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Incidence des crimes de haine déclarés par la police et les victimes

Bien que les données de la police et les données autodéclarées sur la victimisation révèlent que la proportion de crimes de haine est relativement faible, le nombre d'infractions motivées par la haine recueillies est très différent selon le type d'enquête. De façon générale, les enquêtes autodéclarées sur la victimisation ont tendance à donner des chiffres de criminalité plus élevés que les enquêtes dont les données sont déclarées par la police. Les crimes de haine n'y font pas exception. [Texte intégral]

Les incidents motivés par la race sont les plus fréquents

Tant les données de la police que celles des victimes indiquent les motifs des affaires de crimes motivés par la haine, bien que les méthodes diffèrent d'une enquête à l'autre. Dans le cas des enquêtes dont les données sont déclarées par la police, les catégories de motifs des crimes motivés par la haine sont absolument exclusives, et la police ne peut indiquer qu'un seul motif sous-jacent. En revanche, l'ESG permet aux répondants de préciser plusieurs motifs pour une seule affaire de crime de haine. [Texte intégral]

Les plus forts taux de crimes de haine sont enregistrés à Calgary et Kingston

En raison de la couverture relativement faible dans certaines provinces, les comparaisons provinciales des crimes de haine déclarés par la police sont limitées au Québec, en Ontario et en Colombie-Britannique, où presque 100 % des services et détachements de police ont participé à l'étude sur les crimes motivés par la haine. [Texte intégral]

Les taux de crimes de haine sont plus élevés chez les jeunes

Les données de la police révèlent que les jeunes de 12 à 17 ans étaient davantage susceptibles que les personnes plus âgées d'être les auteurs présumés d'un crime de haine. Le taux de jeunes auteurs présumés d'une infraction motivée par la haine en 2006 a atteint un sommet chez les jeunes de 12 à 17 ans, et diminuait graduellement avec l'âge. Les 120 jeunes auteurs présumés en 2006 représentaient plus du tiers (38 %) des auteurs présumés d'un crime de haine, soit le double de la proportion de jeunes auteurs présumés d'avoir commis un crime non motivé par la haine (18 %). [Texte intégral]

La majorité des crimes de haine sont commis par des étrangers

Les données déclarées par la police indiquent que les crimes motivés par la haine sont différents des crimes en général parce qu'ils sont plus souvent commis par des étrangers que par des personnes connues des victimes. [Texte intégral]

Conséquences des crimes motivés par la haine

Les crimes motivés par la haine sont uniques, puisqu'ils peuvent avoir des conséquences sur la victime au-delà de celles qui sont habituellement liées aux crimes non motivés par la haine. Les caractéristiques des personnes qui sont liées à la victimisation criminelle motivée par la haine (p. ex. la race, la religion ou l'orientation sexuelle) sont souvent des éléments essentiels du sentiment d'identité de la victime et, lorsqu'elles sont en cause, elles peuvent donner lieu à des sentiments de colère et de vulnérabilité. [Texte intégral]

Les crimes de haine motivés par la race sont les plus fréquents dans d'autres pays

Selon les données de l'enquête internationale sur les crimes motivés par la haine menée en 2007 par Human Rights First, une trentaine de pays de l'Amérique du Nord et de l'Europe ont adopté des lois sur les crimes motivés par la haine (McClintock et LeGendre, 2007b). Toutefois, seuls le Canada, la Suède et les États-Unis publient des statistiques sur les crimes de haine en fonction de la race, de la religion et de l'orientation sexuelle. [Texte intégral]

Résumé

Deux sources de données différentes sont utilisées pour mesurer l'incidence et les caractéristiques des crimes motivés par la haine au Canada. D'une part, le Programme DUC reflète le nombre de crimes qui sont signalés à la police, confirmés et considérés par cette dernière comme motivés par la haine envers un groupe particulier. D'autre part, l'ESG permet de recueillir des données autodéclarées sur la victimisation auprès de Canadiens qui ont été victimes d'un crime en leur demandant si l'incident était motivé par la haine. [Texte intégral]