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  • Selon les données de l'Enquête sociale générale de 2004, les membres de minorités visibles (98 incidents pour 1 000 personnes) ont enregistré un taux de victimisation avec violence — y compris l'agression sexuelle, le vol qualifié et les voies de fait — semblable à celui des personnes n'appartenant pas à une minorité visible (107 incidents pour 1 000).
  • Alors que les taux de victimisation étaient similaires chez les membres de minorités visibles et les personnes n'appartenant pas à une minorité visible qui sont âgés entre 15 et 24 ans, les membres des minorités visibles de 25 à 34 ans et de 35 ans et plus ont affiché des taux de victimisation plus faibles que leurs homologues ne faisant pas partie d'une minorité visible.
  • Les membres de minorités visibles nés au Canada ont enregistré des taux de victimisation avec violence trois fois plus élevés que les taux des immigrants de minorités visibles et deux fois plus élevés que ceux des personnes n'étant pas de minorités visibles. Certains facteurs liés à un risque accru de victimisation sont toutefois plus courants chez les membres de minorités visibles nés au Canada. Ainsi, comparativement à leurs homologues, une plus forte proportion de membres de minorités visibles nés au pays sont âgés entre 15 et 24 ans, ne sont pas mariés et sont en chômage.
  • Environ 47 % des femmes et 39 % des hommes appartenant à une minorité visible ont affirmé qu'ils utiliseraient davantage le transport en commun seuls le soir s'ils se sentaient plus en sécurité, comparativement à 29 % des femmes et à 22 % des hommes n'appartenant pas à une minorité visible.
  • Les membres de minorités visibles étaient moins susceptibles que les personnes n'étant pas de minorités visibles de déclarer que la police fait un bon travail lorsqu'il est question d'évaluer des tâches portant sur la disponibilité et l'attitude des policiers, telles que le fait d'avoir une attitude ouverte, d'informer le public sur la prévention de la criminalité et de traiter les personnes équitablement.
  • Les membres de minorités visibles étaient plus nombreux que les personnes n'étant pas de minorités visibles à estimer que le flânage, les gens qui dorment dans la rue, le harcèlement ou les attaques motivées par l'intolérance raciale ainsi que la prostitution posaient un problème dans leur quartier. 
  • La proportion de membres de minorités visibles qui estimaient avoir subi de la discrimination était deux fois plus élevée que celle des personnes n'appartenant pas à une minorité visible. Dans l'ensemble, 81 % des membres de minorités visibles qui jugeaient avoir fait l'objet de discrimination croyaient que leur race ou leur origine ethnique en était la raison.