivités de la Colombie-Britannique estimaient que les feux de forêt (86 %), les pannes de courant prolongées durant 24 heures ou plus (77 %), les tempêtes hivernales (y compris les blizzards, les tempêtes de verglas et les froids extrêmes) (60 %) et les tremblements de terre (59 %) étaient les événements les plus susceptibles de se produire dans leurs collectivités.
• Les résidents ont déclaré qu’ils s’adresseraient d’abord à un hôpital, à une clinique, à un médecin ou à un autre professionnel de la santé en cas d’éclosion d’une maladie grave ou mortelle (62 %) et à leur société de services publics en cas de panne de courant prolongée (60 %). Ils ont déclaré qu’ils se tourneraient d’abord vers la police ou le service d’application de la loi s’il y avait un acte ou une menace terroriste (51 %^{Note E: à utiliser avec prudence}), une émeute ou de l’agitation civile (42 %^{Note E: à utiliser avec prudence}), ou encore un accident industriel ou pendant le transport (23 %) (tableau 1.1).
• Les résidents ont aussi déclaré qu’ils s’adresseraient à leur administration municipale en cas de contamination ou de pénurie d’eau ou de nourriture (39 %), et qu’ils écouteraient les nouvelles à la radio dans le cas d’une situation d’urgence liée aux conditions météorologiques ou d'une catastrophe naturelle (26 %).

Expérience antérieure d’une situation d’urgence majeure ou d’une catastrophe^{Note 5}

• Le tiers (33 %) des résidents des petites collectivités de la Colombie-Britannique ont déjà vécu une situation d’urgence majeure ou une catastrophe au Canada dans une collectivité où ils vivaient au moment de l’événement. Parmi ces derniers, moins des deux tiers (62 %) ont indiqué avoir subi une importante perturbation de leurs activités quotidiennes en raison de l’événement.
• Les inondations (31 %^{Note E: à utiliser avec prudence}), les pannes de courant prolongées durant 24 heures ou plus (29 %^{Note E: à utiliser avec prudence}) et les feux de forêt (21 %^{Note E: à utiliser avec prudence}) étaient les situations d’urgence ou les catastrophes les plus souvent vécues par les résidents des petites collectivités de la Colombie-Britannique.
• Parmi les types de perturbations des activités quotidiennes qui ont le plus souvent touché les résidents ayant déjà vécu une situation d’urgence majeure ou une catastrophe figuraient le fait de manquer des jours de travail ou d’école (63 %), le fait de manquer un rendez-vous ou une activité prévue (63 %), l’incapacité d’utiliser les appareils électriques (56 %) et le fait de devoir faire bouillir l’eau potable ou boire de l’eau embouteillée (52 %). Les perturbations plus importantes comprenaient l’incapacité d’utiliser les routes ou les moyens de transport dans la collectivité (42 %), le fait de devoir évacuer sa demeure (39 %) et l’incapacité de communiquer avec des personnes à l’extérieur du ménage (11 %^{Note E: à utiliser avec prudence}).
• Près des trois quarts (73 %) des résidents qui ont vécu une situation d’urgence ou une catastrophe ont pu reprendre leurs activités quotidiennes en l’espace d’une semaine : 24 %^{Note E: à utiliser avec prudence} ont pu les reprendre dans les 24 heures; 17 %^{Note E: à utiliser avec prudence} en l’espace d’un jour ou deux; 20 %^{Note E: à utiliser avec prudence} dans les trois à cinq jours; et 12 %^{Note E: à utiliser avec prudence} dans les six ou sept jours.
• Plus de 6 résidents sur 10 (63 %) ayant vécu une situation d’urgence ou une catastrophe ont reçu de l’aide pendant ou immédiatement après l’événement, le plus souvent de la part d’un voisin (31 %^{Note E: à utiliser avec prudence}), d’un membre de la famille (27 %^{Note E: à utiliser avec prudence}) ou d’un ami (22 %^{Note E: à utiliser avec prudence})^{Note 6}.
• Près de 3 résidents sur 10 (27 %^{Note E: à utiliser avec prudence}) des petites collectivités de la Colombie-Britannique qui ont vécu une situation d’urgence majeure ou une catastrophe au Canada dans une collectivité où ils vivaient au moment de l’événement, lequel était suffisamment grave pour perturber leurs activités quotidiennes habituelles, ont également subi des pertes matérielles ou d’autres répercussions financières.

Comportements en matière de planification des mesures d’urgence, de précaution et de protection contre les incendies

• Les trois quarts (75 %) des résidents des petites collectivités de la Colombie-Britannique vivaient dans un ménage qui avait entrepris au moins deux activités de planification des mesures d’urgence^{Note 7}, et plus de la moitié (55 %) vivaient dans un ménage ayant entrepris trois ou quatre activités de ce type (tableau 1.2). Moins de 1 résident sur 10 (7 %^{Note E: à utiliser avec prudence}) vivait dans un ménage qui n’avait entrepris aucune activité de planification des mesures d’urgence.
• Les deux tiers (68 %) des résidents vivaient dans un ménage ayant mis en place au moins deux mesures de précaution en cas d’urgence^{Note 8}, et près de la moitié (46 %) vivaient dans un ménage ayant mis en place trois ou quatre mesures de ce type. Un résident sur dix (9 %^{Note E: à utiliser avec prudence}) vivait dans un ménage n’ayant aucune mesure de précaution en place.
• La grande majorité (94 %) des résidents ont déclaré vivre dans un ménage doté d’un détecteur de fumée fonctionnel, et la plupart (77 %) ont indiqué qu’ils vivaient dans un ménage doté d’un extincteur d’incendie fonctionnel (tableau 1.3). La moitié (51 %) des résidents ont mentionné qu’ils vivaient dans un ménage doté d’un détecteur de monoxyde de carbone fonctionnel. Toutefois, environ 4 résidents sur 10 (43 %) des petites collectivités de la Colombie-Britannique ont déclaré qu’ils vivaient dans un ménage ayant mis en place les trois mesures de protection contre les incendies.
• Des différences significatives ont été constatées entre le nombre de mesures de précaution mises en place par les résidents des petites collectivités de la Colombie-Britannique et le nombre correspondant chez les résidents de la Colombie-Britannique en général et de ceux de l’ensemble des 10 provinces canadiennes. Par exemple, les résidents des petites collectivités de la Colombie-Britannique étaient moins nombreux (9 %^{Note E: à utiliser avec prudence}) que ceux de la Colombie-Britannique (13 %) et du Canada (16 %) à déclarer qu’ils n’avaient pas de mesure de précaution en place. En revanche, les résidents des petites collectivités de la Colombie-Britannique étaient plus susceptibles d’avoir mis en place les quatre mesures de précaution (20 %) que ce n’était le cas à l’échelle provinciale (8 %) et à l’échelle nationale (7 %). De plus, les résidents des petites collectivités de la Colombie-Britannique (28 %) étaient beaucoup plus susceptibles d’avoir entrepris les quatre activités de planification des mesures d’urgence que l’ensemble des Canadiens (19 %)^{Note 9}.
• On constate certains écarts au chapitre des types d’activités et de mesures entreprises par les résidents des petites collectivités de la Colombie-Britannique comparativement à l’ensemble des résidents de la Colombie-Britannique et des Canadiens. Par exemple, pour ce qui est des mesures de précaution, les proportions de résidents des petites collectivités de la Colombie-Britannique qui avaient une source de chaleur de rechange (64 %), une source d’eau supplémentaire (56 %) ou une génératrice d’appoint (41 %) étaient plus élevées que les proportions correspondantes à l’échelle provinciale (55 %, 48 % et 22 %, respectivement) et à l’échelle nationale (48 %, 43 % et 23 %, respectivement). En ce qui concerne les activités de planification des mesures d’urgence, les résidents des petites collectivités étaient plus susceptibles d’avoir un plan d'évacuation (69 %), une trousse d’urgence pour la maison (57 %), un plan d’évacuation récemment mis en pratique (55 %) et un endroit désigné pour rassembler les membres du ménage (43 %) que les Canadiens en général.

Rapports sociaux et sentiment d’appartenance

• Plus de la moitié (55 %) des résidents des petites collectivités de la Colombie-Britannique éprouvaient un fort sentiment d’appartenance à leur collectivité^{Note 10}.
• La presque totalité (92 %) des résidents ont décrit leur voisinage comme un endroit où les gens s’entraident généralement^{Note 11}. Parmi ceux qui n’ont pas décrit leur voisinage de cette façon, la plupart (84 %) ont tout de même décrit leur voisinage comme un endroit où les gens s’entraideraient en cas d’urgence^{Note 12}.
• Six résidents sur dix disposaient d’un vaste réseau de soutien en cas d’urgence ou de catastrophe, c’est-à-dire qu’ils avaient plus de cinq personnes vers qui se tourner pour obtenir du soutien affectif (62 %) et de l’aide s’ils étaient blessés physiquement (61 %) ou encore s’ils devaient évacuer leur demeure (60 %). Près du quart (23 %) des résidents avaient un vaste réseau de soutien vers lequel se tourner pour obtenir de l’aide financière. Toutefois, environ 1 résident sur 10 (11 %^{Note E: à utiliser avec prudence}) a indiqué n’avoir personne vers qui se tourner pour obtenir de l’aide financière^{Note 13}.
• Des niveaux élevés de sentiment d’appartenance à la collectivité, de soutien social et d’auto-efficacité étaient parfois associés à un niveau élevé de préparation aux situations d’urgence (tableau 1.4).

Tableaux de données

Notes

^E à utiliser avec prudence